Texte intégral
Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs,
Monsieur le Secrétaire général, merci pour le rapport que vous venez de présenter et qui démontre encore une fois l'amplitude de l'action déployée par l'OIF.
Monsieur le Président,
Je tiens à féliciter la République démocratique du Congo pour avoir accueilli avec succès à Kinshasa, le 14ème Sommet de la Francophonie.
Mesdames et Messieurs,
J'aimerais vous faire part de notre émotion, hier, à l'occasion du conseil permanent de la Francophonie lorsque M. le Secrétaire général a annoncé la réintégration du Mali sous un tonnerre d'applaudissements.
Hier après-midi, j'ai participé à l'hommage national rendu à Claude Verlon et Ghislaine Dupont. Claude et Ghislaine étaient à ce moment de leur vie, la voix de la renaissance démocratique du Mali. Où que l'on soit sur les cinq continents, c'est cette voix qui allait nous commenter, nous informer et nous faire vivre les élections législatives au Mali. C'est pour cela qu'ils ont été exécutés. Informer c'est se rapprocher de la vérité. Ghislaine et Claude, faisaient ce métier pour se rapprocher de la vérité, et c'est pour cela qu'ils ont été exécutés.
Cette exécution sans sommations nous rappelle à quel point les fondements de notre organisation sont essentiels. Pour mettre en échec le crime et le terrorisme, nous devons continuer à promouvoir les valeurs francophones de liberté, de solidarité et de fraternité. Il y a une chanson qui commence comme cela «le premier qui dit la vérité se trouve toujours sacrifié, d'abord on le tue, puis on s'habitue». Non, on ne s'y habituera jamais.
On a voulu frapper le Mali en plein coeur. Malgré l'horreur et l'indicible, le peuple malien est arrivé debout aux élections. La France est aux côtés du peuple malien et nous le resterons. Le président de la République française a décidé de maintenir des forces militaires françaises en soutien à la MINUSMA.
À Madagascar, la démocratie a connu des années sombres. C'est pourquoi le premier tour de l'élection présidentielle du 25 octobre a été accueilli comme un signal porteur d'espoir. Nous y soutenons l'OIF dans son action.
Je vous remercie, Monsieur le Secrétaire général, d'accorder une place particulière à la Centrafrique dans votre rapport. Il y a urgence. Ce pays aujourd'hui fait face à des bandes qui pillent, tuent et terrorisent les populations. La France appelle au retour de la paix, au rétablissement de l'ordre constitutionnel et à la prise en charge des besoins humanitaires générés par cette crise.
En RDC, le mouvement M23 vient d'annoncer la fin de la rébellion. J'ai une pensée particulière pour les femmes des KIVU que j'ai rencontrés à Goma et à Bukavu. La victoire de l'armée congolaise doit replacer ces femmes comme actrices de la paix. La France a toujours soutenu le rôle de la MONUSCO et a travaillé au renforcement de son mandat.
L'espoir de paix ne doit pas être déçu et il est essentiel que les États de la région oeuvrent à l'application des engagements pris à Addis-Abeba.
Pour conclure, Monsieur le Secrétaire général, j'aimerais rappeler que la jeunesse est une formidable richesse pour l'espace francophone et qu'elle doit être au coeur de l'action francophone.
Lors des jeux de la Francophonie qui se sont déroulés à Nice au début du mois de septembre et que vous avez honorés de votre présence, nous avons pu mesurer la maturité et l'esprit de responsabilité des jeunes francophones et entendre leurs préoccupations quant à l'avenir de leurs pays qu'ils souhaitent meilleur. Nous avons le devoir de donner du sens à leur rêve francophone.
Je tiens à vous remercier, Monsieur le Secrétaire général de la francophonie, d'avoir entendu l'appel des femmes lors du premier forum mondial des femmes francophones que nous avons organisé ensemble en mars dernier à Paris, et d'avoir créé le réseau des femmes francophones pour faire valoir leurs droits. Car le statut des femmes est le baromètre implacable de l'avancée démocratique des sociétés !
