Texte intégral
PATRICK COHEN
Et nous avons le chef du quartier général avec nous ce matin, bonjour Jean-Yves LE DRIAN.
JEAN-YVES LE DRIAN
Bonjour.
PATRICK COHEN
Ministre de la Défense et Breton parmi les Normands ce matin, on va en reparler dans un instant, mais d'abord ce ballet diplomatique, ces retrouvailles de chefs d'Etat dans le contexte très tendu qui est celui de l'Ukraine. Est-ce que les rendez-vous d'hier soir, notamment le souper HOLLANDE/POUTINE, ont permis d'avancer dans la voie du dialogue ?
JEAN-YVES LE DRIAN
L'essentiel, c'est que le dialogue ait pu avoir lieu, moi, je n'étais pas au dîner ni au souper, donc je ne vous en rendrai pas compte, et si le chef de l'Etat estime devoir le faire, il le fera au moment où il l'estimera utile. L'important d'hier, c'est que des discussions ont pu s'ouvrir, et que je l'espère une amorce de désescalade ait pu commencer, et j'espère aussi que, aujourd'hui, le président POUTINE et le nouveau président POROCHENKO d'Ukraine pourront au moins se rencontrer un moment
PATRICK COHEN
Lors du déjeuner
JEAN-YVES LE DRIAN
La nouveauté depuis quelques jours, c'est qu'il y a eu les élections en Ukraine, elles ne sont pas contestées, elles son même reconnues par le président POUTINE. L'autre nouveauté, c'est qu'il y a eu un début de retrait des forces russes des frontières de l'Ukraine, c'est plutôt, là, quelques signes positifs, et j'espère que l'esprit du Débarquement et l'esprit de cette journée à Caen permettra de faire souffler un peu d'optimisme.
PATRICK COHEN
Les présidents russes et ukrainiens vous l'avez rappelé seront autour d'une même table tout à l'heure à déjeuner, tout près d'ici, le président HOLLANDE fera ce qu'il faut pour amener les deux hommes à se parler
JEAN-YVES LE DRIAN
J'espère qu'il arrivera à être convaincant, qu'un processus à partir de là pourra s'engager, ça serait d'ailleurs extrêmement symbolique qu'un processus de réconciliation, de discussion puisse s'ouvrir à partir du 6 juin, et à partir de Caen. A l'égard de l'Ukraine, il faut en permanence avoir une double attitude, à la fois une fermeté, il est inacceptable au regard du droit international, qui existe quand même toujours, que, un pays décide d'annexer une partie d'un autre, et puis, responsabilité, parce que, à tout moment, et en permanence, il faut laisser la porte ouverte à la discussion pour garantir la paix. Ce que disait tout à l'heure Bernard GUETTA est tout à fait essentiel, notre rôle, c'est de défendre la paix, elle n'est jamais acquise, au-delà de l'émotion et de l'enthousiasme d'aujourd'hui, la vigilance s'impose en permanence, les menaces existent. Le monde est extrêmement instable, que ce soit en Europe, du côté Est ou du côté Sud, en Afrique, et puis, pour tout vous dire, je reviens d'une réunion des ministres de la Défense de l'Asie Pacifique, puisque la France étant présente en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie, le ministre de la Défense français est invité, j'ai constaté des tensions très grandes entre le Japon et la Chine, entre le Vietnam et la Chine, avec des perspectives peut-être sombres si le dialogue, la discussion, le respect n'est pas au rendez-vous, et si le droit international n'est pas respecté.
PATRICK COHEN
Le monde est dangereux, Jean-Yves LE DRIAN, on reparlera tout à l'heure du budget de la Défense, du budget des armées dont le président de la République a dit que, il serait maintenu conformément aux objectifs de la loi de programmation militaire. Jean-Yves LE DRIAN, je le disais, Breton parmi les Normands, Normands qui vont se réunir, du moins si vous parvenez à faire aboutir votre réforme territoriale, tandis que la Bretagne restera seule, et apparemment, c'est vous, Jean-Yves LE DRIAN qui vous êtes opposé auprès de François HOLLANDE au mariage avec la région Pays de la Loire, pourquoi avoir imposé le statu quo ?
