Texte intégral
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de la République Populaire de Chine,
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de la République Islamique d'Afghanistan,
Mesdames et Messieurs les Ministres et Hauts Représentants des pays et organisations participants au Processus des pays du Coeur de l'Asie,
Au nom du gouvernement français, je souhaite tout d'abord exprimer mes plus chaleureux remerciements aux autorités chinoises, pour l'accueil et l'organisation à Pékin de cette nouvelle Conférence ministérielle du Processus des pays du «Coeur de l'Asie» ou «Processus d'Istanbul».
L'organisation de cette conférence à Pékin témoigne de la volonté de la Chine de soutenir la coopération régionale autour de l'Afghanistan, facteur essentiel pour la paix et le développement du pays. Je tiens à saluer cet engagement, dans un contexte où l'Afghanistan connaît une importante période de transition.
Je saisis également cette occasion pour saluer l'implication de la Chine face aux défis globaux. Elle le fait déjà sur d'autres théâtres. Je pense notamment à la lutte contre Ebola ou au soutien apporté à la mission des Nations unies au Mali.
Je souhaite également rappeler le plein soutien de mon pays au nouveau président afghan, M. Ashraf Ghani Ahmadzaï, au chef de l'exécutif, M. Abdullah Abdullah et au gouvernement d'unité nationale, afin de relever tous les défis qui attendent l'Afghanistan dans sa transition politique, sécuritaire et économique. En se rendant aux urnes pour l'élection présidentielle, les Afghans ont fait montre de leur détermination à oeuvrer en faveur de la paix et du développement de leur pays.
La France continuera à soutenir l'Afghanistan, à travers les relations d'amitié et de coopération qui lient nos deux pays. Ma présence aujourd'hui parmi vous témoigne de l'importance que les autorités françaises attachent à leurs relations avec l'Afghanistan et à la dimension régionale de cette coopération. La France poursuivra ainsi son action auprès du peuple afghan en faveur du développement du pays.
Mesdames et Messieurs les Ministre et hauts représentants,
C'est aujourd'hui la quatrième rencontre de niveau ministériel dans le cadre du processus des pays du Coeur de l'Asie. Nous espérons que la dynamique à l'oeuvre autour de l'Afghanistan en faveur de la sécurité et de la prospérité de la région se poursuivra et pourra, à l'heure où l'Afghanistan vient de franchir une étape importante de sa transition, s'accélérer.
Plusieurs défis se posent encore.
La plupart d'entre eux, qu'ils soient sécuritaires ou économiques, ont également une dimension régionale qu'il convient d'aborder selon une approche elle aussi régionale.
L'Afghanistan a de longue date été le théâtre des rivalités régionales, qui ont contribué à exacerber ses tensions internes. Face aux fléaux du terrorisme et de la drogue, l'heure n'est plus à la rivalité mais à la coopération et à la mise en oeuvre de mesures de confiances durables et efficaces. Nous sommes également convaincus qu'une meilleure coopération régionale sera porteuse de bénéfices économiques mutuels importants.
La coopération régionale autour de l'Afghanistan est l'un des aspects de notre action diplomatique depuis plusieurs années.
Durant la présidence française du G8 en 2011, la France a encouragé l'interconnexion du rail et la création d'une autorité nationale des Chemins de fer en Afghanistan. La France soutient également, avec la Fondation Aga Khan et dans le cadre de l'initiative Muskoka, des projets transfrontaliers associant l'Afghanistan, le Pakistan et le Tadjikistan dans le secteur de la santé maternelle et infantile.
Ces projets portent notamment sur la prise en charge des patients, leur transfert en cas d'urgence et l'équipement de centres de santé sur les trois frontières. Ils comprennent enfin une dimension innovante en matière de télémédecine qui s'appuie sur l'Institut Médical Français de Kaboul.
La France soutient le processus des pays du Coeur de l'Asie depuis son origine. En tant que l'un de ses pays supporteurs, nous nous sommes associés aux groupes de travail sur le contre-terrorisme, les contre-narcotiques et la gestion des catastrophes naturelles. La France reste disposée à contribuer à ces groupes de travail et encourage les groupes techniques régionaux chargés de la mise en oeuvre des mesures de confiance et de leurs plans d'action, à poursuivre leur travail et à nourrir la dynamique ainsi enclenchée.
La lutte contre les narco-trafics, abordée au sein d'un groupe technique régional, constitue une priorité qui nous est commune.
Le trafic de drogue représente un danger de premier plan pour la stabilité de l'Afghanistan.
Il pose un triple défi pour l'avenir du pays : d'abord sécuritaire, économique, et enfin social. Il s'agit aussi d'un défi régional et au-delà, que nous devons collectivement relever.
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de la République Populaire de Chine,
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de la République Islamique d'Afghanistan,
Mesdames et Messieurs les Ministre et Hauts Représentants,
La conférence qui se tient aujourd'hui est un tremplin unique pour favoriser une coopération régionale plus approfondie autour de l'Afghanistan dans le proche avenir. Je formule le voeu que l'Afghanistan devienne un pays stable et prospère, où les Afghans pourront vivre en paix. La France est confiante dans la volonté des États de la région et de la communauté internationale à démontrer un soutien accru à cet objectif.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 novembre 2014
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de la République Islamique d'Afghanistan,
Mesdames et Messieurs les Ministres et Hauts Représentants des pays et organisations participants au Processus des pays du Coeur de l'Asie,
Au nom du gouvernement français, je souhaite tout d'abord exprimer mes plus chaleureux remerciements aux autorités chinoises, pour l'accueil et l'organisation à Pékin de cette nouvelle Conférence ministérielle du Processus des pays du «Coeur de l'Asie» ou «Processus d'Istanbul».
