Déclarations de Mme Michelle Demessine, secrétaire d'Etat au tourisme, sur la nécessité de soutenir le tourisme social, Paris les 6 et 7 mai 1999.

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Circonstance : Ouverture des états généraux du tourisme social et associatif, Paris le 6 mai 1999

Texte intégral

Le 6 mai 1999
Tout d'abord, permettez-moi de vous souhaiter, à toutes et a tous, la bienvenue dans ce Palais des Congrès où vont donc se dérouler, pendant deux jours, les premiers Etats Généraux du Tourisme social et associatif.

C'est avec un immense plaisir, en effet, que je vous accueille ici. Et je voudrai vous dire combien je me réjouis de vous voir si nombreux aujourd'hui.

Plus de mille personnes, représentant 500 associations, 150 Comités d'entreprises, une centaine de collectivités et de nombreux parlementaires, témoignent aujourd'hui, par leur présence, d'une attente forte et de la nécessité de se retrouver, dans la grande diversité de la famille du tourisme social et associatif, pour réfléchir ensemble à son devenir et à sa vocation future, dans une société en pleine mutation.

Mais avant d'aborder la manière dont cette réflexion pourrait se mener durant ces deux journées - à partir du travail préparatoire auquel vous avez déjà, les uns et les autres, fortement contribué - permettez-moi, en quelques mots, de rappeler dans quel esprit j'ai souhaité que ces Etats Généraux se tiennent.

Voilà près de deux ans que j'exerce ma responsabilité au sein de ce gouvernement, deux ans qui m'ont permis de définir une nouvelle politique du tourisme français.

Elle s'articule autour de trois axes majeurs qui en assurent la cohérence globale :

Premièrement, le tourisme est un important secteur économique pour notre pays, en croissance, créateur de richesses et d'emplois et donc prometteur d'un mieux vivre.

Mais il n'est pas seulement cela.

Il est aussi une aspiration légitime de nos concitoyens à partir en vacances, à découvrir d'autres horizons, d'autres cultures.

Enfin, c'est un secteur économique auquel se rattache une éthique basée sur des valeurs, celles de l'amitié, de la solidarité, de l'échange des cultures. Il porte en lui le progrès pour la tolérance et pour la paix.

C'est donc autour de ces trois axes que je m'attache à mettre en uvre, depuis mon arrivée au Secrétariat d'Etat au Tourisme, cette nouvelle politique, consciente par ailleurs, que notre pays - aujourd'hui la première destination touristique au monde - possède, en la matière, une histoire tout à fait singulière.

Une histoire qui se lit au travers des grandes conquêtes sociales de cette deuxième moitié de siècle.

Comment ne pas évoquer aujourd'hui 1936 et les Congés Payés et la naissance de toutes ces associations des grandes fédérations qui se sont investies pour permettre à des milliers de familles de notre pays, d'accéder aux vacances !

Comment ne pas évoquer aussi l'élan social qu'a connu la France à la Libération avec, en particulier, la création des Comités d'Entreprises et le rôle qu'ils ont joué dans la démocratisation du droit aux vacances.

Comment ne pas évoquer enfin, l'engagement des collectivités locales et territoriales qui ont stimulé et accompagné ce mouvement !

Le tissu économique et social que vous représentez, est un atout. Il est d'une grande richesse en matière d'expérience, de compétence et d'approche solidaire. On dit même qu'il constitue une spécificité française !

Il a joué un rôle important dans la démocratisation des vacances et des loisirs en France, dans une démarche privilégiant le brassage social, en contribuant à l'aménagement du territoire et au développement de nos régions et de nos pays.

Cinquante ans plus tard, vous le savez très bien, la nécessité de répondre à cette aspiration légitime de nos concitoyens, est toujours d'actualité. Cette tâche, vous en prenez votre part, dans un contexte devenu aujourd'hui plus complexe car en évolution permanente.