JEAN-YVES LE DRIAN
Ecoutez, il faut revenir aux fondamentaux de cette réforme, quel est le sujet ? Le sujet, c'est de renforcer les responsabilités, les compétences des régions, le sujet, c'est de moderniser nos organisations territoriales qui sont complexes et confuses. Si bien que nos concitoyens se demandent, pour tel ou tel sujet, à qui il faut s'adresser. Il y a des enchevêtrements, il y a des superpositions, tout ça nécessite une grande clarification. C'est ce qu'engage le président de la République et il a raison de le faire.
PATRICK COHEN
La carte.
JEAN-YVES LE DRIAN
Alors au-delà de cela, il y a la carte, mais ce n'est pas le sujet principal.
PATRICK COHEN
Eh bien, c'est ce qui fait parler les Français depuis trois jours
JEAN-YVES LE DRIAN
Oui, mais l'essentiel n'est pas là, l'essentiel, c'est la capacité qu'ont les régions de pouvoir assurer leurs compétences, dans le domaine économique, dans le domaine touristique, dans le domaine environnemental, dans le domaine de l'aménagement du territoire, et pour cela, il faut des régions qui aient une certaine cohérence, et aussi, une volonté collective
PATRICK COHEN
Et il n'y aurait pas une cohérence si la Bretagne s'était mariée avec les Pays de la Loire ?
JEAN-YVES LE DRIAN
Mon point de vue n'était pas celui-là. Je considère que la Bretagne a une histoire, a une manière d'être ensemble, a une économie, a comment on pourrait dire un aspect sociétal qui fait qu'elle fait une entité ouverte sur le monde, mais qui, dans des coopérations avec la Normandie réunifiée, mais déjà avec la Basse-Normandie, nous avons réglé définitivement la question du Mont Saint-Michel, mais donc, et, puisque je suis à Caen, et nous voulons avoir avec le Pays de la Loire une collaboration renforcée, nous le faisons déjà beaucoup
PATRICK COHEN
Mais pas de fusion !
JEAN-YVES LE DRIAN
Mais il y a une histoire, et puis, vous savez, le Breton le sujet n'est pas tant la taille que la volonté et les compétences, et puis, une région comme la Bretagne qui fait 3.300.000 habitants, ce n'est pas une petite région, il y a beaucoup de pays d'Europe qui ont moins d'habitants que cela
PATRICK COHEN
Avec Pays de la Loire, ça aurait quatre millions et demi bon, ça aurait fait quatre millions et demi, le Breton Jean-Yves LE DRIAN fait-il le deuil de la Loire- Atlantique ?
JEAN-YVES LE DRIAN
Je ne suis pas du tout dans les compétences du ministre de la Défense, là, dans ce que je vous raconte, mais je parle plutôt à titre personnel
PATRICK COHEN
Non, non, non, mais vous êtes une figure de la Bretagne, et vous êtes ancien président de la région Bretagne
JEAN-YVES LE DRIAN
Mais il y a un récit historique autour de la Bretagne et de la Loire-Atlantique, moi, je le respecte, et je le partage. Ceci étant, le président de la République et le Premier ministre ont estimé que la question des départements ne se posait pas aujourd'hui, donc j'en prends acte
PATRICK COHEN
On ne démembre pas les régions
JEAN-YVES LE DRIAN
Et je considère que, il faut maintenant que la région Bretagne assure totalement ses propres responsabilités, ses nouvelles responsabilités, que la future loi lui donnera, en pleine collaboration avec les Pays de la Loire.
PATRICK COHEN
Certains socialistes bretons, dont des personnes qui sont réputées proches de vous, ont émis l'idée que les habitants de Loire-Atlantique se prononcent par référendum, ça vous semble une bonne idée, un référendum départemental, qui permette, là, de faire une exception, et de démembrer la région Pays de la Loire ?
