Déclaration de M. Patrick Kanner, ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, sur la maitrise d'ouvrage des événements sportifs internationaux, Paris le 25 novembre 2014.

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Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés, Madame la Députée, ce ne sont pas des entreprises qui sont les maîtres d'ouvrage des grands événements internationaux en matière sportive : ce sont les fédérations sportives qui amènent cette excellence sur notre territoire et ce sont elles que nous souhaitons aider.
Tous nos voisins ont décidé d'aider les fédérations à organiser les grandes compétitions. C'est le cas de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Ukraine et de la Pologne, encore tout récemment.
Nous devons effectivement nous concerter au niveau européen pour revoir les cahiers des charges des grands événements sportifs internationaux. Vous l'avez dit, madame la députée, la France a d'ores et déjà engagé cette démarche et compte jouer un rôle moteur dans cette entreprise.
D'ores et déjà, et en attendant que ces négociations débouchent, la France souhaite accueillir de grandes compétitions internationales, à commencer par l'Euro 2016, dans la clarté et la maîtrise souveraine de ses choix.
Elle le veut aussi pour son économie. L'Euro 2016 a déjà permis la création de 20 000 emplois, et d'autres suivront dans les secteurs du tourisme, de la restauration, des commerces et des services. C'est aussi l'opportunité de consolider une économie du sport pour laquelle notre pays a des atouts essentiels sur le plan international.
La France veut enfin accueillir ces compétitions pour sa cohésion même et en faire des moments d'unité nationale. Aucun événement n'a marqué la mémoire collective ces dernières années comme la Coupe du Monde de football de 1998. La ferveur, la liesse de ce moment sont encore dans toutes les têtes.
Dans cette période de crise prolongée, mesdames et messieurs les députés, pourquoi se priver de ce qui peut susciter de la joie collective et rapprocher les Français ? Au contraire, donnons à la France des occasions de se retrouver. Donnons-lui les moyens d'accueillir de grandes fêtes populaires.
En tous les cas, la parole de la France sera respectée pour l'Euro 2016.
source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 novembre 2014