Texte intégral
Messieurs les ministres,
Messieurs les parlementaires,
Monsieur le président du syndicat des énergies renouvelables, cher Jean-Louis BAL,
Mesdames, messieurs,
Je vous remercie, monsieur le président, de m'avoir invité à ce 16e colloque du Syndicat des Energies Renouvelables. Vous le disiez à l'instant : la dernière fois qu'un Premier ministre a ouvert cet évènement, c'était en 2000…avec Lionel Jospin et je suis donc heureux de constater que j'avance au rythme des énergies renouvelables. Mais Je ne sais pas pour ce qui me concerne, mais en tout cas depuis, les énergies renouvelables ont pris, elles, de l'ampleur. Elles ont trouvé leur place. Depuis 2003, le parc éolien français a ainsi été multiplié par 42. Et depuis 2006, le parc photovoltaïque par … 1 300.
Même si vous savons que ces chiffres cachent aussi une réalité que vous avez-vous-même signalé. Ce n'est pourtant que le tout début.
Nous sommes, en effet, au commencement de transformations profondes dans notre manière de produire de l'énergie. C'est, nous le voyons bien, une nouvelle frontière vers laquelle nous devons aller.
Si les énergies renouvelables ont amorcé leur essor, c'est grâce notamment à la qualité de votre dialogue. Vous tous, industriels, scientifiques, élus, vous avez su travailler ensemble, développer et mettre en oeuvre des solutions innovantes ; des solutions permettant de réduire le recours aux énergies fossiles et donc de lutter contre le réchauffement de la planète.
Mesdames, messieurs,
Vous connaissez comme moi les impératifs de notre temps. Les derniers rapports sur le climat nous les ont encore rappelés. L'Homme et son mode de vie, de consommer, de se déplacer, l'utilisation du pétrole, du charbon, du gaz, ont un impact majeur sur le changement climatique.
L'année 2014 a battu tous les records de chaleur. Si nous continuons sur cette voie, les températures mondiales auront augmenté de 4 à 5 degrés à la fin du siècle, produisant alors des effets irréversibles sur notre milieu naturel.
D'ailleurs, nous avons déjà pu malheureusement constater les premiers effets du réchauffement de la planète : les événements, disons les catastrophes climatiques à répétition, les fontes de glacier, la montée des eaux. Ces perturbations réduisent la biodiversité, et donc la richesse de notre planète.
Messieurs les ministres,
Messieurs les parlementaires,
Monsieur le président du syndicat des énergies renouvelables, cher Jean-Louis BAL,
Mesdames, messieurs,
Je vous remercie, monsieur le président, de m'avoir invité à ce 16e colloque du Syndicat des Energies Renouvelables. Vous le disiez à l'instant : la dernière fois qu'un Premier ministre a ouvert cet évènement, c'était en 2000…avec Lionel Jospin et je suis donc heureux de constater que j'avance au rythme des énergies renouvelables. Mais Je ne sais pas pour ce qui me concerne, mais en tout cas depuis, les énergies renouvelables ont pris, elles, de l'ampleur. Elles ont trouvé leur place. Depuis 2003, le parc éolien français a ainsi été multiplié par 42. Et depuis 2006, le parc photovoltaïque par … 1 300.
Même si vous savons que ces chiffres cachent aussi une réalité que vous avez-vous-même signalé. Ce n'est pourtant que le tout début.
Nous sommes, en effet, au commencement de transformations profondes dans notre manière de produire de l'énergie. C'est, nous le voyons bien, une nouvelle frontière vers laquelle nous devons aller.
Si les énergies renouvelables ont amorcé leur essor, c'est grâce notamment à la qualité de votre dialogue. Vous tous, industriels, scientifiques, élus, vous avez su travailler ensemble, développer et mettre en oeuvre des solutions innovantes ; des solutions permettant de réduire le recours aux énergies fossiles et donc de lutter contre le réchauffement de la planète.
Mesdames, messieurs,
Vous connaissez comme moi les impératifs de notre temps. Les derniers rapports sur le climat nous les ont encore rappelés. L'Homme et son mode de vie, de consommer, de se déplacer, l'utilisation du pétrole, du charbon, du gaz, ont un impact majeur sur le changement climatique.
L'année 2014 a battu tous les records de chaleur. Si nous continuons sur cette voie, les températures mondiales auront augmenté de 4 à 5 degrés à la fin du siècle, produisant alors des effets irréversibles sur notre milieu naturel.
D'ailleurs, nous avons déjà pu malheureusement constater les premiers effets du réchauffement de la planète : les événements, disons les catastrophes climatiques à répétition, les fontes de glacier, la montée des eaux. Ces perturbations réduisent la biodiversité, et donc la richesse de notre planète.
La question qui nous est posée est une question lourde, grave, unique même : l'avenir de l'humanité.
Il nous faut donc, à tous les niveaux, agir.
Car soyons conscients d'une chose : le coût de l'inaction serait très supérieur à celui des efforts que nous devons consentir aujourd'hui. C'est le message que nous adresse le Groupe international des Experts sur le Climat (GIEC) ; et je salue son président, Rajendra PACHAURI, qui est avec nous aujourd'hui.