JEAN-YVES LE DRIAN
Ce n'est pas à l'ordre du jour aujourd'hui, si j'ai bien compris
PATRICK COHEN
Oui, est-ce que c'est bien l'idée quand même ?
JEAN-YVES LE DRIAN
Ce que je pense
PATRICK COHEN
Il peut y avoir de bonnes idées qui ne sont pas à l'ordre du jour.
JEAN-YVES LE DRIAN
Ce que je pense, c'est que, on ne peut pas dire tel ou tel département, c'est vrai en Bretagne, c'est vrai ailleurs, doit aller ici, doit aller là sans l'assentiment des populations. Donc c'est aux habitants de dire.
PATRICK COHEN
Donc c'est aux habitants
JEAN-YVES LE DRIAN
Et aux élus
PATRICK COHEN
Et donc un référendum départemental
JEAN-YVES LE DRIAN
Et aux élus. On verra bien.
PATRICK COHEN
C'est possible. La cohérence, avez-vous dit, la simplification, est-ce que cette région Centre, Poitou-Charentes
INTERVENANT
Limousin !
PATRICK COHEN
Et Limousin, ça vous semble participer d'une cohérence
JEAN-YVES LE DRIAN
Ecoutez, moi, vous m'avez interrogé d'abord comme ministre de la Défense, ensuite comme Breton, mais vous ne m'avez pas encore interrogé comme habitant du Limousin.
PATRICK COHEN
C'est vous qui êtes allé spontanément sur la carte
JEAN-YVES LE DRIAN
Ce qui n'est pas dans mes perspectives immédiates.
PATRICK COHEN
Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, avec nous jusqu'à 08h55. On vous retrouve dans quelques minutes. On va parler de la Défense et du budget des armées avec vous, et puis avec les questions de la salle, ici, puisqu'on a fait le plein dans cette salle du réfectoire de l'Hôtel de Ville de Caen, avec ce public venu très tôt pour suivre ce « 7-9 » spécial.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 10 juin 2014
Et nous avons le chef du quartier général avec nous ce matin, bonjour Jean-Yves LE DRIAN.
JEAN-YVES LE DRIAN
Bonjour.
PATRICK COHEN
Ministre de la Défense et Breton parmi les Normands ce matin, on va en reparler dans un instant, mais d'abord ce ballet diplomatique, ces retrouvailles de chefs d'Etat dans le contexte très tendu qui est celui de l'Ukraine. Est-ce que les rendez-vous d'hier soir, notamment le souper HOLLANDE/POUTINE, ont permis d'avancer dans la voie du dialogue ?
JEAN-YVES LE DRIAN
L'essentiel, c'est que le dialogue ait pu avoir lieu, moi, je n'étais pas au dîner ni au souper, donc je ne vous en rendrai pas compte, et si le chef de l'Etat estime devoir le faire, il le fera au moment où il l'estimera utile. L'important d'hier, c'est que des discussions ont pu s'ouvrir, et que je l'espère une amorce de désescalade ait pu commencer, et j'espère aussi que, aujourd'hui, le président POUTINE et le nouveau président POROCHENKO d'Ukraine pourront au moins se rencontrer un moment
PATRICK COHEN
Lors du déjeuner
JEAN-YVES LE DRIAN
La nouveauté depuis quelques jours, c'est qu'il y a eu les élections en Ukraine, elles ne sont pas contestées, elles son même reconnues par le président POUTINE. L'autre nouveauté, c'est qu'il y a eu un début de retrait des forces russes des frontières de l'Ukraine, c'est plutôt, là, quelques signes positifs, et j'espère que l'esprit du Débarquement et l'esprit de cette journée à Caen permettra de faire souffler un peu d'optimisme.
