Texte intégral
Bonsoir à tous, merci beaucoup d'être là.
Monsieur le Ministre,
Mon cher Bogdan,
Mesdames et Messieurs,
J'ai eu grand plaisir à accueillir aujourd'hui à Paris le ministre des affaires étrangères de Roumanie, dont c'est - je pense - la première visite dans cette maison.
Les relations entre la Roumanie et la France sont excellentes, et elles sont particulièrement denses sur tous les plans.
Sur le plan culturel et linguistique, la Roumanie est un membre éminent de la Francophonie, nous avons des relations universitaires qui sont particulièrement riches et la France est le troisième pays d'accueil d'étudiants roumains.
Ces relations sont également denses sur le plan économique puisqu'il y a des investissements très importants de la France - plusieurs milliards d'euros - en Roumanie, des entreprises françaises et des réussites industrielles éclatantes, pour reprendre le terme qu'utilisait l'autre jour le président roumain en rendant visite au président français et parlant de Dacia.
Sur le plan stratégique, nos pays sont engagés ensemble. C'est le cas de la Roumanie qui participe à plusieurs missions et opérations européennes, aussi bien dans les Balkans, que dans le Caucase et en Afrique, et je veux ici saluer la Roumanie pour ses actions et la remercier pour ses contributions. C'est aussi le cas de la France qui, dans le cadre de notre partenariat stratégique contribue à la surveillance de l'espace aérien roumain.
Nous avons eu le plaisir, il y a de cela quelques jours, - c'était le 10 février - de recevoir à Paris le nouveau président roumain M. Klaus Iohannis et sa rencontre avec le président de la République française a confirmé le caractère extrêmement proche, amicale et le potentiel des relations entre nos deux pays.
La réunion de travail que nous avons eue tout à l'heure avec mon collègue et ami nous a permis de confirmer nos priorités de travail communes.
Sur les dossiers internationaux, nos priorités sont les mêmes ; avec nos partenaires européens, il s'agit de travailler à une solution politique en Ukraine. Je recevrai demain, vous le savez, mes homologues allemand, russe et ukrainien et nous traiterons de ce dossier. Il s'agit de répondre ensemble aux menaces dans le voisinage de l'Union européenne et sur nos territoires.
Nous avons aussi parlé de Schengen, qui est une question importante, et nous avons à cet égard évoqué la priorité qu'il y a à renforcer les frontières européennes. La Roumanie est évidemment un élément important de cette sécurité européenne. Je veux souligner - parce que ce n'est pas toujours connu - l'évaluation positive qui a été faite par la Commission européenne sur ce plan. Nous allons travailler dans les semaines qui viennent à développer encore notre approche commune.
En matière de coopération bilatérale, la France et la Roumanie ont une longue expérience en matière de coopération administrative et aujourd'hui nous travaillons à les renforcer encore au bénéfice de nos deux pays. La Roumanie est un pays qui se modernise, qui, sur le plan économique a des résultats appréciables et les entreprises françaises peuvent et veulent contribuer encore davantage à ce processus.
Nous avons abordé aussi un dossier que nous allons traiter ensemble auprès de la Commission européenne pour voir comment la France et la Roumanie, ensemble, peuvent utiliser leur expérience commune pour bénéficier des avantages que produit l'Europe.
Voilà les priorités que nous nous sommes fixées. Cela fait longtemps qu'un ministre français des affaires étrangères ne s'est pas rendu en Roumanie, il y aura donc le match retour que nous organiserons et j'aurai grand plaisir à me rendre dans ce pays que j'apprécie.
Je suis très heureux, Monsieur le Ministre, Cher Bogdan, d'entreprendre ce travail avec toi et je te remercie d'avoir choisi la France pour être aujourd'hui parmi nous.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 février 2015
Monsieur le Ministre,
Mon cher Bogdan,
Mesdames et Messieurs,
J'ai eu grand plaisir à accueillir aujourd'hui à Paris le ministre des affaires étrangères de Roumanie, dont c'est - je pense - la première visite dans cette maison.
Les relations entre la Roumanie et la France sont excellentes, et elles sont particulièrement denses sur tous les plans.
Sur le plan culturel et linguistique, la Roumanie est un membre éminent de la Francophonie, nous avons des relations universitaires qui sont particulièrement riches et la France est le troisième pays d'accueil d'étudiants roumains.
Ces relations sont également denses sur le plan économique puisqu'il y a des investissements très importants de la France - plusieurs milliards d'euros - en Roumanie, des entreprises françaises et des réussites industrielles éclatantes, pour reprendre le terme qu'utilisait l'autre jour le président roumain en rendant visite au président français et parlant de Dacia.
Sur le plan stratégique, nos pays sont engagés ensemble. C'est le cas de la Roumanie qui participe à plusieurs missions et opérations européennes, aussi bien dans les Balkans, que dans le Caucase et en Afrique, et je veux ici saluer la Roumanie pour ses actions et la remercier pour ses contributions. C'est aussi le cas de la France qui, dans le cadre de notre partenariat stratégique contribue à la surveillance de l'espace aérien roumain.
Nous avons eu le plaisir, il y a de cela quelques jours, - c'était le 10 février - de recevoir à Paris le nouveau président roumain M. Klaus Iohannis et sa rencontre avec le président de la République française a confirmé le caractère extrêmement proche, amicale et le potentiel des relations entre nos deux pays.
La réunion de travail que nous avons eue tout à l'heure avec mon collègue et ami nous a permis de confirmer nos priorités de travail communes.
Sur les dossiers internationaux, nos priorités sont les mêmes ; avec nos partenaires européens, il s'agit de travailler à une solution politique en Ukraine. Je recevrai demain, vous le savez, mes homologues allemand, russe et ukrainien et nous traiterons de ce dossier. Il s'agit de répondre ensemble aux menaces dans le voisinage de l'Union européenne et sur nos territoires.
Nous avons aussi parlé de Schengen, qui est une question importante, et nous avons à cet égard évoqué la priorité qu'il y a à renforcer les frontières européennes. La Roumanie est évidemment un élément important de cette sécurité européenne. Je veux souligner - parce que ce n'est pas toujours connu - l'évaluation positive qui a été faite par la Commission européenne sur ce plan. Nous allons travailler dans les semaines qui viennent à développer encore notre approche commune.
En matière de coopération bilatérale, la France et la Roumanie ont une longue expérience en matière de coopération administrative et aujourd'hui nous travaillons à les renforcer encore au bénéfice de nos deux pays. La Roumanie est un pays qui se modernise, qui, sur le plan économique a des résultats appréciables et les entreprises françaises peuvent et veulent contribuer encore davantage à ce processus.
Nous avons abordé aussi un dossier que nous allons traiter ensemble auprès de la Commission européenne pour voir comment la France et la Roumanie, ensemble, peuvent utiliser leur expérience commune pour bénéficier des avantages que produit l'Europe.
Voilà les priorités que nous nous sommes fixées. Cela fait longtemps qu'un ministre français des affaires étrangères ne s'est pas rendu en Roumanie, il y aura donc le match retour que nous organiserons et j'aurai grand plaisir à me rendre dans ce pays que j'apprécie.
Je suis très heureux, Monsieur le Ministre, Cher Bogdan, d'entreprendre ce travail avec toi et je te remercie d'avoir choisi la France pour être aujourd'hui parmi nous.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 février 2015