Texte intégral
Q - Ce matin, vous avez participé à un Conseil de défense où la question de l'Irak a été abordée et le président de la République a réaffirmé la volonté de la France de rester active pour lutter contre la menace des jihadistes de l'État islamique avec des volets humanitaire, politique mais aussi militaire si besoin. Est-ce que cela veut dire que la France pourrait participer à l'avenir en Irak à des actions militaires aux côtés des Américains et des Britanniques ?
R - Nous allons discuter avec nos partenaires. Ce qui est certain, c'est que ce groupe que l'on appelle en arabe «daech», qui est un groupe terroriste, est une menace non seulement pour l'Irak et pour la Syrie mais aussi pour toute la région et pour l'Europe. Ce sont des gens extraordinairement dangereux. Et quand on a face à soi des gens aussi dangereux, il faut réagir.
Il va donc y avoir des consultations dans les jours qui viennent. Nous avons, comme vous le savez, livré les armes qui étaient nécessaires aux Kurdes et aux Irakiens. Et la question de s'associer à des frappes est ouverte et nous allons la traiter dans les jours qui viennent. (...).source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 septembre 2014