Texte intégral
Mise au point d'Alain Richard ce soir sur FRANCE INFO. Le porte- avions français est bien entier, et s'il n'est pas opérationnel, d'autres forces militaires le sont. Le ministre de la Défense a tenu à le rappeler après l'ironie de Valéry Giscard d'Estaing, hier, à l'Assemblée Nationale, et ses propos sur le demi porte-avions dont disposerait la France. En réponse, M. le ministre, assurez-vous que la France tiendra sa place ?
Sur ce point concret, de la disponibilité du porte avions, la réalité est que le Charles de Gaulle est disponible dans un délai de quelques semaines. Chacun sait et notamment le président Giscard d'Estaing, que quand se présente une crise internationale qui peut justifier l'emploi d'une force majeure comme celle-là, cette crise se développe et ne se conclut pas avant plusieurs semaines. Donc, il y a des délais, mais ces délais sont dans le cadre de la gestion d'une crise. Par ailleurs, nous avons une action aérienne possible dans des délais très courts, à partir d'autres bases que le porte avions.
Jean-Pierre Chevènement, lors du même débat, a déploré une nouvelle fois la suppression du service militaire. Alors, cette réflexion ajoutée à celle de Valéry Giscard d'Estaing, donne l'impression que la France n'est pas prête militairement. Est-ce que vous démentez ?
Sur la question du service militaire, je crois au contraire, et Jean-Pierre Chevènement s'en souvient aussi bien que moi, que la décision de passer à une défense beaucoup plus mobile et beaucoup plus rapide dans sa mise en action date d'il y a quelques années et les circonstances, que nous vivons aujourd'hui, indiquent bien que c'est d'abord des forces très aptes à la projection qui doivent être déployées et donc cela ne peut pas être une armée de conscription. En ce qui concerne la défense du territoire, nous avons une autre formule qui remplace, d'une certaine façon, l'ancienne formule du service national, c'est la possibilité pour des citoyens civils de servir comme réservistes pour des périodes brèves, mais avec un bon entraînement et nous sommes en train de développer cette réserve opérationnelle.
En cas d'action militaire des Etats-Unis, quelle sera la place de la France et pourquoi est-ce que le rôle de la France n'est pas aussi important que semble être celui de la Grande-Bretagne ?
Vous avez raison de dire " semble " puisque les décisions ne sont pas prises. Ce qu'il faut rappeler tout simplement, c'est que les forces de la France et de la Grande-Bretagne sont de niveau équivalent et suivant les propositions de participation qui seront faites par nos partenaires américains qui, je le sais, sont en train d'y réfléchir, notre contribution peut être tout à fait de même niveau.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 8 octobre 2001)
Sur ce point concret, de la disponibilité du porte avions, la réalité est que le Charles de Gaulle est disponible dans un délai de quelques semaines. Chacun sait et notamment le président Giscard d'Estaing, que quand se présente une crise internationale qui peut justifier l'emploi d'une force majeure comme celle-là, cette crise se développe et ne se conclut pas avant plusieurs semaines. Donc, il y a des délais, mais ces délais sont dans le cadre de la gestion d'une crise. Par ailleurs, nous avons une action aérienne possible dans des délais très courts, à partir d'autres bases que le porte avions.
Jean-Pierre Chevènement, lors du même débat, a déploré une nouvelle fois la suppression du service militaire. Alors, cette réflexion ajoutée à celle de Valéry Giscard d'Estaing, donne l'impression que la France n'est pas prête militairement. Est-ce que vous démentez ?
Sur la question du service militaire, je crois au contraire, et Jean-Pierre Chevènement s'en souvient aussi bien que moi, que la décision de passer à une défense beaucoup plus mobile et beaucoup plus rapide dans sa mise en action date d'il y a quelques années et les circonstances, que nous vivons aujourd'hui, indiquent bien que c'est d'abord des forces très aptes à la projection qui doivent être déployées et donc cela ne peut pas être une armée de conscription. En ce qui concerne la défense du territoire, nous avons une autre formule qui remplace, d'une certaine façon, l'ancienne formule du service national, c'est la possibilité pour des citoyens civils de servir comme réservistes pour des périodes brèves, mais avec un bon entraînement et nous sommes en train de développer cette réserve opérationnelle.
En cas d'action militaire des Etats-Unis, quelle sera la place de la France et pourquoi est-ce que le rôle de la France n'est pas aussi important que semble être celui de la Grande-Bretagne ?
Vous avez raison de dire " semble " puisque les décisions ne sont pas prises. Ce qu'il faut rappeler tout simplement, c'est que les forces de la France et de la Grande-Bretagne sont de niveau équivalent et suivant les propositions de participation qui seront faites par nos partenaires américains qui, je le sais, sont en train d'y réfléchir, notre contribution peut être tout à fait de même niveau.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 8 octobre 2001)