Texte intégral
Q - La lutte contre les islamistes : il faut que les Nations unies soutiennent la force africaine contre Boko Haram, c'est ce qu'a répété Laurent Fabius lors de sa tournée de 48 heures au Tchad, au Cameroun et au Niger.
R - Ce qui m'a frappé dans ma tournée africaine, c'est la confirmation que Boko Haram représentait un danger énorme, à la fois par les exactions auxquelles il se livre et par l'importance des moyens lourds dont il dispose. À partir de là, l'Union africaine et les pays africains concernés ont pris une décision de rassembler leurs forces pour combattre Boko Haram.
C'est ce que nous avons toujours souhaité puisque l'un des traits de la position française, c'est de dire que la France peut, bien sûr, aider mais elle ne peut pas se substituer aux Africains. Il faut donc qu'il y ait toutes les onctions nécessaires, et d'abord celle de l'Union africaine.
Le second stade, très probablement en mars ou avril, c'est une résolution de l'ONU qui donnera à la fois une légitimité internationale incontestable et qui fournira des moyens financiers. Mais il faudra aussi l'accompagner d'une aide humanitaire et d'une aide au développement.
Source http://www.diplmomatie.gouv.fr, le 2 mars 2015
R - Ce qui m'a frappé dans ma tournée africaine, c'est la confirmation que Boko Haram représentait un danger énorme, à la fois par les exactions auxquelles il se livre et par l'importance des moyens lourds dont il dispose. À partir de là, l'Union africaine et les pays africains concernés ont pris une décision de rassembler leurs forces pour combattre Boko Haram.
C'est ce que nous avons toujours souhaité puisque l'un des traits de la position française, c'est de dire que la France peut, bien sûr, aider mais elle ne peut pas se substituer aux Africains. Il faut donc qu'il y ait toutes les onctions nécessaires, et d'abord celle de l'Union africaine.
Le second stade, très probablement en mars ou avril, c'est une résolution de l'ONU qui donnera à la fois une légitimité internationale incontestable et qui fournira des moyens financiers. Mais il faudra aussi l'accompagner d'une aide humanitaire et d'une aide au développement.
Source http://www.diplmomatie.gouv.fr, le 2 mars 2015