PATRICK COHEN
Les présidents russes et ukrainiens vous l'avez rappelé seront autour d'une même table tout à l'heure à déjeuner, tout près d'ici, le président HOLLANDE fera ce qu'il faut pour amener les deux hommes à se parler
JEAN-YVES LE DRIAN
J'espère qu'il arrivera à être convaincant, qu'un processus à partir de là pourra s'engager, ça serait d'ailleurs extrêmement symbolique qu'un processus de réconciliation, de discussion puisse s'ouvrir à partir du 6 juin, et à partir de Caen. A l'égard de l'Ukraine, il faut en permanence avoir une double attitude, à la fois une fermeté, il est inacceptable au regard du droit international, qui existe quand même toujours, que, un pays décide d'annexer une partie d'un autre, et puis, responsabilité, parce que, à tout moment, et en permanence, il faut laisser la porte ouverte à la discussion pour garantir la paix. Ce que disait tout à l'heure Bernard GUETTA est tout à fait essentiel, notre rôle, c'est de défendre la paix, elle n'est jamais acquise, au-delà de l'émotion et de l'enthousiasme d'aujourd'hui, la vigilance s'impose en permanence, les menaces existent. Le monde est extrêmement instable, que ce soit en Europe, du côté Est ou du côté Sud, en Afrique, et puis, pour tout vous dire, je reviens d'une réunion des ministres de la Défense de l'Asie Pacifique, puisque la France étant présente en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie, le ministre de la Défense français est invité, j'ai constaté des tensions très grandes entre le Japon et la Chine, entre le Vietnam et la Chine, avec des perspectives peut-être sombres si le dialogue, la discussion, le respect n'est pas au rendez-vous, et si le droit international n'est pas respecté.
PATRICK COHEN
Le monde est dangereux, Jean-Yves LE DRIAN, on reparlera tout à l'heure du budget de la Défense, du budget des armées dont le président de la République a dit que, il serait maintenu conformément aux objectifs de la loi de programmation militaire. Jean-Yves LE DRIAN, je le disais, Breton parmi les Normands, Normands qui vont se réunir, du moins si vous parvenez à faire aboutir votre réforme territoriale, tandis que la Bretagne restera seule, et apparemment, c'est vous, Jean-Yves LE DRIAN qui vous êtes opposé auprès de François HOLLANDE au mariage avec la région Pays de la Loire, pourquoi avoir imposé le statu quo ?
JEAN-YVES LE DRIAN
Ecoutez, il faut revenir aux fondamentaux de cette réforme, quel est le sujet ? Le sujet, c'est de renforcer les responsabilités, les compétences des régions, le sujet, c'est de moderniser nos organisations territoriales qui sont complexes et confuses. Si bien que nos concitoyens se demandent, pour tel ou tel sujet, à qui il faut s'adresser. Il y a des enchevêtrements, il y a des superpositions, tout ça nécessite une grande clarification. C'est ce qu'engage le président de la République et il a raison de le faire.
PATRICK COHEN
La carte.
JEAN-YVES LE DRIAN
Alors au-delà de cela, il y a la carte, mais ce n'est pas le sujet principal.
PATRICK COHEN
Eh bien, c'est ce qui fait parler les Français depuis trois jours
JEAN-YVES LE DRIAN
Oui, mais l'essentiel n'est pas là, l'essentiel, c'est la capacité qu'ont les régions de pouvoir assurer leurs compétences, dans le domaine économique, dans le domaine touristique, dans le domaine environnemental, dans le domaine de l'aménagement du territoire, et pour cela, il faut des régions qui aient une certaine cohérence, et aussi, une volonté collective
PATRICK COHEN
Et il n'y aurait pas une cohérence si la Bretagne s'était mariée avec les Pays de la Loire ?
JEAN-YVES LE DRIAN
Mon point de vue n'était pas celui-là. Je considère que la Bretagne a une histoire, a une manière d'être ensemble, a une économie, a comment on pourrait dire un aspect sociétal qui fait qu'elle fait une entité ouverte sur le monde, mais qui, dans des coopérations avec la Normandie réunifiée, mais déjà avec la Basse-Normandie, nous avons réglé définitivement la question du Mont Saint-Michel, mais donc, et, puisque je suis à Caen, et nous voulons avoir avec le Pays de la Loire une collaboration renforcée, nous le faisons déjà beaucoup
PATRICK COHEN
Mais pas de fusion !
