Texte intégral
Le ministre du travail, de lemploi, de la formation professionnelle et du dialogue social a présenté une communication relative à la situation de lemploi.
En janvier 2015, le nombre de demandeurs demploi inscrits à Pôle Emploi en catégorie A (sans aucune activité sur le mois) a diminué de 0,5 %, soit 19 100 personnes en moins, pour sétablir à 3,48 millions en France métropolitaine. Cette évolution favorable résulte à la fois dune baisse des entrées et dune hausse des sorties vers lemploi ou la formation.
La baisse du nombre dinscrits à Pôle emploi en catégorie A concerne plus particulièrement les jeunes (-7 600, soit -1,4 %), qui navaient pas connu une telle diminution depuis plus dun an.
Ces résultats sont incontestablement une bonne nouvelle même si les évolutions doivent être appréciées en tendance, sur le moyen terme. Seules les données des prochains mois permettront de juger de lorientation du chômage.
Bien que le contexte macro-économique connaisse des évolutions favorables ces derniers mois et que lintérim, considéré comme un indicateur avancé du marché de lemploi, se redresse, la lutte contre le chômage ne faiblira pas.
En particulier, leffort en faveur du maintien ou de linsertion dans lemploi de ceux qui en sont les plus éloignés sera poursuivi pour que chacun ait sa chance face aux opportunités du marché du travail. Près de 100 000 contrats aidés dans le secteur marchand seront ainsi proposés cette année, en plus des 50 000 emplois davenir et des 270 000 contrats aidés non marchands programmés en loi de finances, afin doffrir de réelles possibilités dinsertion sur le marché du travail à lheure où la croissance, encore trop faible, ne permet pas de créer suffisamment demplois pour faire reculer le chômage.
Afin de prévenir le risque dune exclusion durable, les partenaires sociaux, les associations, les collectivités se sont engagés avec le Gouvernement dans un plan de lutte contre le chômage de longue durée présenté le 9 février dernier. Il prévoit notamment le droit à une formation qualifiante gratuite pour les demandeurs demploi, et vise à lever les freins à la recherche d'emploi que peuvent constituer laccès au logement ou la garde denfants. Les premières mesures seront mises en uvre dès le mois de mars.
Cette politique de lemploi dynamique accompagne le déploiement du Pacte de responsabilité et de solidarité, qui est entré pleinement en vigueur au 1er janvier. Il donne des marges de manuvre nouvelles aux entreprises pour investir et se développer. Les négociations dans les branches en faveur de lemploi et de linsertion des jeunes doivent donc saccélérer, et un point davancement sera fait dans les prochaines semaines.Les partenaires sociaux ont été réunis par le Premier ministre le 25 février pour évoquer le projet de loi que le Gouvernement présentera au Parlement sur la modernisation du dialogue social. Cette réunion a également été loccasion dévoquer avec eux dautres initiatives que le Gouvernement entend prendre rapidement sur lemploi dans les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME), sur la place de laccord collectif et sur la sécurisation des parcours professionnels. Ces chantiers permettront de favoriser lemploi et de renforcer la performance des entreprises françaises.
En janvier 2015, le nombre de demandeurs demploi inscrits à Pôle Emploi en catégorie A (sans aucune activité sur le mois) a diminué de 0,5 %, soit 19 100 personnes en moins, pour sétablir à 3,48 millions en France métropolitaine. Cette évolution favorable résulte à la fois dune baisse des entrées et dune hausse des sorties vers lemploi ou la formation.
La baisse du nombre dinscrits à Pôle emploi en catégorie A concerne plus particulièrement les jeunes (-7 600, soit -1,4 %), qui navaient pas connu une telle diminution depuis plus dun an.
Ces résultats sont incontestablement une bonne nouvelle même si les évolutions doivent être appréciées en tendance, sur le moyen terme. Seules les données des prochains mois permettront de juger de lorientation du chômage.
Bien que le contexte macro-économique connaisse des évolutions favorables ces derniers mois et que lintérim, considéré comme un indicateur avancé du marché de lemploi, se redresse, la lutte contre le chômage ne faiblira pas.
En particulier, leffort en faveur du maintien ou de linsertion dans lemploi de ceux qui en sont les plus éloignés sera poursuivi pour que chacun ait sa chance face aux opportunités du marché du travail. Près de 100 000 contrats aidés dans le secteur marchand seront ainsi proposés cette année, en plus des 50 000 emplois davenir et des 270 000 contrats aidés non marchands programmés en loi de finances, afin doffrir de réelles possibilités dinsertion sur le marché du travail à lheure où la croissance, encore trop faible, ne permet pas de créer suffisamment demplois pour faire reculer le chômage.
Afin de prévenir le risque dune exclusion durable, les partenaires sociaux, les associations, les collectivités se sont engagés avec le Gouvernement dans un plan de lutte contre le chômage de longue durée présenté le 9 février dernier. Il prévoit notamment le droit à une formation qualifiante gratuite pour les demandeurs demploi, et vise à lever les freins à la recherche d'emploi que peuvent constituer laccès au logement ou la garde denfants. Les premières mesures seront mises en uvre dès le mois de mars.
Cette politique de lemploi dynamique accompagne le déploiement du Pacte de responsabilité et de solidarité, qui est entré pleinement en vigueur au 1er janvier. Il donne des marges de manuvre nouvelles aux entreprises pour investir et se développer. Les négociations dans les branches en faveur de lemploi et de linsertion des jeunes doivent donc saccélérer, et un point davancement sera fait dans les prochaines semaines.Les partenaires sociaux ont été réunis par le Premier ministre le 25 février pour évoquer le projet de loi que le Gouvernement présentera au Parlement sur la modernisation du dialogue social. Cette réunion a également été loccasion dévoquer avec eux dautres initiatives que le Gouvernement entend prendre rapidement sur lemploi dans les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME), sur la place de laccord collectif et sur la sécurisation des parcours professionnels. Ces chantiers permettront de favoriser lemploi et de renforcer la performance des entreprises françaises.