Déclaration de M. Christian Eckert, secrétaire d'Etat au budget, sur les questions économiques et budgétaires dans la zone euro, à l'Assemblée nationale le 27 janvier 2015.

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Circonstance : Séance de questions d'actualité, à l'Assemblée nationale le 27 janvier 2015

Texte intégral

Monsieur le Député, je vous remercie d'excuser l'absence de M. Michel Sapin, retenu à Bruxelles par une réunion de l'Ecofin.
Votre question renvoie à plusieurs sujets, la politique économique menée dans la zone euro, les orientations de la politique budgétaire de chacun des États, la situation en Grèce et l'endettement des acteurs privés.
Tous ces aspects appellent une action déterminée en faveur de la croissance et de l'emploi. C'est sur ce point que les citoyens, Français et Européens, nous demanderont des comptes.
Dans ce contexte, la récente décision de la Banque centrale européenne de rendre la politique monétaire encore plus accommodante en rachetant des titres souverains doit être saluée. La BCE a pris ses responsabilités face à la faiblesse excessive de la croissance et de l'inflation qui pénalise nos économies et érode notre contrat social. Elle continuera à agir ainsi tant que l'inflation ne sera pas revenue à 2 %. C'est une bonne nouvelle.
Cela étant, la politique monétaire ne peut pas tout. Les gouvernements et la Commission doivent également prendre leurs responsabilités en utilisant tous les leviers disponibles pour soutenir la croissance. C'est ce que nous avons fait en France en choisissant résolument de poursuivre la réduction des déficits, selon un rythme adapté et compatible avec notre objectif de croissance.
Quant à la Grèce, notre position est simple. Les Grecs ont démocratiquement choisi un nouveau gouvernement qui a fait preuve de responsabilité. Il souhaite engager le dialogue et s'est montré déterminé à lutter contre la fraude fiscale. Nous serons à ses côtés.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 janvier 2015