Mais il reste encore beaucoup de travail, vous le savez, au regard des 40 % de notre population qui partent peu ou pas en vacances.

Force est de constater que les politiques publiques antérieures, depuis une dizaine d'années, ne se sont pas attachées à répondre à cette aspiration, voire même, dans un passé plus récent, s'en sont totalement éloignées.

Vous le savez ce n'est pas mon orientation ni celle du gouvernement. La présence tout à l'heure du Premier Ministre à nos travaux, en portera témoignage.

En effet, dès mon arrivée, j'ai voulu immédiatement corriger cette situation, en doublant par exemple les crédits affectés à la réhabilitation des équipements à vocation sociale et familiale, dans le cadre du "Plan Patrimoine". Plus de cent projets de rénovation ont ainsi été soutenus.

Mais pour moi, s'en préoccuper ne se résume pas à cela. Loin de là.

C'est aussi mener une politique sociale du Tourisme pour que vive "le droit aux vacances pour tous", autrement dît pour que toutes les catégories de la population puissent véritablement y avoir accès. Sans exclusion aucune. Sans ghettoïsation non plus.

Et ce d'autant plus que le tourisme même, est, comme je le disais, une idée de partage, de brassage culturel et social.

Alors, pour contribuer à faire vivre ce droit, j'ai aussi pris un certain nombre de mesures, favorisant notamment l'aide au départ de tous.
C'est le sens du projet de loi qui prévoit d'étendre l'attribution du chèque-vacances aux salariés des entreprises de moins de 50 salariés, et qui devrait être adopté par le Parlement le mois prochain.
C'est le sens, également, de la création d'une structure, appelée "Bourse-Solidarité-Vacances", que j'ai souhaité mettre en place afin de rapprocher, dans une démarche de solidarité : l'offre solidaire des professionnels du tourisme de la demande des associations caritatives et des associations de chômeurs qui uvrent en faveur du départ des plus démunis.
Reste que, face à l'ampleur des problèmes, des besoins, et surtout des enjeux, je me devais de favoriser une réflexion de fond sur la vocation du Tourisme social et associatif à l'entrée du 3ème millénaire.

En effet, à l'heure où un grand nombre de droits ont besoin d'être réaffirmés ;
où les aspirations des citoyens à accéder aux loisirs, à la connaissance et à la découverte grandissent, et peuvent se conjuguer avec la nouvelle organisation du temps de travail, qui libère non seulement du temps pour les loisirs et les vacances mais aussi pour la citoyenneté ;

au moment où, par ailleurs, une vaste réflexion sur la vie associative a été initiée par le gouvernement, à laquelle s'est largement associé le tourisme social et associatif, ces Etats Généraux lui offre, l'occasion de repenser, de préciser et de conforter sa vocation face aux enjeux futurs.

C'est à cette réflexion que je vous invite.

Vous, les acteurs du Tourisme social.

Vous, les représentants des associations investies dans ce secteur.

Mais aussi, vous, les représentants du mouvement syndical, qui au travers des Comités d'Entreprises, dans le cadre de votre mission de gestion des activités sociales de l'ensemble des salariés, uvrez pour l'accès de tous aux loisirs et aux vacances.

Vous enfin, responsables politiques, élus et parlementaires qui, conscients du rôle social et économique positif de ce secteur, en êtes devenus des partenaires attentifs et convaincus.

Les liens naturels qui vous unissent peuvent, en effet, vous permettre de travailler ensemble, en confrontant vos idées et vos expériences, mais aussi vos besoins et vos attentes, pour redonner un sang neuf à ce secteur, et faire qu'il réponde mieux aux aspirations et aux besoins de la France d'aujourd'hui. Je souhaitais pour ma part, impulser et favoriser cette démarche, convaincue qu'elle marquera une étape et des points de repère décisifs pour toutes les décisions à venir, y compris bien entendu, celles du Secrétariat d'Etat au Tourisme.

