Déclaration à la presse de M. Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères, à l'issue de son entretien avec le vice-président de la République populaire de Chine, M. Hu Jintao, sur la convergence de vues entre la France et la Chine sur la question afghane, la lutte contre le terrorisme et la résolution de la crise au Proche-Orient, Paris le 5 novembre 2001.

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Circonstance : Visite officielle en France de M. Hu Jintao, vice-président de la République populaire de Chine, du 1er au 6 novembre 2001-entretien avec M. Hubert Védrine le 5

Texte intégral

Q - (Inaudible)
R - Le dialogue politique et stratégique entre la France et la Chine est à nos yeux d'une importance extrême. C'est le cas en permanence en raison de notre appartenance commune, comme membres permanents, au Conseil de sécurité et en raison de l'importance croissante de la Chine dans le monde actuel, mais c'est encore plus le cas aujourd'hui où nous devons réfléchir et travailler ensemble à la situation dans le monde après les attentats du 11 septembre et donc travailler sur la question afghane - quelles solutions, quel processus politique ? - et travailler encore plus à propos de la lutte contre le terrorisme.
C'est un travail de fond, dans la durée et qui nécessite une vraie coopération internationale. La France et la Chine ont un rôle éminent à jouer sur ce plan.
Q - M. Védrine, dites-moi l'essentiel de cette visite.
R - J'ai été reçu par le vice-président chinois.
Nous avons eu un tour d'horizon qui était essentiellement centré sur la situation internationale après le 11 septembre, la question afghane, la recherche d'une solution politique qui puisse rassembler l'ensemble des Afghans. Ceux-ci doivent être représentés dans ce processus pour que les divisions internes ne recommencent pas, ce qui était une des causes passées du malheur de l'Afghanistan. Nous avons également échangé nos vues, qui sont très convergentes, à propos de la lutte contre le terrorisme, qui suppose une coalition, une coopération passant par l'ensemble des organismes compétents.
Nous avons évoqué un certain nombre d'autres grandes crises régionales comme celle du Proche-Orient où les positions de la France et de la Chine sont très proches.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 novembre 2001)