Texte intégral
La ministre des affaires sociales et de la santé et la secrétaire dÉtat auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée de la famille, des personnes âgées et de lautonomie ont présenté un projet de loi relatif à ladaptation de la société au vieillissement.
Ce projet de loi a été élaboré à lissue dune large concertation auprès de lensemble des acteurs concernés. Il a fait lobjet dun avis du Conseil économique, social et environnemental.
Il sagit, pour le Gouvernement, de répondre à une demande forte des Français danticiper les conséquences du vieillissement de la population sur la vie sociale et les politiques publiques dans leur ensemble, alors quen 2060, un tiers des Français aura plus de 60 ans et que les plus de 85 ans seront près de 5 millions, contre 1,4 millions aujourdhui.
Le projet de loi dorientation et de programmation aborde, dans un cadre pluriannuel, tous les aspects liés à la nécessaire adaptation de la société au vieillissement. Il sattache aussi à renforcer le soutien aux aidants et laccompagnement en cas de perte dautonomie. Il repose sur trois piliers : anticipation de la perte dautonomie ; adaptation de la société ; accompagnement des personnes en perte dautonomie.
Lanticipation doit permettre de repérer et de combattre les premiers facteurs de risque de la perte dautonomie, au premier rang desquels les inégalités sociales et celles liées à la santé. Il sagit de mener une politique de prévention avec un accès facilité aux aides techniques et aux actions collectives grâce à des moyens financiers dédiés, de mobilisation contre lisolement au travers du programme MONALISA, ainsi que de favoriser une meilleure nutrition, un meilleur usage du médicament et des réponses sanitaires mieux adaptées, et de prévoir des actions de prévention du suicide.
Le deuxième pilier doit permettre dadapter toutes les politiques publiques au vieillissement, de reconnaître lengagement massif des seniors dans la vie associative, et dassurer le respect de leurs droits, y compris en cas de perte dautonomie. Cela passe notamment par la rénovation de lhabitat collectif pour personnes âgées, avec un plan dinvestissement en faveur des foyers-logements, et la traduction de lengagement dadaptation de 80 000 logements privés dici 2017.
Enfin, le dernier pilier vise à améliorer la prise en charge des personnes en perte dautonomie, en relevant les plafonds de lallocation personnalisée dautonomie à domicile (soit plus de 700 000 bénéficiaires potentiels après réforme), en réduisant le reste à charge des personnes concernées, notamment pour les personnes âgées les plus modestes et pour celles ayant les plans daide les plus lourds. La réforme permettra également de soutenir davantage les aidants, en première ligne auprès de leurs proches en perte dautonomie. Les services daide à domicile seront modernisés et professionnalisés pour améliorer la qualité de la prise en charge des personnes âgées.
Un volet transversal relatif à la gouvernance unifie par ailleurs la représentation des personnes âgées et favorise leur participation à lélaboration des politiques publiques les concernant, avec la création dun Haut conseil de lâge au niveau national. La gouvernance locale sera mise en cohérence avec les mesures issues de la réforme territoriale dans le cadre des travaux parlementaires à venir.Enfin, ce texte conforte le choix dun financement solidaire de laccompagnement de la perte dautonomie, fondé sur une ressource dédiée, la contribution additionnelle de solidarité pour lautonomie (CASA), dont le rendement atteindra 645 millions deuros.
Ce projet de loi a été élaboré à lissue dune large concertation auprès de lensemble des acteurs concernés. Il a fait lobjet dun avis du Conseil économique, social et environnemental.
Il sagit, pour le Gouvernement, de répondre à une demande forte des Français danticiper les conséquences du vieillissement de la population sur la vie sociale et les politiques publiques dans leur ensemble, alors quen 2060, un tiers des Français aura plus de 60 ans et que les plus de 85 ans seront près de 5 millions, contre 1,4 millions aujourdhui.
Le projet de loi dorientation et de programmation aborde, dans un cadre pluriannuel, tous les aspects liés à la nécessaire adaptation de la société au vieillissement. Il sattache aussi à renforcer le soutien aux aidants et laccompagnement en cas de perte dautonomie. Il repose sur trois piliers : anticipation de la perte dautonomie ; adaptation de la société ; accompagnement des personnes en perte dautonomie.
Lanticipation doit permettre de repérer et de combattre les premiers facteurs de risque de la perte dautonomie, au premier rang desquels les inégalités sociales et celles liées à la santé. Il sagit de mener une politique de prévention avec un accès facilité aux aides techniques et aux actions collectives grâce à des moyens financiers dédiés, de mobilisation contre lisolement au travers du programme MONALISA, ainsi que de favoriser une meilleure nutrition, un meilleur usage du médicament et des réponses sanitaires mieux adaptées, et de prévoir des actions de prévention du suicide.
Le deuxième pilier doit permettre dadapter toutes les politiques publiques au vieillissement, de reconnaître lengagement massif des seniors dans la vie associative, et dassurer le respect de leurs droits, y compris en cas de perte dautonomie. Cela passe notamment par la rénovation de lhabitat collectif pour personnes âgées, avec un plan dinvestissement en faveur des foyers-logements, et la traduction de lengagement dadaptation de 80 000 logements privés dici 2017.
Enfin, le dernier pilier vise à améliorer la prise en charge des personnes en perte dautonomie, en relevant les plafonds de lallocation personnalisée dautonomie à domicile (soit plus de 700 000 bénéficiaires potentiels après réforme), en réduisant le reste à charge des personnes concernées, notamment pour les personnes âgées les plus modestes et pour celles ayant les plans daide les plus lourds. La réforme permettra également de soutenir davantage les aidants, en première ligne auprès de leurs proches en perte dautonomie. Les services daide à domicile seront modernisés et professionnalisés pour améliorer la qualité de la prise en charge des personnes âgées.
Un volet transversal relatif à la gouvernance unifie par ailleurs la représentation des personnes âgées et favorise leur participation à lélaboration des politiques publiques les concernant, avec la création dun Haut conseil de lâge au niveau national. La gouvernance locale sera mise en cohérence avec les mesures issues de la réforme territoriale dans le cadre des travaux parlementaires à venir.Enfin, ce texte conforte le choix dun financement solidaire de laccompagnement de la perte dautonomie, fondé sur une ressource dédiée, la contribution additionnelle de solidarité pour lautonomie (CASA), dont le rendement atteindra 645 millions deuros.