Texte intégral
1 - Le Président de la République s'est engagé vis-à-vis des Français à tout faire pour restaurer la cohésion sociale de notre pays. C'est la mission qu'il m'a confiée en me nommant à la tête du gouvernement.
La France est moralement et matériellement affaiblie par une fracture sociale qui est la conséquence du chômage et qui engendre l'exclusion.
C'est pourquoi j'ai fait de la lutte pour l'emploi l'objectif prioritaire de mon action.
2 - Le gouvernement veut la justice sociale.
Ce n'est pas en dénonçant les acquis sociaux que l'on peut réunir les conditions d'une solidarité accrue. Il faut encourager les forces vives de la nation et demander aux plus favorisés d'aider ceux qui le sont moins.
3 - Il ne faut pas confondre la lutte contre les privilèges et la remise en cause des acquis sociaux.
J'ai demandé au gouvernement de lutter contre les privilèges parce qu'ils cachent souvent beaucoup d'injustices.
J'entends agir avec pragmatisme, à mon rythme, selon ma méthode, sans agitation ni précipitation.
C'est pourquoi je veux engager un vrai débat et la concertation la plus large possible avec les partenaires sociaux, les associations et le Parlement, avec tous ceux qui vivent les réalités quotidiennes de la France.
Ce grand débat doit être mené dans un souci de justice qui implique une répartition plus équitable des efforts de chacun. C'est l'efficacité même de notre système social qui est enjeu.
4 - Les déclarations du Ministre de l'Economie et des Finances contrarient la volonté réformatrice du gouvernement fondée sur une politique de justice sociale et fiscale et sur une méthode de concertation large et responsable.
Dans ce contexte, Alain Madelin m'a présenté sa démission et je l'ai acceptée.
J'attends de l'ensemble du gouvernement la détermination et la solidarité qui permettront de poursuivre dans la voie du changement qu'attend le pays pour plus de justice et d'efficacité.
La France est moralement et matériellement affaiblie par une fracture sociale qui est la conséquence du chômage et qui engendre l'exclusion.
C'est pourquoi j'ai fait de la lutte pour l'emploi l'objectif prioritaire de mon action.
2 - Le gouvernement veut la justice sociale.
Ce n'est pas en dénonçant les acquis sociaux que l'on peut réunir les conditions d'une solidarité accrue. Il faut encourager les forces vives de la nation et demander aux plus favorisés d'aider ceux qui le sont moins.
3 - Il ne faut pas confondre la lutte contre les privilèges et la remise en cause des acquis sociaux.
J'ai demandé au gouvernement de lutter contre les privilèges parce qu'ils cachent souvent beaucoup d'injustices.
J'entends agir avec pragmatisme, à mon rythme, selon ma méthode, sans agitation ni précipitation.
C'est pourquoi je veux engager un vrai débat et la concertation la plus large possible avec les partenaires sociaux, les associations et le Parlement, avec tous ceux qui vivent les réalités quotidiennes de la France.
Ce grand débat doit être mené dans un souci de justice qui implique une répartition plus équitable des efforts de chacun. C'est l'efficacité même de notre système social qui est enjeu.
4 - Les déclarations du Ministre de l'Economie et des Finances contrarient la volonté réformatrice du gouvernement fondée sur une politique de justice sociale et fiscale et sur une méthode de concertation large et responsable.
Dans ce contexte, Alain Madelin m'a présenté sa démission et je l'ai acceptée.
J'attends de l'ensemble du gouvernement la détermination et la solidarité qui permettront de poursuivre dans la voie du changement qu'attend le pays pour plus de justice et d'efficacité.