Texte intégral
(...)
- Ukraine - Union européenne -
Q - Monsieur le Ministre, est-ce que ce soir l'Union européenne va prendre des sanctions économiques et des sanctions plus fortes contre la Russie concernant l'Ukraine ?
R - Ce qui est prévu dans le projet de texte qui a été établi, mais qui est soumis ensuite bien sûr aux chefs d'État et de gouvernement, c'est un certain rehaussement, mais qui ne va pas jusqu'à ce qu'on a appelé le niveau trois.
Pourquoi ? Parce qu'il faut à la fois faire preuve de fermeté et, en même temps, maintenir le dialogue. Il est vrai qu'il y a eu un certain nombre d'éléments qui appellent une réaction de notre part mais, en même temps, il faut maintenir le dialogue.
Que voulons-nous ? J'en ai encore parlé avant-hier avec les Ukrainiens, avec les Russes, avec mon collègue allemand - nous avons passé plus de deux heures au téléphone ce week-end à essayer de trouver une solution. Il faut aboutir à un cessez-le-feu, cela demande que le groupe de contact soit réuni et que les frontières soient bien protégées. À l'égard des frontières il y a eu des progrès.
En ce qui concerne le groupe de contact, on n'arrive toujours pas à faire en sorte qu'il se réunisse avec à la fois les Ukrainiens, les séparatistes, l'OSCE et les autres parties. Il faut continuer ce travail. Il faut donc exercer une pression et, en même temps, maintenir le dialogue ; c'est ce qui est fait.
Q - Donc pas d'embargo sur les armes ?
R - Ce n'est pas prévu.
- Bosnie-Herzégovine - Serbie - Union européenne -
Cette réunion était consacrée à la conférence pour la reconstruction de la Bosnie-Herzégovine et de la Serbie. Vous vous rappelez qu'il y a eu, il y a quelques semaines à peine, des inondations absolument effrayantes dans ces deux pays - en Croatie aussi d'ailleurs.
Le président de la République française, en recevant le président de Serbie, lui avait dit : «nous allons, avec l'Europe, vous aider». C'est ce qui est fait avec ce rassemblement des donateurs qui va permettre, dans l'immédiat, de financer les besoins de reconstruction à hauteur de plusieurs centaines de millions d'euros et, dans un deuxième temps, de permettre le rétablissement de leur économie.
L'Europe, même si elle est parfois critiquée - et c'est parfois justifié -, nous montre là une solidarité extrêmement forte par rapport à des populations qui ont beaucoup souffert.
J'ai été très touché que la plupart des intervenants aient rendu hommage à la France pour avoir pris cette initiative. (...).source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 juillet 2014
- Ukraine - Union européenne -
Q - Monsieur le Ministre, est-ce que ce soir l'Union européenne va prendre des sanctions économiques et des sanctions plus fortes contre la Russie concernant l'Ukraine ?
R - Ce qui est prévu dans le projet de texte qui a été établi, mais qui est soumis ensuite bien sûr aux chefs d'État et de gouvernement, c'est un certain rehaussement, mais qui ne va pas jusqu'à ce qu'on a appelé le niveau trois.
Pourquoi ? Parce qu'il faut à la fois faire preuve de fermeté et, en même temps, maintenir le dialogue. Il est vrai qu'il y a eu un certain nombre d'éléments qui appellent une réaction de notre part mais, en même temps, il faut maintenir le dialogue.
Que voulons-nous ? J'en ai encore parlé avant-hier avec les Ukrainiens, avec les Russes, avec mon collègue allemand - nous avons passé plus de deux heures au téléphone ce week-end à essayer de trouver une solution. Il faut aboutir à un cessez-le-feu, cela demande que le groupe de contact soit réuni et que les frontières soient bien protégées. À l'égard des frontières il y a eu des progrès.
En ce qui concerne le groupe de contact, on n'arrive toujours pas à faire en sorte qu'il se réunisse avec à la fois les Ukrainiens, les séparatistes, l'OSCE et les autres parties. Il faut continuer ce travail. Il faut donc exercer une pression et, en même temps, maintenir le dialogue ; c'est ce qui est fait.
Q - Donc pas d'embargo sur les armes ?
R - Ce n'est pas prévu.
- Bosnie-Herzégovine - Serbie - Union européenne -
Cette réunion était consacrée à la conférence pour la reconstruction de la Bosnie-Herzégovine et de la Serbie. Vous vous rappelez qu'il y a eu, il y a quelques semaines à peine, des inondations absolument effrayantes dans ces deux pays - en Croatie aussi d'ailleurs.
Le président de la République française, en recevant le président de Serbie, lui avait dit : «nous allons, avec l'Europe, vous aider». C'est ce qui est fait avec ce rassemblement des donateurs qui va permettre, dans l'immédiat, de financer les besoins de reconstruction à hauteur de plusieurs centaines de millions d'euros et, dans un deuxième temps, de permettre le rétablissement de leur économie.
L'Europe, même si elle est parfois critiquée - et c'est parfois justifié -, nous montre là une solidarité extrêmement forte par rapport à des populations qui ont beaucoup souffert.
J'ai été très touché que la plupart des intervenants aient rendu hommage à la France pour avoir pris cette initiative. (...).source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 juillet 2014