Texte intégral
Monsieur le Député, vous l'avez souligné, la France n'est pas la seule à détenir des créances sur la Grèce. S'il est vrai que, de façon bilatérale ou en termes de garantie, les créances de la France s'élèvent à près de 41 milliards d'euros, la France n'est pas seule. Et, dans un marché financier ouvert et concurrentiel, comme vous le savez, nous ne sommes pas en capacité de fixer des taux ni de renégocier des durées de façon unilatérale.
Il ne vous a pas échappé que la Grèce se trouve dans la zone euro et il ne vous a pas échappé non plus que personne, pas même les Grecs eux-mêmes, ne souhaite sa sortie de l'euro. Assurer l'équilibre et la stabilité d'une monnaie au sein d'un regroupement communautaire nécessite - et c'est ce qu'ont entrepris de faire Michel Sapin et nos partenaires européens au cours des dernières heures - une action collective et coordonnée de l'ensemble des partenaires de la monnaie unique.
Concernant l'abandon de créance, la position de la France est claire : il n'y en aura pas.
Discussions, travail sur les modalités, les durées et les taux d'intérêt, ce n'est pas en vingt-quatre heures et de façon unilatérale que nous répondrons à cette question, mais nous le ferons en toute transparence et devant votre commission des finances.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 janvier 2015
Il ne vous a pas échappé que la Grèce se trouve dans la zone euro et il ne vous a pas échappé non plus que personne, pas même les Grecs eux-mêmes, ne souhaite sa sortie de l'euro. Assurer l'équilibre et la stabilité d'une monnaie au sein d'un regroupement communautaire nécessite - et c'est ce qu'ont entrepris de faire Michel Sapin et nos partenaires européens au cours des dernières heures - une action collective et coordonnée de l'ensemble des partenaires de la monnaie unique.
Concernant l'abandon de créance, la position de la France est claire : il n'y en aura pas.
Discussions, travail sur les modalités, les durées et les taux d'intérêt, ce n'est pas en vingt-quatre heures et de façon unilatérale que nous répondrons à cette question, mais nous le ferons en toute transparence et devant votre commission des finances.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 janvier 2015