Texte intégral
Nous apportons beaucoup d'aide humanitaire aux Irakiens et nous accueillons un certain nombre de réfugiés, des chrétiens notamment.
Dans le même temps, nous appuyons le nouveau pouvoir irakien et nous devons évidemment combattre et battre ceux qui sont à l'origine de cette situation, c'est-à-dire le groupe terroriste Daech. C'est la raison pour laquelle l'Irak nous a demandé d'intervenir : la première frappe a eu lieu hier.
Nous n'enverrons pas du tout de troupes au sol et c'est aux Irakiens bien sûr de mener la bataille. Ils ont besoin d'appui et la France est là.
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Je pense que si les choses se déroulent comme je l'espère, Daech va beaucoup reculer. Comme Daech était, je l'ai dit hier à l'ONU, à la fois en l'Irak et en Syrie, il fallait aussi les faire reculer en Syrie.
Pour cela, il faut aider - ce que nous avons demandé depuis le début - l'opposition modérée et c'est ce que nous faisons. Il faut desserrer la mâchoire, puisque, actuellement, l'opposition modérée est attaquée d'un côté par les terroristes et, de l'autre, par le gouvernement de Bachar Al-Assad, gouvernement qui, on ne le dit jamais assez, est à l'origine de Daech puisqu'ils ont travaillé ensemble. Je ne vous dis pas que cela va être rapide mais c'est comme cela qu'il faut faire.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 septembre 2014