Texte intégral
Monsieur le Député, dans la continuité des propos du Premier ministre et du secrétaire d'État chargé du budget, je veux d'abord reconnaître, comme nous l'avons tous fait, la victoire claire d'Alexis Tsipras en Grèce.
La Grèce est le berceau de la démocratie et le réflexe démocratique élémentaire est de reconnaître cette victoire. C'est ce qu'a fait le Président de la République, dès dimanche soir, en téléphonant au futur Premier ministre, avec qui il s'est entretenu dès lundi.
Avec nos partenaires européens, nous sommes engagés aujourd'hui aux côtés du peuple grec qui, cela a été dit, a traversé ces dernières années une véritable tragédie économique et sociale.
Le Premier ministre a indiqué la position du gouvernement français, qui est celle de la solidarité et de la responsabilité. M. Tsipras lui-même a, tout au long de la campagne, insisté sur la double nécessité de faire preuve de sérieux dans ses propositions et de sortir la Grèce de ses difficultés.
Je rappelle son slogan de campagne : «L'espoir est en marche». Il est clair qu'en Grèce et au-delà, un espoir s'est levé. Le gouvernement français sera aux côtés du peuple grec et de son gouvernement pour accompagner cet espoir et surtout pour le traduire dans la réalité, en Grèce et dans toute l'Europe.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 janvier 2015