Texte intégral
Je me réjouis d'apprendre que les laboratoires pharmaceutiques ont dû renoncer au procès qu'ils avaient intenté au gouvernement d'Afrique du Sud, à propos de la loi adoptée par ce pays, favorisant les médicaments génériques anti-sida. C'est une belle victoire du droit universel de se soigner, contre la dictature du profit.
Victoire, d'abord, du gouvernement et du peuple sud-africains.
Victoire, aussi, de tous ceux qui, partout dans le monde, se sont mobilisés. Le PCF, qui avait pris l'initiative d'une pétition mondiale est fier d'avoir contribué à cette mobilisation. C'est probablement la première fois qu'un cartel industriel d'une telle puissance - il regroupe 39 compagnies pharmaceutiques - est obligé de reculer devant un mouvement populaire engagé à l'échelle du monde.
Cette victoire est un encouragement à poursuivre l'action internationale pour que soit appliquée la clause des traités internationaux qui autorise les pays menacés de catastrophe sanitaire, comme aujourd'hui l'Afrique avec le sida et les maladies tropicales, à acheter et à produire librement les médicaments dont ils ont besoin.
Et plus généralement, elle est un encouragement pour toutes celles et tous ceux qui luttent contre les terribles régressions qu'entraîne la mondialisation capitaliste, et agissent pour faire prévaloir au contraire des logiques neuves au service du progrès humain, du progrès de la civilisation.
Enfin, le Parti communiste français propose que la France et l'Europe soient à l'initiative d'un programme de transfert de technologies pour la production et la recherche pharmaceutique, ainsi que de coopération entre organismes de recherche pour permettre aux pays du Sud de créer une industrie pharmaceutique répondant à leurs besoins spécifiques. Cette coopération peut être financée par une mise à contribution des profits considérables des grands groupes multinationaux de la pharmacie.
(Source http://www.pcf.fr, le 25 avril 2001)
Victoire, d'abord, du gouvernement et du peuple sud-africains.
Victoire, aussi, de tous ceux qui, partout dans le monde, se sont mobilisés. Le PCF, qui avait pris l'initiative d'une pétition mondiale est fier d'avoir contribué à cette mobilisation. C'est probablement la première fois qu'un cartel industriel d'une telle puissance - il regroupe 39 compagnies pharmaceutiques - est obligé de reculer devant un mouvement populaire engagé à l'échelle du monde.
Cette victoire est un encouragement à poursuivre l'action internationale pour que soit appliquée la clause des traités internationaux qui autorise les pays menacés de catastrophe sanitaire, comme aujourd'hui l'Afrique avec le sida et les maladies tropicales, à acheter et à produire librement les médicaments dont ils ont besoin.
Et plus généralement, elle est un encouragement pour toutes celles et tous ceux qui luttent contre les terribles régressions qu'entraîne la mondialisation capitaliste, et agissent pour faire prévaloir au contraire des logiques neuves au service du progrès humain, du progrès de la civilisation.
Enfin, le Parti communiste français propose que la France et l'Europe soient à l'initiative d'un programme de transfert de technologies pour la production et la recherche pharmaceutique, ainsi que de coopération entre organismes de recherche pour permettre aux pays du Sud de créer une industrie pharmaceutique répondant à leurs besoins spécifiques. Cette coopération peut être financée par une mise à contribution des profits considérables des grands groupes multinationaux de la pharmacie.
(Source http://www.pcf.fr, le 25 avril 2001)