Texte intégral
Le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social a présenté une communication relative à la situation de l'emploi.
Reflet de la conjoncture observée dans la zone euro, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi en catégorie A a augmenté de 19 200 (+0,6 %) pour s'établir à 3,432 millions fin septembre. Après une baisse du nombre d'inscrits en août, ce chiffre démontre que les variations ne peuvent s'interpréter que dans la durée. L'évolution nette du nombre d'inscrits en catégorie A résulte chaque mois d'un flux de près d'un million d'entrées/sorties. En septembre, l'augmentation des entrées (+1,6 %) et la forte baisse concomitante des sorties (-9,6 %) expliquent l'augmentation du nombre d'inscrits.
Cependant, au troisième trimestre 2014, la progression mensuelle moyenne du nombre de demandeurs d'emploi ralentit : +11 400/mois en moyenne, contre +16 300/mois au deuxième trimestre et +14 000/mois au premier trimestre. Ce ralentissement est encore plus marqué pour les seniors dont le nombre d'inscrits connait son plus faible trimestre de hausse depuis le premier trimestre 2011, notamment grâce au nouveau ciblage des contrats aidés dans le secteur marchand (CIE) et aux contrats de génération.
Si le nombre d'inscrits de moins de 25 ans est en légère hausse après plusieurs trimestres de baisse, l'effort en faveur de l'insertion des jeunes avec les emplois d'avenir (plus de 150 000 entrées en emplois d'avenir depuis début 2013) et les contrats de génération a permis une baisse de -1,2 % sur un an.
Les créations d'emplois se poursuivent. Dès le deuxième trimestre 2014, l'emploi marchand a augmenté légèrement (+0,1 %), principalement porté par l'intérim. Au mois de septembre 2014, le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois (hors intérim) a augmenté à son tour fortement (+6,7 %), effaçant les deux baisses consécutives enregistrées en juillet et août. Ces évolutions positives demeurent insuffisantes pour absorber la hausse du nombre de demandeurs d'emploi.
Les outils mis en uvre depuis 2012 (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, puis Pacte de responsabilité et de solidarité) sont aujourd'hui mobilisés par les entreprises et préparent les conditions d'un retour à une croissance créatrice d'emplois. Ce diagnostic est partagé par l'organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui souligne, dans sa récente note « Les réformes structurelles en France : impact sur la croissance et options pour l'avenir », que les réformes engagées par le Gouvernement auront un effet significatif sur la productivité, la compétitivité et l'emploi. Il faut d'ailleurs rappeler que le taux de chômage au sens du Bureau international du Travail (BIT) en France métropolitaine, au deuxième trimestre 2014, avait baissé de 0,2 point sur un an, à 9,7 %.
Les dispositifs mis en place et les réformes engagées ont besoin de temps pour produire leurs pleins effets. C'est pourquoi les mesures mises en uvre pour insérer et qualifier les personnes peu formées seront poursuivies en 2015 : les emplois d'avenir, les contrats aidés marchands et non marchands, mais aussi la montée en puissance de la Garantie jeunes pour 50 000 nouveaux jeunes.Le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social a engagé avec les partenaires, les régions, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale et le Conseil national de l'insertion par l'activité économique, une concertation pour définir un plan d'actions contre le chômage de longue durée d'ici décembre. Le Gouvernement tient ainsi les engagements pris lors de la Grande conférence sociale des 7 et 8 juillet dernier et poursuit la mobilisation en faveur de l'emploi et de la lutte contre le chômage.
Reflet de la conjoncture observée dans la zone euro, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi en catégorie A a augmenté de 19 200 (+0,6 %) pour s'établir à 3,432 millions fin septembre. Après une baisse du nombre d'inscrits en août, ce chiffre démontre que les variations ne peuvent s'interpréter que dans la durée. L'évolution nette du nombre d'inscrits en catégorie A résulte chaque mois d'un flux de près d'un million d'entrées/sorties. En septembre, l'augmentation des entrées (+1,6 %) et la forte baisse concomitante des sorties (-9,6 %) expliquent l'augmentation du nombre d'inscrits.
Cependant, au troisième trimestre 2014, la progression mensuelle moyenne du nombre de demandeurs d'emploi ralentit : +11 400/mois en moyenne, contre +16 300/mois au deuxième trimestre et +14 000/mois au premier trimestre. Ce ralentissement est encore plus marqué pour les seniors dont le nombre d'inscrits connait son plus faible trimestre de hausse depuis le premier trimestre 2011, notamment grâce au nouveau ciblage des contrats aidés dans le secteur marchand (CIE) et aux contrats de génération.
Si le nombre d'inscrits de moins de 25 ans est en légère hausse après plusieurs trimestres de baisse, l'effort en faveur de l'insertion des jeunes avec les emplois d'avenir (plus de 150 000 entrées en emplois d'avenir depuis début 2013) et les contrats de génération a permis une baisse de -1,2 % sur un an.
Les créations d'emplois se poursuivent. Dès le deuxième trimestre 2014, l'emploi marchand a augmenté légèrement (+0,1 %), principalement porté par l'intérim. Au mois de septembre 2014, le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois (hors intérim) a augmenté à son tour fortement (+6,7 %), effaçant les deux baisses consécutives enregistrées en juillet et août. Ces évolutions positives demeurent insuffisantes pour absorber la hausse du nombre de demandeurs d'emploi.
Les outils mis en uvre depuis 2012 (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, puis Pacte de responsabilité et de solidarité) sont aujourd'hui mobilisés par les entreprises et préparent les conditions d'un retour à une croissance créatrice d'emplois. Ce diagnostic est partagé par l'organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui souligne, dans sa récente note « Les réformes structurelles en France : impact sur la croissance et options pour l'avenir », que les réformes engagées par le Gouvernement auront un effet significatif sur la productivité, la compétitivité et l'emploi. Il faut d'ailleurs rappeler que le taux de chômage au sens du Bureau international du Travail (BIT) en France métropolitaine, au deuxième trimestre 2014, avait baissé de 0,2 point sur un an, à 9,7 %.
Les dispositifs mis en place et les réformes engagées ont besoin de temps pour produire leurs pleins effets. C'est pourquoi les mesures mises en uvre pour insérer et qualifier les personnes peu formées seront poursuivies en 2015 : les emplois d'avenir, les contrats aidés marchands et non marchands, mais aussi la montée en puissance de la Garantie jeunes pour 50 000 nouveaux jeunes.Le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social a engagé avec les partenaires, les régions, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale et le Conseil national de l'insertion par l'activité économique, une concertation pour définir un plan d'actions contre le chômage de longue durée d'ici décembre. Le Gouvernement tient ainsi les engagements pris lors de la Grande conférence sociale des 7 et 8 juillet dernier et poursuit la mobilisation en faveur de l'emploi et de la lutte contre le chômage.