Texte intégral
Monsieur le Président de Fer de France, cher Pierre Mongin,
Mesdames et Messieurs,
La filière ferroviaire française est indissociable de notre excellence et de notre image dans le monde.
La France apporte son savoir-faire et sa capacité d'innovation sur tous les continents et dans tous les métiers (ingénierie, construction, matériel, exploitation).
C'est le cas sur le chantier de LGV Tanger-Rabat, où j'ai pu apprécier en avril 2013 le remarquable travail mené par les équipes de la SNCF.
C'est le cas au Maroc, où a notamment été inauguré fin 2012 le tramway de Casablanca par la RATP et ALSTOM.
Nous avons même réintroduit le tramway en Amérique du Sud, que ce soit en Colombie, où d'ici la fin de l'année roulera le tramway français construit par Lohr, ou en Equateur, où le prêt de plus de 90 M que j'avais accordé fin 2012 à la ville de Cuenca a permis à Artelia et à Alstom d'être sélectionnés.
Et pour ce qui est des nouveaux marchés européens, Systra pilote le programme de rénovation et d'extension du métro de Bakou en Azerbaïdjan, où je me suis rendue en novembre 2013, et Translohr a signé un MOU pour le tram de Gandja.
Nous devons renforcer cette présence française à l'international dans un contexte de baisse annoncée de la commande publique en France pour maintenir nos emplois
Malgré le dynamisme du marché des transports urbains, et en dépit des exportations mondiales en croissance annuelle moyenne de 10%, la France a perdu des parts de marché.
Sur les exportations de matériel par exemple. La France était le 3ème exportateur mondial avec 8,1% de parts de marchés en 2002. Elle est passée à la 5ème place en 2007 avec 6,4%, puis à la 9ème en 2012 avec seulement 3,4%.
Or mon Ministère estime à plus de 11 Md d'ici 10 ans le potentiel d'export de la filière française. Il a recensé plus d'une centaine de projets dans le monde sur lesquels les entreprises françaises sont positionnées.
C'est pourquoi je nous fixe collectivement un objectif ambitieux, mais à la portée de notre savoir-faire et en phase avec la progression du marché mondial : la filière doit exporter 1.1 Md en 2017, soit une hausse de 30%.
Il nous est donc indispensable de nous unir pour renforcer notre présence dans le monde La filière l'a fait à l'automne 2012 en créant Fer de France qui regroupe désormais tous les grands acteurs français de la filière
Quant à mon Ministère, il continuera de vous faire bénéficier de ses aides financières à l'export (FASEP, RPE, COFACE) et de l'appui de ses services économiques à l'étranger.
Aujourd'hui, nous franchissons une étape de plus avec cette convention qui officialise la collaboration entre Fer de France et Ubifrance pour aider les PME à l'export.
Je salue le remarquable travail d'ores-et-déjà mené pour préparer le salon Innotrans de septembre 2014, concevoir un site internet de la filière ferroviaire à l'export et mettre en place un « plateau technique export » afin d'aider les PME de la filière à répondre aux appels d'offre internationaux.
L'Etat, au travers des investissements d'avenir, y apportera son soutien financier à hauteur de 600KE.
Il nous faut également renforcer les synergies entre les acteurs de la filière ferroviaire et les autres acteurs de la ville durable au sens large.
L'offre ferroviaire française est d'ores et déjà intégrée, incluant ingénierie, construction, matériel, services.
Il lui revient d'assumer pleinement son rôle de tête-de-pont pour notre offre commerciale en matière de ville durable et devenir un élément structurant pour la mobilité urbaine de demain.
Depuis un an et demi, je transforme peu à peu la « ville durable » en centre de gravité de notre offre commerciale urbaine.
Regroupée sous la bannière « Vivapolis », emmenée avec énergie par notre fédératrice Michèle Pappalardo, précédée par des simulateurs virtuels, que ce soit à Astana au Kazakhstan ou à Santiago du Chili, la « ville durable » et ses nombreux métiers veulent faire du secteur ferroviaire leur tête de pont. Le ferroviaire s'affirme de plus en plus comme un élément essentiel de la ville non polluante, comme un vecteur incontournable de sa mobilité.
A votre filière de se placer en tête de ce mouvement en direction des villes durables du monde.
Le secteur ferroviaire doit tout naturellement nous y aider, en continuant sur sa voie mais aussi en se rapprochant des autres acteurs de la ville durable, afin que nous allions le plus unis possible sur les marchés mondiaux.
