Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous avez très bien défini la situation et quelle était la position des autorités françaises. Il y a eu des élections en juillet dernier, avec une participation très importante. C'est le parti du Premier ministre qui l'a emporté, mais de peu. À la suite de cela, il y a eu toute une série de troubles. Il ne nous appartient pas bien sûr de nous substituer au processus électoral mais nous avons appelé à la seule bonne solution nous semble-t-il, c'est-à-dire une négociation qui ne remplace pas le processus démocratique mais qui permette une stabilité dans ce pays qui en a bien besoin.
S'agissant des responsables de l'opposition, la position du gouvernement français rejoint exactement la vôtre. Hier, ils ont été entendus par le procureur de la Cour de Phnom Penh et je dois dire, au nom du gouvernement de la République et, j'en suis sûr, au nom de vous toutes et vous tous que le gouvernement français est extrêmement attentif à ce qui sera décidé. Nous pensons qu'il n'y a pas d'autre solution que la prise en compte des mécanismes démocratiques et tout ce qui irait dans le sens d'un affrontement, en particulier de la part du régime, ne pourrait pas trouver notre soutien.
Je me résume, nous sommes aux côtés du peuple cambodgien compte tenu de toute une série de raisons que vous avez très bien rappelée dans votre question : la culture, l'histoire, toute une série d'engagements en commun nous lient. Nous ne laisserons pas tomber le peuple cambodgien et nous appelons à une négociation pour apaiser un climat qui est beaucoup trop tendu.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 janvier 2014