Texte intégral
Madame la Députée, l'épidémie d'Ebola continue en effet de progresser et les pays d'Afrique de l'Ouest qui sont touchés enregistrent jour après jour de nouveaux décès. Vous avez parlé de 5.500 personnes déjà décédées ; nous savons malheureusement que ce nombre est largement sous-estimé.
Face à cette situation qui nous préoccupe, puisque de nouveaux foyers continuent d'apparaître - je pense par exemple au Mali -, la France s'est mobilisée d'emblée. Vendredi, j'accompagnerai le président de la République qui se rendra en Guinée pour marquer le soutien et l'engagement de la France.
En Guinée, des forces de sécurité civile et des réservistes sanitaires sont en place. Un centre de traitement a ouvert au milieu de la forêt le 15 novembre dernier, sous la responsabilité de la Croix-Rouge. Deux nouveaux centres de traitement vont ouvrir, dont l'un spécifiquement dédié aux personnels de santé.
Mais en France aussi, nous agissons. Je me réjouis qu'un membre du personnel de l'UNICEF, qui a été soigné en France, ait pu repartir guéri, et je veux encore une fois saluer le professionnalisme des équipes de l'hôpital Bégin.
En France, des exercices sanitaires ont eu lieu dans tous les services d'urgence et dans les SAMU. Les préfets et les agences régionales de santé sont coordonnés ; le coordonnateur national, le professeur Delfraissy, fait en sorte que la mobilisation de tous les services soit au rendez-vous. Vous le voyez, Madame la Députée, la France répond «présent» à l'étranger ; la France a mis en place un plan pour faire face à d'éventuels cas d'Ebola, qui actuellement n'existent pas sur le territoire national. Face à cette épidémie majeure, nous sommes préparés.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er décembre 2014