Texte intégral
Madame la Députée, la position de la France, dans les jours et les heures qui viennent, est très simple : nous ferons tout pour qu'un accord intervienne entre la Grèce et les institutions européennes. Nous ferons tout, d'abord parce que c'est l'intérêt de la Grèce : si nous imaginons dans quelques jours la fin du processus et des accords entre la Grèce, l'Union européenne, la Banque centrale européenne ou le Fonds monétaire international, alors nous entrons dans un territoire totalement inconnu où les risques sont considérables, pour le peuple grec d'abord.
Ensuite, si jamais on s'orientait vers une sortie de la Grèce de l'euro, ce serait un échec politique grave pour nous, les Européens, qui voulons nous élargir et non pas nous rétrécir, qui voulons faire en sorte que tous les peuples qui ont choisi d'être dans l'Europe et dans l'euro trouvent leur place, leur pleine place, dans le respect, comme vous l'avez dit vous-même, des choix qui ont été faits par le peuple grec.
C'est le premier principe sur lequel je m'appuie dans toutes les discussions qui ont lieu aujourd'hui : nous devons respecter le choix du peuple grec. Ce n'est pas le même gouvernement, ce n'est pas la même majorité ce n'est pas le même programme, et on doit évidemment prendre en compte ces choix-là : c'est le principe même du respect de la démocratie.
Cela étant, vous le savez bien, et c'est ce que nous disent les autorités grecques d'aujourd'hui : la place de la Grèce est dans l'Europe, compte tenu des accords, des mécanismes qui régissent la place d'un pays, quelque pays que ce soit, au sein de l'Europe. Il faut donc trouver la solution qui permette à la Grèce d'avoir toute sa place dans l'Europe et à l'Europe de tenir compte des choix qui ont été faits par le peuple grec. C'est cela qui nous guide, et je veux aboutir rapidement à un accord pour éviter toute situation catastrophique. Tout comme vous, je veux que nous ayons le temps, la Grèce et nous, de discuter d'un nouveau programme.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 février 2015
Ensuite, si jamais on s'orientait vers une sortie de la Grèce de l'euro, ce serait un échec politique grave pour nous, les Européens, qui voulons nous élargir et non pas nous rétrécir, qui voulons faire en sorte que tous les peuples qui ont choisi d'être dans l'Europe et dans l'euro trouvent leur place, leur pleine place, dans le respect, comme vous l'avez dit vous-même, des choix qui ont été faits par le peuple grec.
C'est le premier principe sur lequel je m'appuie dans toutes les discussions qui ont lieu aujourd'hui : nous devons respecter le choix du peuple grec. Ce n'est pas le même gouvernement, ce n'est pas la même majorité ce n'est pas le même programme, et on doit évidemment prendre en compte ces choix-là : c'est le principe même du respect de la démocratie.
Cela étant, vous le savez bien, et c'est ce que nous disent les autorités grecques d'aujourd'hui : la place de la Grèce est dans l'Europe, compte tenu des accords, des mécanismes qui régissent la place d'un pays, quelque pays que ce soit, au sein de l'Europe. Il faut donc trouver la solution qui permette à la Grèce d'avoir toute sa place dans l'Europe et à l'Europe de tenir compte des choix qui ont été faits par le peuple grec. C'est cela qui nous guide, et je veux aboutir rapidement à un accord pour éviter toute situation catastrophique. Tout comme vous, je veux que nous ayons le temps, la Grèce et nous, de discuter d'un nouveau programme.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 février 2015