Déclaration de M. Charles Josselin, ministre délégué à la coopération et à la francophonie, et son entretien avec la "BBC", sur les relations franco-ivoiriennes et le Forum pour la réconciliation nationale organisé par la Côte d'Ivoire, Bamako, Mali, et Abidjan, Côte d'Ivoire, le 8 octobre 2001.

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Circonstance : Voyage de M. Charles Josselin, ministre délégué à la coopération et à la francophonie, au Mali et en Côte d'Ivoire, le 8 octobre 2001

Média : BBC

Texte intégral

ENTRETIEN AVEC LA "BBC"
Q - Quelle est la position de la France sur le Forum pour la réconciliation nationale ?
R - J'ai rendez-vous avec des représentants du RDR, du PDCI et évidemment, avec le président Gbagbo. Et c'est avec l'ensemble que j'ai l'intention de m'entretenir pour dire ce que la France attend de ce forum. Et pas forcément, évidemment, pour dire la position de la France. La France n'a pas à avoir de position dans ce forum. C'est un forum entre Ivoiriens. Mais la France souhaite en effet que ce forum produise davantage de consensus, davantage de meilleure coexistence, davantage de paix civile et surtout, de développement économique pour la Côte d'Ivoire.
Q - Mais, on le sait, jusqu'à présent, pour la France, c'est le soutien total aux autorités ivoiriennes ?
R - Soutien exigeant. Amical, c'est vrai. Mais exigeant !./
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 octobre 2001)
DECLARATION A L'ISSUE DE L'ENTRETIEN AVEC LE PRESIDENT LAURENT GBAGBO
Je suis heureux de pouvoir être demain matin à cet important moment de l'histoire ivoirienne ; je suis heureux d'y être en tant que ministre français, je suis heureux d'y être aussi comme représentant de la Présidence européenne, puisque la Présidence belge m'a demandé de bien vouloir la représenter. Or, il est important que l'Europe soit aux côtés de la Côte d'Ivoire au moment où celle-ci a besoin de la solidarité internationale, et d'abord de la solidarité européenne.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 octobre 2001)