A voir l'esprit d'ouverture constructive qui a prévalu lors des ateliers préparatoires à ces Etats Généraux, où chaque composante du Tourisme social était représentée, je ne doute pas que vous y parviendrez.

D'ailleurs, je voudrai remercier toutes celles et tous ceux qui se sont investis dans ce travail de préparation, permettant ainsi que soient bien cernés les grands thèmes de discussion, afin que les travaux de ces Etats Généraux soient le plus productif et le plus efficace possible.

Sans plus attendre, je veux donc maintenant céder la place au débat.

Je ne doute pas qu'il sera riche et constructif.
(source http://www.tourisme.gouv.fr, le 10 mai 1999)
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Le 7 mai 1999
Mesdames, Messieurs,
Nous voici donc arrivés au terme de nos deux journées de débats, à la fin de ces premiers États Généraux qui feront date, j'en suis convaincue, dans l'histoire et pour l'avenir du tourisme social et associatif.
Je souhaiterai en premier lieu vous remercier. Vous remercier pour votre participation active, pour la contribution que vous avez apportée, chacun avec votre sensibilité, chacun dans votre rôle, à cette réflexion de fond qui s'est engagée.
Je m'étais fixé pour objectif en organisant ces rencontres, de vous donner la possibilité de vous retrouver tous, dans votre diversité, pour confronter vos idées et vos expériences, mais aussi pour exprimer vos besoins et vos attentes et tenter d'apporter les premières réponses aux nombreuses interrogations qui entourent le devenir de votre secteur.
Je souhaitais aussi, impulser et favoriser cette démarche, convaincue qu'elle marquerait une étape et des points de repère décisifs pour toutes les décisions à venir, y compris bien entendu, celles du Secrétariat d'Etat au Tourisme.
Je pense, que cet objectif a été en grande partie atteint.
On ne saurait résumer et englober en quelques mots une telle richesse d'échanges et d'idées. Aussi mon propos ne se voudra-t-il pas exhaustif. Il visera au contraire, à cerner autour de quelques idées forces, les pistes de travail sur lesquelles il me semble important de poursuivre le débat engagé.
1 - Les idées fortes :
Au cours de ces travaux il est apparu clairement que votre secteur se trouve confronté à une double exigence : celle de répondre à l'urgence d'un court terme qui frappe avec force à votre porte et celle de mener au niveau de l'ensemble des acteurs ici représentés, une réflexion à plus long terme sur les évolutions possibles et nécessaires de votre vocation et les soutiens et accompagnement que vous attendez pour leur mise en uvre.
Le court terme signifie bien souvent pour vous, un patrimoine à préserver et rénover, une situation financière ou fiscale à conforter ou clarifier, une demande de plus en plus diversifiée mais aussi exigeante, une fréquentation à développer ou étaler dans le temps pour préserver la bonne exploitation de votre patrimoine.
Le plus long terme, c'est avant tout une vocation à redéfinir en assurant le nécessaire équilibre entre votre rôle social et économique, c'est aussi la reconnaissance de cette mission et des soutiens qu'elle implique, non seulement au niveau de l'Etat mais aussi de plus en plus des collectivités territoriales et bien sûr des employeurs.
Il vous faudra en effet approfondir cette notion de brassage social qui a été au cur de vos débats ces deux derniers jours et qui constitue votre spécificité. Cela vous permettra sans doute de réaffirmer la place importante que vous prenez, au quotidien, dans la recomposition du lien social. Le tourisme social est et restera, j«en suis convaincue, un important facteur d'intégration et de cohésion sociale et à ce titre il mérite de la part des pouvoirs publics une attention toute particulière.
Si son rôle en faveur de l'accès aux vacances pour tous est essentiel, je veux être claire celui ci ne peut s'exercer dans une logique de ghetto ni être réduit à une activité caritative.
