Texte intégral
Monsieur le Député,
Je vous remercie beaucoup de votre question. Nous avons participé, avec M. Philippe Martin et avec M. Pascal Canfin, ministre chargé du développement, à la conférence sur le climat à Varsovie.
Il y a beaucoup de déception par rapport à un résultat idéal mais nous pensons, avec M. Canfin et M. Martin, qu'il y a tout de même un certain nombre de choses, trop limitées je vous le concède, qui ont été acquises :
- il faudra, au début 2015, que les différents pays communiquent leur contribution à la réduction des gaz à effet de serre ;
- on a avancé sur le fonds d'adaptation ;
- on a avancé sur la compensation des dommages ;
- on a avancé aussi sur ce qui concerne les forêts.
Mais je vous rejoins tout à fait en disant que ce n'est pas suffisant.
Comme vous l'avez souligné, c'est la France qui va recevoir l'ensemble des pays du monde en 2015 et qui va avoir, Mesdames et Messieurs les Députés, cette tâche extraordinairement difficile et extraordinairement importante d'essayer de bâtir un accord universel qui permette de bloquer la hausse de la température au-delà de 2%.
Bien sûr, il faudra entraîner l'Europe mais cela ne suffira pas. En effet, la difficulté ne réside pas par rapport aux autres pays d'Europe mais par rapport à un certain nombre de pays que vous connaissez : en particulier des pays en développement et des pays menacés de catastrophes climatiques comme celle d'être recouverts par les eaux. Il faudra donc tous nous mobiliser.
Je compte, Mesdames et Messieurs les Députés, avec mes collègues, sur vous tous pour faire en sorte que la France accueille la grande conférence climat de 2015 dans des conditions exemplaires. Nous ne pouvons pas échouer car c'est la condition même de la survie de l'humanité qui est en cause et cela se jouera à Paris en décembre 2015.
source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 novembre 2013