Déclaration de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, sur la situation en Ukraine, à Berlin le 2 juillet 2014.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Conférence de presse conjointe des ministres des affaires étrangères allemand, ukrainien, russe et français, à Berlin (Allemagne) le 2 juillet 2014

Texte intégral

Mesdames et Messieurs,
Aujourd'hui, les ministres des affaires étrangères de l'Ukraine, de la Russie, de l'Allemagne et de la France se sont mis d'accord sur les voies et les moyens pour aller vers un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine et pour essayer de ramener la stabilité nécessaire. Je remercie beaucoup notre ami Frank-Walter Steinmeier de nous avoir accueillis.
Cet accueil fait suite aux conversations répétées, approfondies qui ont eu lieu entre le président ukrainien, le président russe, la chancelière d'Allemagne et le président français. On n'avait pas pu, dans les jours précédents, arriver à un accord complet. Les responsables de nos quatre pays nous ont demandé de travailler et ce soir, nous pouvons dire que la mission a été remplie. L'objectif est bien connu : c'est la désescalade par rapport à la situation violente et très tendue qui existe dans cette région de l'Ukraine. Pour cela, il faut se mettre d'accord sur toute une série de questions : le cessez-le-feu, la libération des otages, le contrôle des frontières, et d'autres questions encore. L'accord que nous avons passé cet après-midi, et dont vous avez maintenant connaissance, donne les points sur lesquels nous pouvons avancer.
Bien évidemment, cela n'a pas été facile. Bien évidemment, il reste à appliquer tout cela. Mais c'est un pas en avant important par rapport à la situation qui prévalait jusqu'à ces derniers jours. La tâche de la diplomatie, c'est, partout et toujours, de rechercher la paix et la sécurité. Je pense que l'accord qui a été passé entre quatre pays cet après-midi, à Berlin, va dans la bonne direction et nous serons extrêmement attentifs à sa mise en application dans les heures et dans les jours qui viennent. Merci.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 juillet 2014