Texte intégral
Le ministre du travail, de lemploi et du dialogue social a présenté une communication relative à la situation de lemploi.
Le premier trimestre a été marqué par une croissance très ralentie (+ 0,0%, chiffre Insee), qui a pesé sur la situation de lemploi (+ 22 000 destructions demplois, + 42 000 inscrits à Pôle emploi en catégorie A entre janvier et mars 2014, mais stabilisation du chômage au sens du BIT à 9,7 % pour la métropole).
Les perspectives de croissance pour les trois derniers trimestres de 2014 sont meilleures, mais la situation demeure très fragile, lInsee anticipant une croissance trimestrielle de + 0,3 %. En effet, daprès lInsee, les déterminants de la croissance resteraient précaires : le pouvoir dachat des ménages serait consolidé mais pas encore suffisamment dynamique ; les entreprises privilégieraient la restauration de leurs marges et retarderaient leurs investissements et les embauches ; le climat des affaires resterait incertain.
Dans ce contexte, lévolution de lemploi au second semestre 2014 dépendra pour beaucoup de deux facteurs complémentaires. Premièrement, le crédit dimpôt pour la compétitivité et lemploi (CICE) devrait permettre daccélérer les embauches dans le secteur privé au second semestre après une période de reconstitution des marges. Deuxièmement, lutilisation renforcée des contrats aidés, qui permettent de préserver lemployabilité et de réduire léloignement du marché du travail destructeur de productivité, devrait permettre une progression de lemploi. 45 000 contrats aidés supplémentaires interviendront au second semestre 2014.
Le ralentissement de la reprise au premier semestre se traduit dans les chiffres du chômage avec, en mai 2014, une progression plus forte du nombre dinscrits à Pôle emploi : le nombre de demandeurs demploi en catégorie A sétablit à 3,388 millions (+ 24 800, soit + 0,7%) ; pour les inscrits en catégories ABC, lévolution est de + 0,7% (+ 34 300).
Le nombre de demandeurs demploi de moins de 25 ans augmente légèrement (+ 2 200), sans que ce résultat ne remettre en cause la diminution du chômage des jeunes sur la durée. Ainsi, de mai 2013 à mai 2014, le nombre de demandeurs demplois de moins de 25 ans en catégorie A a diminué de 3,5 %.
Les évolutions de lemploi et du chômage du premier semestre 2014 ne dessinent pas encore la tendance du second semestre, ni celle de lannée. Elles renforcent la nécessité dune mobilisation du Gouvernement. Cest le sens de linitiative en faveur des seniors et des chômeurs de longue durée proposée par le ministre en charge de lemploi le 23 mai, avec notamment un accompagnement renforcé par le service public de lemploi et une adaptation de nombreux outils pour lembauche et le maintien dans lemploi.Cest plus largement le sens de la Grande conférence sociale pour lemploi des 7 et 8 juillet, qui doit traduire lengagement de tous à amplifier laction - pour les jeunes, pour lalternance, pour les personnes éloignées de lemploi, pour les seniors - et qui doit donner corps aux engagements souscrits dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité.
Le premier trimestre a été marqué par une croissance très ralentie (+ 0,0%, chiffre Insee), qui a pesé sur la situation de lemploi (+ 22 000 destructions demplois, + 42 000 inscrits à Pôle emploi en catégorie A entre janvier et mars 2014, mais stabilisation du chômage au sens du BIT à 9,7 % pour la métropole).
Les perspectives de croissance pour les trois derniers trimestres de 2014 sont meilleures, mais la situation demeure très fragile, lInsee anticipant une croissance trimestrielle de + 0,3 %. En effet, daprès lInsee, les déterminants de la croissance resteraient précaires : le pouvoir dachat des ménages serait consolidé mais pas encore suffisamment dynamique ; les entreprises privilégieraient la restauration de leurs marges et retarderaient leurs investissements et les embauches ; le climat des affaires resterait incertain.
Dans ce contexte, lévolution de lemploi au second semestre 2014 dépendra pour beaucoup de deux facteurs complémentaires. Premièrement, le crédit dimpôt pour la compétitivité et lemploi (CICE) devrait permettre daccélérer les embauches dans le secteur privé au second semestre après une période de reconstitution des marges. Deuxièmement, lutilisation renforcée des contrats aidés, qui permettent de préserver lemployabilité et de réduire léloignement du marché du travail destructeur de productivité, devrait permettre une progression de lemploi. 45 000 contrats aidés supplémentaires interviendront au second semestre 2014.
Le ralentissement de la reprise au premier semestre se traduit dans les chiffres du chômage avec, en mai 2014, une progression plus forte du nombre dinscrits à Pôle emploi : le nombre de demandeurs demploi en catégorie A sétablit à 3,388 millions (+ 24 800, soit + 0,7%) ; pour les inscrits en catégories ABC, lévolution est de + 0,7% (+ 34 300).
Le nombre de demandeurs demploi de moins de 25 ans augmente légèrement (+ 2 200), sans que ce résultat ne remettre en cause la diminution du chômage des jeunes sur la durée. Ainsi, de mai 2013 à mai 2014, le nombre de demandeurs demplois de moins de 25 ans en catégorie A a diminué de 3,5 %.
Les évolutions de lemploi et du chômage du premier semestre 2014 ne dessinent pas encore la tendance du second semestre, ni celle de lannée. Elles renforcent la nécessité dune mobilisation du Gouvernement. Cest le sens de linitiative en faveur des seniors et des chômeurs de longue durée proposée par le ministre en charge de lemploi le 23 mai, avec notamment un accompagnement renforcé par le service public de lemploi et une adaptation de nombreux outils pour lembauche et le maintien dans lemploi.Cest plus largement le sens de la Grande conférence sociale pour lemploi des 7 et 8 juillet, qui doit traduire lengagement de tous à amplifier laction - pour les jeunes, pour lalternance, pour les personnes éloignées de lemploi, pour les seniors - et qui doit donner corps aux engagements souscrits dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité.