Texte intégral
Monsieur le Ministre, cher Arnaud,
Monsieur le directeur
Monsieur le Président de la commission EPV,
Madame la Présidente de lISM,
Monsieur le Directeur de lISM,
Mesdames et messieurs,
Je suis très heureuse dêtre aujourdhui avec vous pour le lancement du Fonds national pour les savoir-faire dexcellence.
En effet, ce qui se joue aujourdhui, cest la reconnaissance des entreprises du patrimoine vivant en tant quambassadrices symboles du « fabriqué en France » et de nos savoir-faire français à linternational. Ces entreprises sont de véritables tremplins pour la croissance et la création demplois dans nos territoires.
Car, cest vrai, ces entreprises artisanales ou industrielles sont une richesse nationale rare, que lon nous envie à létranger ; elles soutiennent le rayonnement économique et culturel de la France.
Et puis, localement, elles proposent des produits à haute valeur ajoutée, des emplois peu délocalisables, et ainsi elles participent à la structuration des territoires.
Depuis 2005, le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV) est une marque de reconnaissance de l'Etat, mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels dexcellence.
Il a déjà été attribué à plus de 1 130 entreprises. A elles toutes, elles représentent 53 000 emplois, plus de 11,5 milliards deuros de chiffre daffaires annuel cumulé, et souvent plusieurs siècles dhistoire ! Près de 45 % dentre elles sont exportatrices.
Cela fait désormais plus dun an que jattribue le label EPV, et, à chaque fois, je constate que cest véritablement le terme dexcellence qui convient pour qualifier ces entreprises qui sont la fierté des régions où elles sont installées.
Les entreprises qui acquièrent ce label, en plus de rejoindre des réseaux de promotion influents et dacquérir une visibilité nationale et internationale, ont aussi accès à un accompagnement public renforcé ;
un crédit dimpôt « métiers dart »,
une majoration de crédit dimpôt apprentissage,
un programme dactions à linternational (dans le cadre dune convention avec Ubifrance)
ou encore certains dispositifs dappui au développement économique (comme les garanties de la SIAGI ou les accompagnements de lINPI).
Ces mesures constituent une reconnaissance nécessaire à des entreprises qui détiennent un patrimoine économique, composé en particulier dun savoir-faire rare, renommé ou ancestral, reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technicité et circonscrit à un territoire.
Ce label est un succès : alors que le volume des candidatures a augmenté de 60 % lan dernier, 85 % des premières entreprises labellisées ont demandé le renouvellement de leur label depuis lautomne 2011.
Pourtant, malgré lefficacité des dispositifs en place, les entreprises rencontraient encore souvent des difficultés à mobiliser des fonds propres pour soutenir leur développement.
Même si certaines dentres elles pouvaient bénéficier de certains fonds de soutien (du fond « Mode & finances » ou du fond « Patrimoine et création », pour lesquels lEtat accompagne en fonds propres, sur le long terme, les industries créatives et les marques patrimoniales), elles nen étaient pas les principales destinataires, soit parce que leur petite taille nintéressaient pas les investisseurs, soit parce quelles exerçaient leur activité dans des domaines moins créatifs.
Or, le Gouvernent a placé toute sa confiance dans ces entreprises ! Lartisanat et les industries dart constituent plus que jamais un refuge, un secteur à part, qui dépasse le temps et les modes, et qui contribue pleinement à ramener la France sur la voie de la croissance !
La création du fonds national pour les savoir-faire dexcellence, qui accompagne financièrement, dans la durée, des entreprises performantes, labellisées ou présentant des qualités proches des critères de labellisation, est la marque concrète de cette confiance.
Je lai souhaité dans mon Pacte pour lartisanat, parmi les différentes mesures présentées en faveur des métiers dart, et je suis donc très heureuse de voir quaujourdhui, il est dores et déjà en activité quelques mois plus tard. Je tiens donc à remercier les équipes de la BPI, non seulement pour la mise en place de ce fond, mais aussi pour la rapidité avec laquelle vous avez conduit les opérations !
Le fonds est désormais un outil fiable, dont les décisions sont mesurées, efficaces et rapides. Il est doté de 20 millions deuros et, sil est aujourdhui souscrit en totalité par BPI France, il a vocation à accueillir dautres souscripteur. Il prendra des participations minoritaires dans les entreprises labellisées EPV, en fonds propres, pour des montants unitaires de 500 000 à 2 millions deuros. Il sadresse aux PME et à lartisanat industriel.
Je voudrais donc ici inviter les investisseurs privés à participer pleinement à cette aventure. Accompagner nos joyaux artisanaux et industriels dans leur développement est une opportunité aussi belle que rare de montrer que la qualité, le sens du détail, la recherche de la perfection, la maîtrise technique, la confiance dans le travail manuel et dans la polyvalence de lhomme, le choix permanent du durable sur le jetable, sont autant de valeurs que nous partageons.