Source http://www.commerce-exterieur.gouv.fr, le 24 mars 2014
Mesdames et Messieurs,
La filière ferroviaire française est indissociable de notre excellence et de notre image dans le monde.
La France apporte son savoir-faire et sa capacité d'innovation sur tous les continents et dans tous les métiers (ingénierie, construction, matériel, exploitation).
C'est le cas sur le chantier de LGV Tanger-Rabat, où j'ai pu apprécier en avril 2013 le remarquable travail mené par les équipes de la SNCF.
C'est le cas au Maroc, où a notamment été inauguré fin 2012 le tramway de Casablanca par la RATP et ALSTOM.
Nous avons même réintroduit le tramway en Amérique du Sud, que ce soit en Colombie, où d'ici la fin de l'année roulera le tramway français construit par Lohr, ou en Equateur, où le prêt de plus de 90 M que j'avais accordé fin 2012 à la ville de Cuenca a permis à Artelia et à Alstom d'être sélectionnés.
Et pour ce qui est des nouveaux marchés européens, Systra pilote le programme de rénovation et d'extension du métro de Bakou en Azerbaïdjan, où je me suis rendue en novembre 2013, et Translohr a signé un MOU pour le tram de Gandja.
Nous devons renforcer cette présence française à l'international dans un contexte de baisse annoncée de la commande publique en France pour maintenir nos emplois
Malgré le dynamisme du marché des transports urbains, et en dépit des exportations mondiales en croissance annuelle moyenne de 10%, la France a perdu des parts de marché.
Sur les exportations de matériel par exemple. La France était le 3ème exportateur mondial avec 8,1% de parts de marchés en 2002. Elle est passée à la 5ème place en 2007 avec 6,4%, puis à la 9ème en 2012 avec seulement 3,4%.
Or mon Ministère estime à plus de 11 Md d'ici 10 ans le potentiel d'export de la filière française. Il a recensé plus d'une centaine de projets dans le monde sur lesquels les entreprises françaises sont positionnées.
C'est pourquoi je nous fixe collectivement un objectif ambitieux, mais à la portée de notre savoir-faire et en phase avec la progression du marché mondial : la filière doit exporter 1.1 Md en 2017, soit une hausse de 30%.
Il nous est donc indispensable de nous unir pour renforcer notre présence dans le monde La filière l'a fait à l'automne 2012 en créant Fer de France qui regroupe désormais tous les grands acteurs français de la filière
Quant à mon Ministère, il continuera de vous faire bénéficier de ses aides financières à l'export (FASEP, RPE, COFACE) et de l'appui de ses services économiques à l'étranger.
Aujourd'hui, nous franchissons une étape de plus avec cette convention qui officialise la collaboration entre Fer de France et Ubifrance pour aider les PME à l'export.
Je salue le remarquable travail d'ores-et-déjà mené pour préparer le salon Innotrans de septembre 2014, concevoir un site internet de la filière ferroviaire à l'export et mettre en place un « plateau technique export » afin d'aider les PME de la filière à répondre aux appels d'offre internationaux.
L'Etat, au travers des investissements d'avenir, y apportera son soutien financier à hauteur de 600KE.
Il nous faut également renforcer les synergies entre les acteurs de la filière ferroviaire et les autres acteurs de la ville durable au sens large.
L'offre ferroviaire française est d'ores et déjà intégrée, incluant ingénierie, construction, matériel, services.
Il lui revient d'assumer pleinement son rôle de tête-de-pont pour notre offre commerciale en matière de ville durable et devenir un élément structurant pour la mobilité urbaine de demain.
Depuis un an et demi, je transforme peu à peu la « ville durable » en centre de gravité de notre offre commerciale urbaine.
Regroupée sous la bannière « Vivapolis », emmenée avec énergie par notre fédératrice Michèle Pappalardo, précédée par des simulateurs virtuels, que ce soit à Astana au Kazakhstan ou à Santiago du Chili, la « ville durable » et ses nombreux métiers veulent faire du secteur ferroviaire leur tête de pont. Le ferroviaire s'affirme de plus en plus comme un élément essentiel de la ville non polluante, comme un vecteur incontournable de sa mobilité.
A votre filière de se placer en tête de ce mouvement en direction des villes durables du monde.
Le secteur ferroviaire doit tout naturellement nous y aider, en continuant sur sa voie mais aussi en se rapprochant des autres acteurs de la ville durable, afin que nous allions le plus unis possible sur les marchés mondiaux.
Source http://www.commerce-exterieur.gouv.fr, le 24 mars 2014