Vos travaux ont également permis de rappeler, en la réaffirmant, la part importante que vous avez prise dans le rééquilibrage de l'aménagement touristique de notre territoire, en effectuant, non sans risque, un véritable travail de pionniers et en contribuant ainsi au développement durable de régions et pays moins connues ou moins favorisées.
A ce niveau, j'ai constaté avec satisfaction, au travers des propos des élus participant à notre table ronde d'hier, l'écoute attentive des collectivités territoriales et leur disponibilité à se faire le relais et l'écho de la politique engagée par l'Etat pour mieux répondre à la diversité et aux nouvelles attentes de notre population en matière de loisirs, de tourisme de proximité et de vacances.
Ces deux journées ont été aussi l'occasion pour vous, de rappeler et d'interpeller sur les difficultés multiples, diverses, lourdes, que vous rencontrez aujourd'hui pour répondre au plus près à cette attente sociale si fortement exprimée par nos concitoyens.
Vous avez voulu aussi exprimer les menaces qui pèsent parfois lourdement sur votre secteur. Parmi celles-ci et une fois encore sans viser à l'exhaustivité, je pense bien sûr au problème du statut juridique et fiscal des associations qui a créé ces dernières années une situation d'insécurité dans la famille du tourisme associatif et sur lequel il faut poursuivre la réflexion en cours.
Je pense aussi au problème du financement de la rénovation et de l'adaptation de votre patrimoine et de vos équipements d'animation. Sans oublier bien évidemment les interrogations relatives aux aides à la personne.
Je pense enfin aux problèmes rencontrés par les comités d'entreprises en raison de la diminution de leurs dotations liées bien souvent aux restructurations industrielles et aux pertes d'emplois qui en découlent et aussi, il faut le dire, au désengagement des employeurs.
Je sais combien il leur est devenu difficile aujourd'hui de répondre aux aspirations croissantes des salariés en matière d'activités sociales et d'aide au départ en vacances et de poursuivre en l'amplifiant leur mission sociale pour l'accès de tous et pour la viabilité de leur patrimoine.
Permettez-moi de dire, qu'il m'apparaît important de remettre le droit aux vacances des salariés, au cur des exigences au sein des entreprises.
A l'écoute des rapports des cinq ateliers et de cette dernière table ronde, j'ai acquis la certitude qu'une nouvelle étape se dessine.
Cette nouvelle étape, soyez assurés que j'entends bien l'accompagner. Au travers de mon budget bien sûr, quelle qu'en soit sa modestie qui n'est pas immuable, au travers également, de l'engagement de mon administration à vous aider dans votre démarche et qui, dans le cadre de sa réorganisation, sera dotée désormais d'un secteur social et associatif.
Enfin, au travers du travail que je mène avec mes collègues du gouvernement. Sachez qu'un certain nombre de chantiers qui concernent des sujets abordés au cours de cette rencontre font actuellement l'objet, à mon initiative, d'un travail interministériel. Je pense en particulier à celui relatif au classe de découverte qui a été évoqué hier, je pense aussi au problème de l'aide à la personne et à la politique des Caisses d'Allocations Familiales.
Et bien, sachez que j'ai souhaité que dans le cadre du travail de la Délégation Interministérielle à la Famille qu'anime ma collègue Martine AUBRY, les vacances retrouvent toute leur place dans la politique familiale.
Pour ce faire, un Groupe de travail, placé sous ma présidence - intitulé "Vacances et Politique Familiale" - , vient d'être mis en place, il sera chargé de faire des propositions.
Vous avez évoqué à de nombreuses reprises au cours de vos travaux, la nécessité pour vous de poursuivre la réflexion engagée dans le cadre de ces États Généraux, ce dont je me félicite.
Permettez-moi de vous dire à quel point j'encourage cette idée de créer une grande coordination nationale qui rassemblerait, pour la première fois dans l'histoire du tourisme social et associatif, l'ensemble de tous ces acteurs dans toute leur diversité : les associations, les petites et les grandes, les Comités d'Entreprise et les collectivités partenaires.
