Texte intégral
Monsieur le Député,
Votre question porte sur deux aspects en particulier.
Tout d'abord, s'agissant de l'information, le gouvernement et les commissions compétentes - commission des affaires étrangères, commission de la défense, à travers leur président - sont évidemment parfaitement d'accord pour fournir toutes les informations. Le ministre de la défense et moi-même, nous nous sommes rendus à plusieurs reprises devant ces commissions. Le Premier ministre a reçu à Matignon les responsables principaux du Parlement.
Votre demande porte sur une question tout à fait spécifique qui est de pouvoir constituer une mission en application du 4è alinéa de l'article 145 de notre règlement. Il se trouve que les autres procédures permettent parfaitement de répondre et permettent aussi, le cas échéant, aux parlementaires de se rendre en Centrafrique. Dans ces circonstances, la conférence des présidents n'a pas estimé nécessaire d'avoir recours à cet article 145.
Sur le fond, qui est essentiel, il y a exactement un mois, il existait en Centrafrique un risque imminent d'embrasement et de désastre humanitaire. Dans ces circonstances, la question qui était posée aux autorités françaises était de savoir si nous allions détourner le regard, laisser faire les massacres ou intervenir. Le président de la République a pris ses responsabilités en envoyant là-bas 1.600 hommes et nous assumons cette décision.
L'intervention, complétée bien sûr par la présence à terme de 6.000 Africains, a un triple objectif : sécuritaire, humanitaire et de transition politique. Demain aura lieu à N'Djamena une réunion sur toutes ces questions. Le gouvernement français est à la fois à votre disposition, mais il assume ses responsabilités. Dans le monde entier, on est en train d'applaudir ce que fait la France et je ne voudrais pas que ce soit en France que son action soit contestée.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 janvier 2014
Votre question porte sur deux aspects en particulier.
Tout d'abord, s'agissant de l'information, le gouvernement et les commissions compétentes - commission des affaires étrangères, commission de la défense, à travers leur président - sont évidemment parfaitement d'accord pour fournir toutes les informations. Le ministre de la défense et moi-même, nous nous sommes rendus à plusieurs reprises devant ces commissions. Le Premier ministre a reçu à Matignon les responsables principaux du Parlement.
Votre demande porte sur une question tout à fait spécifique qui est de pouvoir constituer une mission en application du 4è alinéa de l'article 145 de notre règlement. Il se trouve que les autres procédures permettent parfaitement de répondre et permettent aussi, le cas échéant, aux parlementaires de se rendre en Centrafrique. Dans ces circonstances, la conférence des présidents n'a pas estimé nécessaire d'avoir recours à cet article 145.
Sur le fond, qui est essentiel, il y a exactement un mois, il existait en Centrafrique un risque imminent d'embrasement et de désastre humanitaire. Dans ces circonstances, la question qui était posée aux autorités françaises était de savoir si nous allions détourner le regard, laisser faire les massacres ou intervenir. Le président de la République a pris ses responsabilités en envoyant là-bas 1.600 hommes et nous assumons cette décision.
L'intervention, complétée bien sûr par la présence à terme de 6.000 Africains, a un triple objectif : sécuritaire, humanitaire et de transition politique. Demain aura lieu à N'Djamena une réunion sur toutes ces questions. Le gouvernement français est à la fois à votre disposition, mais il assume ses responsabilités. Dans le monde entier, on est en train d'applaudir ce que fait la France et je ne voudrais pas que ce soit en France que son action soit contestée.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 janvier 2014