Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
J'ai reçu, pour un entretien et un déjeuner de travail, le ministre géorgien des Affaires étrangères que j'accueille avec un très grand plaisir ici à Paris. Nous nous étions vus récemment à Washington à l'occasion d'une réunion sur les problèmes du Caucase. Nous avons repris et approfondi la conversation qui avait commencée à ce moment-là. Nous avons fait le point des relations bilatérales entre nos deux pays.
Nos relations politiques sont excellentes, il y a des perspectives de voyages. Nos relations économiques sont bonnes mais nous voulons les intensifier et nous avons regardé concrètement comment les intensifier et dans quel domaine précis. Nous avons également parlé des relations culturelles qui ont une grande importance déjà, et qui sont appelées à se développer.
Nous avons longuement parlé, échangé nos analyses et nos réflexions sur la situation générale dans le Caucase. Nous avons notamment examiné ce que la France peut faire pour être utile à la solution des problèmes qui existent encore dans cette région, à l'amélioration des relations entre les pays de la région qui ont des problèmes entre eux, au développement de la coopération. Je suis absolument d'accord avec mon collègue géorgien pour penser qu'il y a là un domaine où la diplomatie française peut apporter quelque chose de très utile à condition que les pays concernés le souhaitent et le demandent. Mais, je crois que c'est le cas. Nous avons donc réfléchi dans cette perspective et vous en verrez les développements.
Pour des raisons d'actualité évidentes, nous avons également fait le point de la situation au Kosovo. J'ai eu l'occasion d'expliquer à mon collègue géorgien la teneur des entretiens que j'ai eus ce matin avec M. Talbott qui est venu à Paris pour informer le président et moi-même de l'état de ses discussions et du point que j'ai fait après avec M. Fischer qui m'a téléphoné pour, lui aussi, nous dire où il en était de son côté.
Je souhaite que cette rencontre franco-géorgienne d'aujourd'hui marque une véritable intensification de notre coopération que je place, je le répète, à la fois sous un signe bilatéral et régional..
Q - M. Chirac se rend-il toujours dans le Caucase ? Sa visite est-elle toujours d'actualité ?
Le président de la République avait dû reporter un voyage qui avait été envisagé mais cela reste pour lui tout à fait d'actualité. Il n'a pas du tout changé d'avis, il a toujours l'intention d'y aller. Une invitation a d'ailleurs été réitérée par le ministre au nom du président Chevarnadze et j'ai confirmé que la réponse était tout à fait positive. Comme vous l'avez entendu, le ministre m'a également invité à me rendre en Géorgie. Le principe reste tout à fait acquis, simplement, il est difficile de faire des projets plus précis en ce moment compte tenu de l'actualité.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 mai 1999)
J'ai reçu, pour un entretien et un déjeuner de travail, le ministre géorgien des Affaires étrangères que j'accueille avec un très grand plaisir ici à Paris. Nous nous étions vus récemment à Washington à l'occasion d'une réunion sur les problèmes du Caucase. Nous avons repris et approfondi la conversation qui avait commencée à ce moment-là. Nous avons fait le point des relations bilatérales entre nos deux pays.
Nos relations politiques sont excellentes, il y a des perspectives de voyages. Nos relations économiques sont bonnes mais nous voulons les intensifier et nous avons regardé concrètement comment les intensifier et dans quel domaine précis. Nous avons également parlé des relations culturelles qui ont une grande importance déjà, et qui sont appelées à se développer.
Nous avons longuement parlé, échangé nos analyses et nos réflexions sur la situation générale dans le Caucase. Nous avons notamment examiné ce que la France peut faire pour être utile à la solution des problèmes qui existent encore dans cette région, à l'amélioration des relations entre les pays de la région qui ont des problèmes entre eux, au développement de la coopération. Je suis absolument d'accord avec mon collègue géorgien pour penser qu'il y a là un domaine où la diplomatie française peut apporter quelque chose de très utile à condition que les pays concernés le souhaitent et le demandent. Mais, je crois que c'est le cas. Nous avons donc réfléchi dans cette perspective et vous en verrez les développements.
Pour des raisons d'actualité évidentes, nous avons également fait le point de la situation au Kosovo. J'ai eu l'occasion d'expliquer à mon collègue géorgien la teneur des entretiens que j'ai eus ce matin avec M. Talbott qui est venu à Paris pour informer le président et moi-même de l'état de ses discussions et du point que j'ai fait après avec M. Fischer qui m'a téléphoné pour, lui aussi, nous dire où il en était de son côté.
Je souhaite que cette rencontre franco-géorgienne d'aujourd'hui marque une véritable intensification de notre coopération que je place, je le répète, à la fois sous un signe bilatéral et régional..
Q - M. Chirac se rend-il toujours dans le Caucase ? Sa visite est-elle toujours d'actualité ?
Le président de la République avait dû reporter un voyage qui avait été envisagé mais cela reste pour lui tout à fait d'actualité. Il n'a pas du tout changé d'avis, il a toujours l'intention d'y aller. Une invitation a d'ailleurs été réitérée par le ministre au nom du président Chevarnadze et j'ai confirmé que la réponse était tout à fait positive. Comme vous l'avez entendu, le ministre m'a également invité à me rendre en Géorgie. Le principe reste tout à fait acquis, simplement, il est difficile de faire des projets plus précis en ce moment compte tenu de l'actualité.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 mai 1999)