Et puis jaimerais aussi rappeler que ce fond se nourrit également de vos réflexions ; il lance des appels à projets qui visent le maintien et la protection de nos savoir-faire, et je vous invite tous je sais que beaucoup ont déjà répondu présents lors de lappel à projets sur les savoir-faire emblématiques du fabriqué en France à participer à ces initiatives.
Je crois en effet que les métiers dexcellence, justifient des actions spécifiques dès lors quils permettent à nos territoires de contribuer au rayonnement international de la France et à notre attractivité touristique. Cest bien cette conviction qui guide lensemble de mon action.
Cest pourquoi jai aussi voulu que le crédit dimpôt pour les métiers dart, dont les entreprises du patrimoine vivant sont dimportantes bénéficiaires, soit renouvelé pour une durée de 4 ans, et que laction de lINMA soit renforcée dans le cadre dune convention triennale pluriministérielle (que jai signée avec ma collègue Aurélie Filippetti).
Mais cest aussi pour cela, parce que je souhaite valoriser les productions dexcellence qui sont ancrées dans nos territoires, que jai proposé dinstaurer, dans le cadre du projet de loi pour la consommation, des indications géographiques qui protègeront les produits manufacturés issus dune région et qui leur assureront une visibilité et qui pourront aussi rassurer les consommateurs.
Je suis donc heureuse de voir aujourdhui que ces ambitions, pour lesquelles je me bats depuis ma prise de fonction, sont partagées et quelles aboutissent à une véritable amélioration des conditions de développement de nos entreprises !
Je veux saluer à ce titre le travail de la commission EPV et de son président M. Jean-Paul Phélippeau, leur remarquable expertise et les avis toujours pertinents qui permettent au label de rayonner aujourdhui en France et dans le monde.
Bpifrance est associée aux travaux de la commission grâce à la participation de Mme Isabelle Ginestet à qui, je crois, nous devons beaucoup dans la réalisation du projet. Ce lien doit être souligné car il montre bien que Bpifrance Investissements a une connaissance du secteur quil entend soutenir et est conscient de ses nombreux potentiels.
Enfin, je tiens aujourdhui à saluer le travail remarquable de lISM derrière le label EPV, de sa présidente, de son directeur et de ses services qui consacrent beaucoup dénergie à la promotion et à la mise en valeur du label à travers des initiatives variées et toujours réussies.
Encore une fois, je veux vous remercier pour la mise en oeuvre de ce fonds qui nous permettra daccompagner les entreprises et construire une étape supplémentaire dans le redressement économique et la réussite de la France.
Source http://www.artisanat-commerce-tourisme.gouv.fr, le 16 octobre 2013
Monsieur le directeur
Monsieur le Président de la commission EPV,
Madame la Présidente de lISM,
Monsieur le Directeur de lISM,
Mesdames et messieurs,
Je suis très heureuse dêtre aujourdhui avec vous pour le lancement du Fonds national pour les savoir-faire dexcellence.
En effet, ce qui se joue aujourdhui, cest la reconnaissance des entreprises du patrimoine vivant en tant quambassadrices symboles du « fabriqué en France » et de nos savoir-faire français à linternational. Ces entreprises sont de véritables tremplins pour la croissance et la création demplois dans nos territoires.
Car, cest vrai, ces entreprises artisanales ou industrielles sont une richesse nationale rare, que lon nous envie à létranger ; elles soutiennent le rayonnement économique et culturel de la France.
Et puis, localement, elles proposent des produits à haute valeur ajoutée, des emplois peu délocalisables, et ainsi elles participent à la structuration des territoires.
Depuis 2005, le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV) est une marque de reconnaissance de l'Etat, mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels dexcellence.
Il a déjà été attribué à plus de 1 130 entreprises. A elles toutes, elles représentent 53 000 emplois, plus de 11,5 milliards deuros de chiffre daffaires annuel cumulé, et souvent plusieurs siècles dhistoire ! Près de 45 % dentre elles sont exportatrices.
Cela fait désormais plus dun an que jattribue le label EPV, et, à chaque fois, je constate que cest véritablement le terme dexcellence qui convient pour qualifier ces entreprises qui sont la fierté des régions où elles sont installées.
Les entreprises qui acquièrent ce label, en plus de rejoindre des réseaux de promotion influents et dacquérir une visibilité nationale et internationale, ont aussi accès à un accompagnement public renforcé ;
un crédit dimpôt « métiers dart »,
une majoration de crédit dimpôt apprentissage,
un programme dactions à linternational (dans le cadre dune convention avec Ubifrance)
ou encore certains dispositifs dappui au développement économique (comme les garanties de la SIAGI ou les accompagnements de lINPI).
Ces mesures constituent une reconnaissance nécessaire à des entreprises qui détiennent un patrimoine économique, composé en particulier dun savoir-faire rare, renommé ou ancestral, reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technicité et circonscrit à un territoire.
Ce label est un succès : alors que le volume des candidatures a augmenté de 60 % lan dernier, 85 % des premières entreprises labellisées ont demandé le renouvellement de leur label depuis lautomne 2011.