Agir, c'est miser sur les énergies renouvelables. Non seulement elles sont rentables mais, comme vous le rappeliez cher Jean-Louis BAL, elles mettent les territoires sur un pied d'égalité. Car quel pays ne dispose pas de vent, de soleil, de géothermie ?
Les énergies renouvelables permettent également de diminuer les inégalités. Les phénomènes climatiques que je mentionnais frappent toujours plus durement les populations les plus pauvres. Nicolas Hulot, avec qui je discutais il y a quelques jours, me rappelait cette évidence, il revenait d'un déplacement aux Philippines. Ils ont déjà des effets sur les mouvements de population : les Nations unies recensent des dizaines de milliers de réfugiés climatiques.
Limiter nos émissions de CO2, c'est nous interroger à long terme sur la façon dont nous vivons : mieux penser les villes pour être moins dépendants de l'automobile, mieux recycler, mieux préserver l'environnement et la biodiversité. Nous devons donc, pour dire les choses autrement, réinventer notre modèle de croissance.
Je dis bien de croissance ! On entend souvent que les régulations environnementales seraient un frein pour la croissance. C'est faux ! Limiter nos émissions de CO2, cela ne veut pas dire « arrêter de produire ». Cela veut dire « produire autrement », « produire mieux » et aussi « moins consommer de ressources naturelles».
La croissance verte, les technologies durables, sont autant d'opportunités, autant de nouveaux marchés sur lesquels la France, est, déjà compétitive. J'ai eu l'occasion de m'en rendre compte, il y a deux semaines de cela, lors de mon déplacement en Chine où les grands groupes français ont su mettre en avant leurs savoir-faire.
Développer les énergies renouvelables est donc une question de volonté, de volonté politique. Mais aussi de moyens. Les deux vont d'ailleurs très souvent de pair ! Aussi, je souhaite que nous revoyions nos modèles de subvention aux énergies. Aujourd'hui encore, les énergies fossiles bénéficient de quatre fois plus d'aides dans le monde que les énergies renouvelables. Au regard de l'urgence, cette situation est incompréhensible !
Mesdames, messieurs,
La lutte contre le réchauffement climatique ne portera ses fruits que si tous les pays travaillent de concert. C'est à l'échelle de la planète qu'il faut agir pour obtenir des résultats. Nous le savons ; c'est désormais notre responsabilité à tous de le faire savoir.
Une nouvelle « diplomatie verte » se met en place et, avec la conférence Paris Climat 2015, la France est à la pointe de ce combat. Laurent FABIUS, ministre des affaires étrangères, et Ségolène ROYAL, ministre chargée de l'écologie, sont pleinement impliqués pour mobiliser, en France et dans le monde. Mobiliser les acteurs gouvernementaux, mobiliser les ONG, les associations, mobiliser les entreprises mais mobiliser aussi, et pour nous Français, c'est un défi considérable pour cette année, toute la société autour de ce rendez-vous. Un accord ambitieux et responsable doit être signé à l'issue de cette conférence en décembre prochain. Il y a encore du chemin à faire et nous connaissons tous les obstacles qui peuvent empêcher cet accord. En tout cas, soyez assurés que la France son gouvernement sous l'Autorité du Président de la République, nous fera tout ce qui est possible pour arriver à un accord ambitieux et responsable.
Cela implique de prendre en compte la spécificité des situations, car le problème ne se pose pas de la même manière dans les pays développés et dans les pays en développement. Cela implique également de rassembler autour de cet accord les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre : je pense notamment aux Etats-Unis et à la Chine.
Comme vous le savez, la Chine fait face à de lourds problèmes de pollution. Chaque année, pour répondre aux besoins énergétiques de plus d'1,4 milliards d'habitants, la Chine installe à peu près l'équivalent de la puissance électrique de la France. Pour cela, elle a recours aux énergies fossiles …
Mais ce que l'on sait moins, mais que vous savez parfaitement, c'est qu'il est aussi le premier pays au monde pour les énergies renouvelables. Aussi bien en tant que producteur, que consommateur.
Alors, oui, la Chine agit. Je sais, j'espère,qu'elle saisira l'opportunité de la conférence Paris Climat 2015 ; le Président, XI Jinping, et le Premier ministre chinois, LI Keqiang, l'ont affirmé à plusieurs reprises.
Les échanges internationaux ne se limitent pas, bien entendu, à la Chine. Laurent FABIUS et Ségolène ROYAL travaillent à cette mobilisation internationale. C'était le cas à Lima il y a quelques semaines. Ils étaient ainsi en Inde, la semaine dernière, lors du Forum mondial du développement durable, pour évoquer l'accord de décembre et les moyens de le rendre aussi ambitieux que possible.
La France est mobilisée. Mais pour peser sur la scène internationale, la mise en place d'une Europe de l'énergie est indispensable. Le Président de la République vient de le rappeler récemment. L'union de l'énergie doit se concrétiser. Pour être efficaces, les 28 politiques énergétiques doivent toutes aller dans la même direction. Nous avons perdu du temps, il faut uniquement se rappeler de documents, il y a plus de 15 ans, que Jacques Delors avait pu émettre. Pour être ambitieuse, l'Europe de l'énergie doit se donner trois objectifs :
- D'abord, la lutte contre le dérèglement climatique – je viens de l'évoquer.