L'organisation de cette conférence à Pékin témoigne de la volonté de la Chine de soutenir la coopération régionale autour de l'Afghanistan, facteur essentiel pour la paix et le développement du pays. Je tiens à saluer cet engagement, dans un contexte où l'Afghanistan connaît une importante période de transition.
Je saisis également cette occasion pour saluer l'implication de la Chine face aux défis globaux. Elle le fait déjà sur d'autres théâtres. Je pense notamment à la lutte contre Ebola ou au soutien apporté à la mission des Nations unies au Mali.
Je souhaite également rappeler le plein soutien de mon pays au nouveau président afghan, M. Ashraf Ghani Ahmadzaï, au chef de l'exécutif, M. Abdullah Abdullah et au gouvernement d'unité nationale, afin de relever tous les défis qui attendent l'Afghanistan dans sa transition politique, sécuritaire et économique. En se rendant aux urnes pour l'élection présidentielle, les Afghans ont fait montre de leur détermination à oeuvrer en faveur de la paix et du développement de leur pays.
La France continuera à soutenir l'Afghanistan, à travers les relations d'amitié et de coopération qui lient nos deux pays. Ma présence aujourd'hui parmi vous témoigne de l'importance que les autorités françaises attachent à leurs relations avec l'Afghanistan et à la dimension régionale de cette coopération. La France poursuivra ainsi son action auprès du peuple afghan en faveur du développement du pays.
Mesdames et Messieurs les Ministre et hauts représentants,
C'est aujourd'hui la quatrième rencontre de niveau ministériel dans le cadre du processus des pays du Coeur de l'Asie. Nous espérons que la dynamique à l'oeuvre autour de l'Afghanistan en faveur de la sécurité et de la prospérité de la région se poursuivra et pourra, à l'heure où l'Afghanistan vient de franchir une étape importante de sa transition, s'accélérer.
Plusieurs défis se posent encore.
La plupart d'entre eux, qu'ils soient sécuritaires ou économiques, ont également une dimension régionale qu'il convient d'aborder selon une approche elle aussi régionale.
L'Afghanistan a de longue date été le théâtre des rivalités régionales, qui ont contribué à exacerber ses tensions internes. Face aux fléaux du terrorisme et de la drogue, l'heure n'est plus à la rivalité mais à la coopération et à la mise en oeuvre de mesures de confiances durables et efficaces. Nous sommes également convaincus qu'une meilleure coopération régionale sera porteuse de bénéfices économiques mutuels importants.
La coopération régionale autour de l'Afghanistan est l'un des aspects de notre action diplomatique depuis plusieurs années.
Durant la présidence française du G8 en 2011, la France a encouragé l'interconnexion du rail et la création d'une autorité nationale des Chemins de fer en Afghanistan. La France soutient également, avec la Fondation Aga Khan et dans le cadre de l'initiative Muskoka, des projets transfrontaliers associant l'Afghanistan, le Pakistan et le Tadjikistan dans le secteur de la santé maternelle et infantile.
Ces projets portent notamment sur la prise en charge des patients, leur transfert en cas d'urgence et l'équipement de centres de santé sur les trois frontières. Ils comprennent enfin une dimension innovante en matière de télémédecine qui s'appuie sur l'Institut Médical Français de Kaboul.
La France soutient le processus des pays du Coeur de l'Asie depuis son origine. En tant que l'un de ses pays supporteurs, nous nous sommes associés aux groupes de travail sur le contre-terrorisme, les contre-narcotiques et la gestion des catastrophes naturelles. La France reste disposée à contribuer à ces groupes de travail et encourage les groupes techniques régionaux chargés de la mise en oeuvre des mesures de confiance et de leurs plans d'action, à poursuivre leur travail et à nourrir la dynamique ainsi enclenchée.
La lutte contre les narco-trafics, abordée au sein d'un groupe technique régional, constitue une priorité qui nous est commune.
Le trafic de drogue représente un danger de premier plan pour la stabilité de l'Afghanistan.
Il pose un triple défi pour l'avenir du pays : d'abord sécuritaire, économique, et enfin social. Il s'agit aussi d'un défi régional et au-delà, que nous devons collectivement relever.
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de la République Populaire de Chine,
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de la République Islamique d'Afghanistan,
Mesdames et Messieurs les Ministre et Hauts Représentants,
La conférence qui se tient aujourd'hui est un tremplin unique pour favoriser une coopération régionale plus approfondie autour de l'Afghanistan dans le proche avenir. Je formule le voeu que l'Afghanistan devienne un pays stable et prospère, où les Afghans pourront vivre en paix. La France est confiante dans la volonté des États de la région et de la communauté internationale à démontrer un soutien accru à cet objectif.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 novembre 2014