Déclaration de M. Harlem Désir, secrétaire d'État aux affaires européennes, en réponse à une question sur l'avenir de l'intégration européenne, au Sénat le 3 juillet 2014.

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Circonstance : Questions d'actualité au Sénat, le 3 juillet 2014

Texte intégral

L'avenir de l'intégration européenne est un sujet primordial. À court terme, plusieurs actions ont été mises en œuvre pour renforcer la cohésion et la convergence de la zone euro : le renforcement des procédures de surveillance budgétaire, d'une part, avec l'adoption du «six-pack», du «two-pack» et du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) au sein de l'union économique et monétaire (UEM), l'adoption d'une nouvelle procédure de surveillance des déséquilibres macroéconomiques, d'autre part, qui permettra de tenir davantage compte des facteurs de divergence économique entre États membres.
Enfin, la mise en place d'une union bancaire intégrée constitue une étape fondamentale dans l'approfondissement de l'union économique et monétaire. D'autres réflexions concernant l'approfondissement de l'UEM sont en cours : coordination des politiques économiques, dimension sociale de l'UEM, convergence fiscale, renforcement des instruments de soutien au financement de l'économie réelle dans le prolongement des décisions du Pacte pour la croissance de juin 2012.
La gouvernance de la zone euro pourrait elle-même évoluer, avec la nomination d'un président permanent de l'Eurogroupe, ou bien la création d'un Eurogroupe «social». En tout état de cause, l'intégration européenne doit passer par un renforcement de la légitimité démocratique de l'Union.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 juillet 2014