Pourtant, malgré lefficacité des dispositifs en place, les entreprises rencontraient encore souvent des difficultés à mobiliser des fonds propres pour soutenir leur développement.
Même si certaines dentres elles pouvaient bénéficier de certains fonds de soutien (du fond « Mode & finances » ou du fond « Patrimoine et création », pour lesquels lEtat accompagne en fonds propres, sur le long terme, les industries créatives et les marques patrimoniales), elles nen étaient pas les principales destinataires, soit parce que leur petite taille nintéressaient pas les investisseurs, soit parce quelles exerçaient leur activité dans des domaines moins créatifs.
Or, le Gouvernent a placé toute sa confiance dans ces entreprises ! Lartisanat et les industries dart constituent plus que jamais un refuge, un secteur à part, qui dépasse le temps et les modes, et qui contribue pleinement à ramener la France sur la voie de la croissance !
La création du fonds national pour les savoir-faire dexcellence, qui accompagne financièrement, dans la durée, des entreprises performantes, labellisées ou présentant des qualités proches des critères de labellisation, est la marque concrète de cette confiance.
Je lai souhaité dans mon Pacte pour lartisanat, parmi les différentes mesures présentées en faveur des métiers dart, et je suis donc très heureuse de voir quaujourdhui, il est dores et déjà en activité quelques mois plus tard. Je tiens donc à remercier les équipes de la BPI, non seulement pour la mise en place de ce fond, mais aussi pour la rapidité avec laquelle vous avez conduit les opérations !
Le fonds est désormais un outil fiable, dont les décisions sont mesurées, efficaces et rapides. Il est doté de 20 millions deuros et, sil est aujourdhui souscrit en totalité par BPI France, il a vocation à accueillir dautres souscripteur. Il prendra des participations minoritaires dans les entreprises labellisées EPV, en fonds propres, pour des montants unitaires de 500 000 à 2 millions deuros. Il sadresse aux PME et à lartisanat industriel.
Je voudrais donc ici inviter les investisseurs privés à participer pleinement à cette aventure. Accompagner nos joyaux artisanaux et industriels dans leur développement est une opportunité aussi belle que rare de montrer que la qualité, le sens du détail, la recherche de la perfection, la maîtrise technique, la confiance dans le travail manuel et dans la polyvalence de lhomme, le choix permanent du durable sur le jetable, sont autant de valeurs que nous partageons.
Et puis jaimerais aussi rappeler que ce fond se nourrit également de vos réflexions ; il lance des appels à projets qui visent le maintien et la protection de nos savoir-faire, et je vous invite tous je sais que beaucoup ont déjà répondu présents lors de lappel à projets sur les savoir-faire emblématiques du fabriqué en France à participer à ces initiatives.
Je crois en effet que les métiers dexcellence, justifient des actions spécifiques dès lors quils permettent à nos territoires de contribuer au rayonnement international de la France et à notre attractivité touristique. Cest bien cette conviction qui guide lensemble de mon action.
Cest pourquoi jai aussi voulu que le crédit dimpôt pour les métiers dart, dont les entreprises du patrimoine vivant sont dimportantes bénéficiaires, soit renouvelé pour une durée de 4 ans, et que laction de lINMA soit renforcée dans le cadre dune convention triennale pluriministérielle (que jai signée avec ma collègue Aurélie Filippetti).
Mais cest aussi pour cela, parce que je souhaite valoriser les productions dexcellence qui sont ancrées dans nos territoires, que jai proposé dinstaurer, dans le cadre du projet de loi pour la consommation, des indications géographiques qui protègeront les produits manufacturés issus dune région et qui leur assureront une visibilité et qui pourront aussi rassurer les consommateurs.
Je suis donc heureuse de voir aujourdhui que ces ambitions, pour lesquelles je me bats depuis ma prise de fonction, sont partagées et quelles aboutissent à une véritable amélioration des conditions de développement de nos entreprises !
Je veux saluer à ce titre le travail de la commission EPV et de son président M. Jean-Paul Phélippeau, leur remarquable expertise et les avis toujours pertinents qui permettent au label de rayonner aujourdhui en France et dans le monde.
Bpifrance est associée aux travaux de la commission grâce à la participation de Mme Isabelle Ginestet à qui, je crois, nous devons beaucoup dans la réalisation du projet. Ce lien doit être souligné car il montre bien que Bpifrance Investissements a une connaissance du secteur quil entend soutenir et est conscient de ses nombreux potentiels.
Enfin, je tiens aujourdhui à saluer le travail remarquable de lISM derrière le label EPV, de sa présidente, de son directeur et de ses services qui consacrent beaucoup dénergie à la promotion et à la mise en valeur du label à travers des initiatives variées et toujours réussies.
Encore une fois, je veux vous remercier pour la mise en oeuvre de ce fonds qui nous permettra daccompagner les entreprises et construire une étape supplémentaire dans le redressement économique et la réussite de la France.
Source http://www.artisanat-commerce-tourisme.gouv.fr, le 16 octobre 2013