Texte intégral
Merci, Monsieur le président de l'Assemblée nationale.
Vous avez dès le début de cette séance trouvé les mots pour saluer cette très heureuse nouvelle, comme vous, Madame Ameline. Vous avez cité Daniel Larribe, Marc Féret, Thierry Dol et Pierre Legrand, que le président de la République a accueillis dès leur arrivée aujourd'hui sur le territoire national.
C'est effectivement une grande joie. D'abord pour eux, qui ont vécu cette terrible épreuve d'enfermement pendant trois ans, et qui ont su tenir. Ils ont su tenir, parce qu'ils savaient la solidarité de leur famille, parce qu'ils connaissaient la solidarité des Français, parce qu'ils connaissaient aussi la solidarité de nombreux citoyens, d'associations, qui dans leurs quartiers, dans leurs villages, dans toute la France ont manifesté en permanence leur soutien. C'est donc un immense soulagement pour la communauté nationale.
En ce moment, je voudrais avoir une pensée avec vous pour le père de Philippe Verdon dont le corps a été retrouvé en plein désert, exécuté par le groupe terroriste qui le détenait. Lui, ne revient pas. La solidarité nationale doit aussi s'exprimer à l'égard de cette famille dans la douleur.
Madame la députée, vous avez salué le travail de tous. Vous avez eu raison, et je vous en remercie. Vous savez que chaque jour, le président de la République, et je peux en témoigner ici, s'est préoccupé du sort de nos compatriotes détenus en otages. Avec les membres du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, les services, ceux de l'ensemble de nos services, de Matignon bien sûr, tous étaient mobilisés en permanence, avec le même objectif : c'était leur liberté. Je voudrais saluer le travail discret, courageux, dangereux de tous ceux qui ont été au contact pour essayer de tout faire pour la liberté de nos otages. Je voudrais les remercier au nom de la France.
Et puis, je crois que ceux qui craignaient, et il y avait des raisons de craindre, que l'intervention française au Mali, qui s'inscrivait dans une volonté de redonner sa souveraineté pleine et entière à ce pays, dans un processus démocratique qui est largement en cours et qui est réussi, que cela mette en péril la vie des otages. Eh bien je crois qu'on peut dire aujourd'hui que cette intervention a déstabilisé ceux qui pensaient tout se permettre. Et je crois que cette fermeté, cet engagement a permis dans cette région, au président du Niger, de jouer pleinement son rôle. C'est un ami et c'est un allié sincère et fiable de la France. Le rôle du Niger et des autorités du Niger pour libérer nos compatriotes détenus en otages a été remarquable. Et je voudrais ici devant la représentation nationale lui exprimer, au président Issoufou, la reconnaissance de la France.
Mais vous l'avez dit, notre tâche ne s'arrête pas là. Après la libération de Daniel Larribe, Marc Féret, Thierry Dol et Pierre Legrand, qui retrouvent en cet instant leurs familles, et vous imaginez leur bonheur, elles qui n'ont jamais renoncé, qui n'ont jamais désespéré, mes pensées vont aussi à Serge Lazarevic et Gilberto Rodrigues-Léal, tous deux enlevés au Mali ; à Françis Collomp, enlevé au Nigeria, à Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, qui faisaient leur métier de journaliste en Syrie, eh bien pour eux aussi, pour elles aussi, pour ces personnes encore détenues, notre engagement est total, celui du président de la République, de tout le gouvernement, de toutes les autorités françaises. Et je le sais, aussi de toute la représentation nationale. Cet engagement, cette détermination à obtenir leur liberté est totale !
Source http://www.gouvernement.fr, le 15 novembre 2013
Vous avez dès le début de cette séance trouvé les mots pour saluer cette très heureuse nouvelle, comme vous, Madame Ameline. Vous avez cité Daniel Larribe, Marc Féret, Thierry Dol et Pierre Legrand, que le président de la République a accueillis dès leur arrivée aujourd'hui sur le territoire national.
C'est effectivement une grande joie. D'abord pour eux, qui ont vécu cette terrible épreuve d'enfermement pendant trois ans, et qui ont su tenir. Ils ont su tenir, parce qu'ils savaient la solidarité de leur famille, parce qu'ils connaissaient la solidarité des Français, parce qu'ils connaissaient aussi la solidarité de nombreux citoyens, d'associations, qui dans leurs quartiers, dans leurs villages, dans toute la France ont manifesté en permanence leur soutien. C'est donc un immense soulagement pour la communauté nationale.
En ce moment, je voudrais avoir une pensée avec vous pour le père de Philippe Verdon dont le corps a été retrouvé en plein désert, exécuté par le groupe terroriste qui le détenait. Lui, ne revient pas. La solidarité nationale doit aussi s'exprimer à l'égard de cette famille dans la douleur.
Madame la députée, vous avez salué le travail de tous. Vous avez eu raison, et je vous en remercie. Vous savez que chaque jour, le président de la République, et je peux en témoigner ici, s'est préoccupé du sort de nos compatriotes détenus en otages. Avec les membres du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, les services, ceux de l'ensemble de nos services, de Matignon bien sûr, tous étaient mobilisés en permanence, avec le même objectif : c'était leur liberté. Je voudrais saluer le travail discret, courageux, dangereux de tous ceux qui ont été au contact pour essayer de tout faire pour la liberté de nos otages. Je voudrais les remercier au nom de la France.
Et puis, je crois que ceux qui craignaient, et il y avait des raisons de craindre, que l'intervention française au Mali, qui s'inscrivait dans une volonté de redonner sa souveraineté pleine et entière à ce pays, dans un processus démocratique qui est largement en cours et qui est réussi, que cela mette en péril la vie des otages. Eh bien je crois qu'on peut dire aujourd'hui que cette intervention a déstabilisé ceux qui pensaient tout se permettre. Et je crois que cette fermeté, cet engagement a permis dans cette région, au président du Niger, de jouer pleinement son rôle. C'est un ami et c'est un allié sincère et fiable de la France. Le rôle du Niger et des autorités du Niger pour libérer nos compatriotes détenus en otages a été remarquable. Et je voudrais ici devant la représentation nationale lui exprimer, au président Issoufou, la reconnaissance de la France.
Mais vous l'avez dit, notre tâche ne s'arrête pas là. Après la libération de Daniel Larribe, Marc Féret, Thierry Dol et Pierre Legrand, qui retrouvent en cet instant leurs familles, et vous imaginez leur bonheur, elles qui n'ont jamais renoncé, qui n'ont jamais désespéré, mes pensées vont aussi à Serge Lazarevic et Gilberto Rodrigues-Léal, tous deux enlevés au Mali ; à Françis Collomp, enlevé au Nigeria, à Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, qui faisaient leur métier de journaliste en Syrie, eh bien pour eux aussi, pour elles aussi, pour ces personnes encore détenues, notre engagement est total, celui du président de la République, de tout le gouvernement, de toutes les autorités françaises. Et je le sais, aussi de toute la représentation nationale. Cet engagement, cette détermination à obtenir leur liberté est totale !
Source http://www.gouvernement.fr, le 15 novembre 2013