Texte intégral
La ministre des affaires sociales et de la santé et la ministre de lenseignement supérieur et de la recherche ont présenté une communication relative au 3ème plan cancer.
Les cancers demeurent la première cause de mortalité en France, entraînant 148 000 décès par an. Chaque année, 355 000 de nos concitoyens apprennent quils sont atteints dun cancer.
Ce 3ème Plan cancer, qui couvre la période 2014-2019, et a été présenté par le Président de la République lors des rencontres de lInstitut national du cancer (INCa), est laboutissement dun travail collectif issu à la fois du rapport du Professeur Jean-Paul Vernant et de cinq groupes de travail composés dexperts, scientifiques, médecins, professionnels et associations de malades, pilotés par le ministère des affaires sociales et de la santé et le ministère de lenseignement supérieur et de la recherche, en association étroite avec linstitut national du cancer.
Partie intégrante de la stratégie nationale de santé et de lagenda stratégique pour la recherche, le transfert et linnovation France Europe 2020, le nouveau Plan cancer marque un tournant dans la lutte contre les inégalités et les pertes de chance, en fixant trois objectifs principaux : guérir plus de personnes malades ; préserver la continuité et la qualité de vie des personnes atteintes ; investir dans la prévention et la recherche pour réduire le nombre de cancers et leur impact dans les années à venir.
Lambition première du Plan est de guérir plus de personnes malades, en favorisant des diagnostics précoces et en garantissant laccès de tous à une médecine de qualité. La lutte contre les inégalités en santé est au cur des mesures nouvelles de prévention et de dépistage. Au-delà de lamélioration des soins et des pratiques médicales, le Plan cancer propose une prise en charge globale de la personne dans le cadre dun parcours de soins coordonné. Il créé aussi les outils pour conduire un combat pour la vie, en permettant aux personnes qui sont frappées ou qui ont été frappées par le cancer de poursuivre leur scolarité, de bénéficier daménagements dans leur vie professionnelle ou dans leur accès à lemploi et de simplement conserver ou retrouver les conditions dune vie normale. Ce combat pour la vie se mène pendant et après le cancer. Ce plan entend lutter contre tout ce qui pourrait ramener ceux qui ont vaincu la maladie à leur statut dancien malade. A ce titre, le Plan institue un véritable « droit à loubli » dans laccès à lemprunt pour les malades guéris : avant la fin 2015, les personnes qui ont eu un cancer dans lenfance ou ladolescence, ainsi que les anciens malades dont les données scientifiques confirment la guérison nauront plus à déclarer quils ont eu un cancer.
Le Plan entend également marquer un pas décisif pour faire reculer le tabagisme, responsable à lui seul de près dun tiers des décès par cancer. Cest pourquoi la présentation du Plan cancer saccompagne du lancement dun Programme national de réduction du tabagisme, destiné à dissuader lentrée dans le tabac, notamment des jeunes, et à aider les fumeurs à sarrêter. Son contenu sera présenté par la ministre des affaires sociales et de la santé dici cet été. Enfin, il investit dans la médecine personnalisée et la recherche comme levier majeur de la lutte contre les cancers, afin daccélérer les progrès et linnovation au bénéfice des malades.
Ce troisième Plan cancer montre la volonté du Gouvernement damplifier la lutte contre les cancers par des mesures concrètes et un engagement coordonné de tous ses acteurs.Dès aujourdhui, tous les ministres concernés sengagent dans la mise en uvre et le suivi de ce plan, dont la coordination sera assurée par lINCa.
Les cancers demeurent la première cause de mortalité en France, entraînant 148 000 décès par an. Chaque année, 355 000 de nos concitoyens apprennent quils sont atteints dun cancer.
Ce 3ème Plan cancer, qui couvre la période 2014-2019, et a été présenté par le Président de la République lors des rencontres de lInstitut national du cancer (INCa), est laboutissement dun travail collectif issu à la fois du rapport du Professeur Jean-Paul Vernant et de cinq groupes de travail composés dexperts, scientifiques, médecins, professionnels et associations de malades, pilotés par le ministère des affaires sociales et de la santé et le ministère de lenseignement supérieur et de la recherche, en association étroite avec linstitut national du cancer.
Partie intégrante de la stratégie nationale de santé et de lagenda stratégique pour la recherche, le transfert et linnovation France Europe 2020, le nouveau Plan cancer marque un tournant dans la lutte contre les inégalités et les pertes de chance, en fixant trois objectifs principaux : guérir plus de personnes malades ; préserver la continuité et la qualité de vie des personnes atteintes ; investir dans la prévention et la recherche pour réduire le nombre de cancers et leur impact dans les années à venir.
Lambition première du Plan est de guérir plus de personnes malades, en favorisant des diagnostics précoces et en garantissant laccès de tous à une médecine de qualité. La lutte contre les inégalités en santé est au cur des mesures nouvelles de prévention et de dépistage. Au-delà de lamélioration des soins et des pratiques médicales, le Plan cancer propose une prise en charge globale de la personne dans le cadre dun parcours de soins coordonné. Il créé aussi les outils pour conduire un combat pour la vie, en permettant aux personnes qui sont frappées ou qui ont été frappées par le cancer de poursuivre leur scolarité, de bénéficier daménagements dans leur vie professionnelle ou dans leur accès à lemploi et de simplement conserver ou retrouver les conditions dune vie normale. Ce combat pour la vie se mène pendant et après le cancer. Ce plan entend lutter contre tout ce qui pourrait ramener ceux qui ont vaincu la maladie à leur statut dancien malade. A ce titre, le Plan institue un véritable « droit à loubli » dans laccès à lemprunt pour les malades guéris : avant la fin 2015, les personnes qui ont eu un cancer dans lenfance ou ladolescence, ainsi que les anciens malades dont les données scientifiques confirment la guérison nauront plus à déclarer quils ont eu un cancer.
Le Plan entend également marquer un pas décisif pour faire reculer le tabagisme, responsable à lui seul de près dun tiers des décès par cancer. Cest pourquoi la présentation du Plan cancer saccompagne du lancement dun Programme national de réduction du tabagisme, destiné à dissuader lentrée dans le tabac, notamment des jeunes, et à aider les fumeurs à sarrêter. Son contenu sera présenté par la ministre des affaires sociales et de la santé dici cet été. Enfin, il investit dans la médecine personnalisée et la recherche comme levier majeur de la lutte contre les cancers, afin daccélérer les progrès et linnovation au bénéfice des malades.
Ce troisième Plan cancer montre la volonté du Gouvernement damplifier la lutte contre les cancers par des mesures concrètes et un engagement coordonné de tous ses acteurs.Dès aujourdhui, tous les ministres concernés sengagent dans la mise en uvre et le suivi de ce plan, dont la coordination sera assurée par lINCa.