JEAN-YVES LE DRIAN
Mais il y a une histoire, et puis, vous savez, le Breton le sujet n'est pas tant la taille que la volonté et les compétences, et puis, une région comme la Bretagne qui fait 3.300.000 habitants, ce n'est pas une petite région, il y a beaucoup de pays d'Europe qui ont moins d'habitants que cela
PATRICK COHEN
Avec Pays de la Loire, ça aurait quatre millions et demi bon, ça aurait fait quatre millions et demi, le Breton Jean-Yves LE DRIAN fait-il le deuil de la Loire- Atlantique ?
JEAN-YVES LE DRIAN
Je ne suis pas du tout dans les compétences du ministre de la Défense, là, dans ce que je vous raconte, mais je parle plutôt à titre personnel
PATRICK COHEN
Non, non, non, mais vous êtes une figure de la Bretagne, et vous êtes ancien président de la région Bretagne
JEAN-YVES LE DRIAN
Mais il y a un récit historique autour de la Bretagne et de la Loire-Atlantique, moi, je le respecte, et je le partage. Ceci étant, le président de la République et le Premier ministre ont estimé que la question des départements ne se posait pas aujourd'hui, donc j'en prends acte
PATRICK COHEN
On ne démembre pas les régions
JEAN-YVES LE DRIAN
Et je considère que, il faut maintenant que la région Bretagne assure totalement ses propres responsabilités, ses nouvelles responsabilités, que la future loi lui donnera, en pleine collaboration avec les Pays de la Loire.
PATRICK COHEN
Certains socialistes bretons, dont des personnes qui sont réputées proches de vous, ont émis l'idée que les habitants de Loire-Atlantique se prononcent par référendum, ça vous semble une bonne idée, un référendum départemental, qui permette, là, de faire une exception, et de démembrer la région Pays de la Loire ?
JEAN-YVES LE DRIAN
Ce n'est pas à l'ordre du jour aujourd'hui, si j'ai bien compris
PATRICK COHEN
Oui, est-ce que c'est bien l'idée quand même ?
JEAN-YVES LE DRIAN
Ce que je pense
PATRICK COHEN
Il peut y avoir de bonnes idées qui ne sont pas à l'ordre du jour.
JEAN-YVES LE DRIAN
Ce que je pense, c'est que, on ne peut pas dire tel ou tel département, c'est vrai en Bretagne, c'est vrai ailleurs, doit aller ici, doit aller là sans l'assentiment des populations. Donc c'est aux habitants de dire.
PATRICK COHEN
Donc c'est aux habitants
JEAN-YVES LE DRIAN
Et aux élus
PATRICK COHEN
Et donc un référendum départemental
JEAN-YVES LE DRIAN
Et aux élus. On verra bien.
PATRICK COHEN
C'est possible. La cohérence, avez-vous dit, la simplification, est-ce que cette région Centre, Poitou-Charentes
INTERVENANT
Limousin !
PATRICK COHEN
Et Limousin, ça vous semble participer d'une cohérence
JEAN-YVES LE DRIAN
Ecoutez, moi, vous m'avez interrogé d'abord comme ministre de la Défense, ensuite comme Breton, mais vous ne m'avez pas encore interrogé comme habitant du Limousin.
PATRICK COHEN
C'est vous qui êtes allé spontanément sur la carte
JEAN-YVES LE DRIAN
Ce qui n'est pas dans mes perspectives immédiates.
PATRICK COHEN
Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, avec nous jusqu'à 08h55. On vous retrouve dans quelques minutes. On va parler de la Défense et du budget des armées avec vous, et puis avec les questions de la salle, ici, puisqu'on a fait le plein dans cette salle du réfectoire de l'Hôtel de Ville de Caen, avec ce public venu très tôt pour suivre ce « 7-9 » spécial.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 10 juin 2014