Elle permettra la poursuite de cette réflexion engagée ici, mais pourrait contribuer aussi, à donner une puissance et une image forte à votre secteur.
En tout cas, cela ne pourra que participer d'une plus grande reconnaissance du tourisme social.
Cette reconnaissance, vous souhaitez également qu'elle se traduise par une sorte de "labellisation", de "critérisation" ou d'agrément national qui permettrait, à partir de critères définis en concertation de mieux reconnaître la fonction sociale que vous assumez.
Il me semble qu'effectivement, aujourd'hui, c'est une nécessité. En tout cas, nous pouvons continuer à y travailler ensemble, avec vous mais aussi avec mes collègues des autres ministères concernés.
Pendant ces deux journées - et surtout cet après-midi - vous avez aussi avancé l'idée de mettre en commun votre patrimoine afin d'optimiser l'offre du Tourisme social, mais aussi comme une réponse aux difficultés de gestion de ces équipements que nombre d'entre vous peuvent rencontrer.
Là encore, je dois vous dire que cela me semble être une piste extrêmement intéressante à explorer.
C'est une idée neuve, moderne, correspondant - qui plus est - à ce besoin d'une plus grande collaboration entre tous les acteurs du Tourisme social.
Par ailleurs, je suis convaincue que cela permettrait de mieux mettre en valeur l'offre existante auprès de tous les publics.
Et on l'a bien vu hier, au travers des résultats du sondage, mais vous avez d'ailleurs été également nombreux à en parler et à le réclamer :
Certes il y a encore d'énormes progrès à faire pour mieux faire connaître, pour mieux informer sur ce que vous proposez. Je crois que l'acte des États Généraux aura été en lui-même un vecteur de communication et d'image important.
Et pour ma part, je retiens, pour continuer en ce sens, l'idée d'une campagne institutionnelle nationale. Ce qui ne doit pas, bien entendu, empêcher de travailler pour que l'information sur l'offre elle-même soit plus accessible.
Et pour terminer, je voudrai souligner et appuyer le message que nous a délivré l'atelier numéro 5. Je crois en effet, qu'il nous faut aussi faire en sorte que notre expérience du Tourisme social et associatif puisse être davantage partagée et puisse s'enrichir des expériences menées dans d'autres pays.
C'est d'ailleurs un souhait que vous avez vous-même émis en affirmant vouloir résolument ouvrir ce secteur sur l'Europe, pour favoriser les échanges entre les peuples, entre les familles et les jeunes des différents pays et donc aussi contribuer à faire s'exprimer les vrais valeurs du tourisme, celles de l'amitié, de la solidarité, de la tolérance et de la paix, sur lesquels vous vous êtes fondés.
Comme je vous l'ai dit : au-delà des actions que je mène déjà et que j'entends amplifier, dans cette étape nouvelle je veux vous accompagner.
Dans cette entreprise ambitieuse d'évolution du secteur du Tourisme social et associatif, le Secrétariat d'État au Tourisme, et sa Direction, seront à vos côtés pour mettre à votre disposition tous ses outils de promotion, d'observation et d'expertise, que se soient au travers de Maison de la France, de l'Observatoire National du Tourisme ou de l'Agence Française d'ingénierie Touristique (A.F.I.T.).
Bien évidemment, je crois qu'ici personne ne s'imagine que tout pourra se faire en même temps et tout de suite. Mais je crois aussi, qu'après ces États Généraux plus personne dans ce pays ne pourra dire que le tourisme social et associatif est mort !
Mais au contraire, ces États Généraux sont véritablement la première pierre d'un édifice qu'il nous faudra construire ensemble, dans les mois et les années avenir. Mais il me semble, au vu de ces deux journées de travail, que les fondations en seront solides.
Alors, pour finir, permettez-moi simplement de vous remercier, à nouveau, de votre investissement constructif. Et de vous dire : à bientôt.
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 11 mai 1999)