Je vous remercie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 novembre 2013
Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs,
Monsieur le Secrétaire général, merci pour le rapport que vous venez de présenter et qui démontre encore une fois l'amplitude de l'action déployée par l'OIF.
Monsieur le Président,
Je tiens à féliciter la République démocratique du Congo pour avoir accueilli avec succès à Kinshasa, le 14ème Sommet de la Francophonie.
Mesdames et Messieurs,
J'aimerais vous faire part de notre émotion, hier, à l'occasion du conseil permanent de la Francophonie lorsque M. le Secrétaire général a annoncé la réintégration du Mali sous un tonnerre d'applaudissements.
Hier après-midi, j'ai participé à l'hommage national rendu à Claude Verlon et Ghislaine Dupont. Claude et Ghislaine étaient à ce moment de leur vie, la voix de la renaissance démocratique du Mali. Où que l'on soit sur les cinq continents, c'est cette voix qui allait nous commenter, nous informer et nous faire vivre les élections législatives au Mali. C'est pour cela qu'ils ont été exécutés. Informer c'est se rapprocher de la vérité. Ghislaine et Claude, faisaient ce métier pour se rapprocher de la vérité, et c'est pour cela qu'ils ont été exécutés.
Cette exécution sans sommations nous rappelle à quel point les fondements de notre organisation sont essentiels. Pour mettre en échec le crime et le terrorisme, nous devons continuer à promouvoir les valeurs francophones de liberté, de solidarité et de fraternité. Il y a une chanson qui commence comme cela «le premier qui dit la vérité se trouve toujours sacrifié, d'abord on le tue, puis on s'habitue». Non, on ne s'y habituera jamais.
On a voulu frapper le Mali en plein coeur. Malgré l'horreur et l'indicible, le peuple malien est arrivé debout aux élections. La France est aux côtés du peuple malien et nous le resterons. Le président de la République française a décidé de maintenir des forces militaires françaises en soutien à la MINUSMA.
À Madagascar, la démocratie a connu des années sombres. C'est pourquoi le premier tour de l'élection présidentielle du 25 octobre a été accueilli comme un signal porteur d'espoir. Nous y soutenons l'OIF dans son action.
Je vous remercie, Monsieur le Secrétaire général, d'accorder une place particulière à la Centrafrique dans votre rapport. Il y a urgence. Ce pays aujourd'hui fait face à des bandes qui pillent, tuent et terrorisent les populations. La France appelle au retour de la paix, au rétablissement de l'ordre constitutionnel et à la prise en charge des besoins humanitaires générés par cette crise.
En RDC, le mouvement M23 vient d'annoncer la fin de la rébellion. J'ai une pensée particulière pour les femmes des KIVU que j'ai rencontrés à Goma et à Bukavu. La victoire de l'armée congolaise doit replacer ces femmes comme actrices de la paix. La France a toujours soutenu le rôle de la MONUSCO et a travaillé au renforcement de son mandat.
L'espoir de paix ne doit pas être déçu et il est essentiel que les États de la région oeuvrent à l'application des engagements pris à Addis-Abeba.
Pour conclure, Monsieur le Secrétaire général, j'aimerais rappeler que la jeunesse est une formidable richesse pour l'espace francophone et qu'elle doit être au coeur de l'action francophone.
Lors des jeux de la Francophonie qui se sont déroulés à Nice au début du mois de septembre et que vous avez honorés de votre présence, nous avons pu mesurer la maturité et l'esprit de responsabilité des jeunes francophones et entendre leurs préoccupations quant à l'avenir de leurs pays qu'ils souhaitent meilleur. Nous avons le devoir de donner du sens à leur rêve francophone.
Je tiens à vous remercier, Monsieur le Secrétaire général de la francophonie, d'avoir entendu l'appel des femmes lors du premier forum mondial des femmes francophones que nous avons organisé ensemble en mars dernier à Paris, et d'avoir créé le réseau des femmes francophones pour faire valoir leurs droits. Car le statut des femmes est le baromètre implacable de l'avancée démocratique des sociétés !
Je vous remercie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 novembre 2013