Texte intégral
Q - Nous sommes avec Mme Fleur Pellerin, la nouvelle ambassadrice du commerce français à l'étranger. Elle se trouve actuellement en déplacement à Pékin et a pour mission de redresser le déficit du commerce extérieur de la France avec la Chine qui représente 40 % de notre déficit commercial global. Fleur Pellerin a signé un protocole d'accord sur la protection de l'identité géographique de vins français vendus en Chine, elle s'intéresse aussi au tourisme chinois en France qui vient de connaître un bond de 40 %. Les touristes chinois peuvent depuis l'an dernier obtenir des visas en 48 heures. 1,4 million d'entre eux en ont profité. Pour Fleur Pellerin, il faut changer notre façon de les accueillir.
R - Aujourd'hui, lorsqu'on voyage, on attend une expérience et celle-ci commence quasiment au moment de la délivrance du visa dans son pays d'origine. Nous avons donc mis en place une procédure accélérée qui permet de délivrer des visas aux visiteurs en 48 heures. C'est un énorme progrès.
Ensuite, ce qui est important, c'est tout d'abord que les touristes soient en sécurité et que, par ailleurs, des efforts soient faits par exemple, pouvoir récupérer facilement ses bagages lorsque l'on a été en transit. Il faut aussi que la signalisation soit harmonisée entre gares et aéroports. Il est important également qu'il y ait des indications en chinois, des efforts ont déjà été faits. La RATP, les grands magasins diffusent désormais des messages d'information dans plusieurs langues dont le Chinois. Pour les visites de musées, il faut instaurer la mise en place d'audio-guide. Il y aura probablement aussi un effort à faire du côté des hôtels pour proposer un petit-déjeuner avec par exemple, une petite soupe de riz, un certain nombre d'éléments pas forcément identique à ce que l'on trouverait dans un établissement ici en Chine mais au moins, quelque chose qui leur permettent de retrouver leurs habitudes.
Ce qu'il faut faire aussi, c'est les emmener hors des sentiers battus, c'est-à-dire développer l'offre touristique dans des régions comme la Bretagne, la Normandie, les stations de sports d'hiver. Les Chinois font du ski, vous savez qu'il y a des stations de ski ici et il y a un très beau Club Med qui a ouvert en Chine.
C'est un sujet sur lequel la France, qui a une expertise en la matière avec l'École de ski et un certain nombre de belles stations, pourrait coopérer avec la Chine.
Concernant le sujet sur les vins, nous avons fait la paix avec des discussions qui pouvaient avoir lieu dans le cadre de l'Union européenne. Moi-même, j'ai eu le plaisir de signer un protocole d'accord, une déclaration d'intention avec le ministre en charge de la réglementation sanitaire ici. Aidons les consommateurs chinois à être confiants dans l'origine des produits français qu'ils achètent. L'idée est donc de permettre aux exportateurs français d'être en capacité de prouver l'origine de leurs produits sans être mis en compétition avec des contrefaçons.
«Ne buvez pas de copies !».
source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 mai 2014
R - Aujourd'hui, lorsqu'on voyage, on attend une expérience et celle-ci commence quasiment au moment de la délivrance du visa dans son pays d'origine. Nous avons donc mis en place une procédure accélérée qui permet de délivrer des visas aux visiteurs en 48 heures. C'est un énorme progrès.
Ensuite, ce qui est important, c'est tout d'abord que les touristes soient en sécurité et que, par ailleurs, des efforts soient faits par exemple, pouvoir récupérer facilement ses bagages lorsque l'on a été en transit. Il faut aussi que la signalisation soit harmonisée entre gares et aéroports. Il est important également qu'il y ait des indications en chinois, des efforts ont déjà été faits. La RATP, les grands magasins diffusent désormais des messages d'information dans plusieurs langues dont le Chinois. Pour les visites de musées, il faut instaurer la mise en place d'audio-guide. Il y aura probablement aussi un effort à faire du côté des hôtels pour proposer un petit-déjeuner avec par exemple, une petite soupe de riz, un certain nombre d'éléments pas forcément identique à ce que l'on trouverait dans un établissement ici en Chine mais au moins, quelque chose qui leur permettent de retrouver leurs habitudes.
Ce qu'il faut faire aussi, c'est les emmener hors des sentiers battus, c'est-à-dire développer l'offre touristique dans des régions comme la Bretagne, la Normandie, les stations de sports d'hiver. Les Chinois font du ski, vous savez qu'il y a des stations de ski ici et il y a un très beau Club Med qui a ouvert en Chine.
C'est un sujet sur lequel la France, qui a une expertise en la matière avec l'École de ski et un certain nombre de belles stations, pourrait coopérer avec la Chine.
Concernant le sujet sur les vins, nous avons fait la paix avec des discussions qui pouvaient avoir lieu dans le cadre de l'Union européenne. Moi-même, j'ai eu le plaisir de signer un protocole d'accord, une déclaration d'intention avec le ministre en charge de la réglementation sanitaire ici. Aidons les consommateurs chinois à être confiants dans l'origine des produits français qu'ils achètent. L'idée est donc de permettre aux exportateurs français d'être en capacité de prouver l'origine de leurs produits sans être mis en compétition avec des contrefaçons.
«Ne buvez pas de copies !».
source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 mai 2014