- Ensuite, la question de notre sécurité d'approvisionnement. Elle est essentielle, car l'Union européenne importe 53 % de l'énergie qu'elle consomme. La crise libyenne n'est pas si ancienne et, aujourd'hui encore, au moment où je vous parle, l'actualité ukrainienne nous rappelle l'importance de ce sujet.
- Enfin, troisième objectif : c'est celui de la compétitivité de notre énergie.
Pour atteindre ces objectifs, il faut adapter le marché de l'électricité au développement des énergies renouvelables. Le marché européen actuel a été conçu pour les moyens classiques de production d'énergie : nucléaire, thermique, hydraulique. Il faut adapter nos règles pour faciliter la progression des énergies renouvelables. C'est tout l'enjeu du mécanisme de capacité porté, proposé par la France.
Il est également nécessaire de développer les filières d'excellence dans les énergies renouvelables.
Vous êtes pour cela en première ligne, et vous savez que mon Gouvernement soutient ces initiatives. Je me suis rendu à Nantes aux Assises de la Mer, à Saint-Nazaire et à Brest où j'ai pu constater les progrès accomplis dans les énergies marines : dans l'éolien offshore, dans les hydroliennes.
Il est, aussi, fondamental de développer les réseaux, électriques et gaziers, et les interconnexions. J'inaugurerai la semaine prochaine la nouvelle interconnexion électrique France-Espagne avec le chef du gouvernement espagnol Mariano RAJOY – c'est, je le crois, une avancée considérable !
Il faut, enfin, redonner – vraiment - un prix au carbone, tout en tenant compte de nos industries. Car il n'est pas question qu'elles s'en aillent hors d'Europe : ce serait néfaste pour l'emploi comme pour l'environnement.
Telles sont les conditions pour construire l'Europe de l'énergie que le Président de la République appelait déjà de ses voeux dans ses engagements de candidat. L'Europe, je tiens à le souligner, est déjà à l'initiative sur ces sujets ; elle doit le rester. C'est à nous tous de nous engager.
Il n'y aura pas d'avancées majeurs en matière de développement durable sans concertation, sans échanges internationaux. Des échanges diplomatiques, j'en ai parlé, mais également des échanges économiques.
Dans ce champ, l'expertise de la France et de ses entreprises est reconnue.
La compétence d'Areva et d'EDF, dans le nucléaire mais aussi dans le domaine des énergies renouvelables, n'est plus à démontrer. Je salue le travail qu'elles réalisent. Je voudrais saluer également l'énergie et le dynamisme de toutes ces entreprises qui conçoivent et développent les nouvelles technologies propres. Beaucoup sont représentées aujourd'hui : des start-ups et microentreprises, des grands groupes et des petites et moyennes entreprises. Et je salue Akuo qui vient de signer un accord majeur en Indonésie, j'avais rencontré cette entreprise à Brest. Toutes ces entreprises agissent, et toutes agissent pour l'excellence française. Nous devons être attentif pour les soutenir.
2015 sera en France une année verte et ça ne doit pas être la seule année verte des prochaines années. De nombreux chantiers ont été engagés ; ils jalonnent notre parcours jusqu'à la conférence Paris Climat 2015. La France, c'est l'exigence fixée par François Hollande, se doit d'être exemplaire.
Le débat parlementaire sur la loi de transition énergétique a repris avant-hier au Sénat, et je me félicite du travail constructif que les sénateurs ont réalisé en commission. Ce projet organise la complémentarité de nos énergies, nucléaire et renouvelables. Sortons de ces débats stériles sur le nucléaire car je note trop souvent que les médias s'intéressent principalement à cela … Nous avons fixé un objectif pour 2025, 50 % de nucléaire dans notre production électrique et c'est cet objectif là que nous devons atteindre mais le nucléaire restera une part importante de notre bouquet énergétique et reste, nous le savons, une filière d'avenir. Cette loi permettra également de réduire notre dépendance aux produits pétroliers. Elle est une première étape, qui sera suivie par l'élaboration de notre stratégie nationale bas-carbone. Nos objectifs en matière d'énergie renouvelable et d'économie d'énergie en découleront directement.
2015 sera, aussi, l'année de nos premières programmations pluriannuelles de l'énergie. Il s'agit de fixer des objectifs précis pour le photovoltaïque, l'éolien, la biomasse, la méthanisation. C'est indispensable pour que les filières industrielles, mais aussi les filières agricoles, disposent d'une visibilité sur le long terme : elles pourront ainsi se développer plus sereinement.
2015 sera, enfin, l'année du chantier ouvert par le Président de la République sur le dialogue environnemental et la démocratie participative. Je le disais devant le Conseil national de la transition écologique. L'enjeu pour le pays est simple : montrer que l'écologie et l'économie, l'écologie et la compétitivité, l'écologie et la croissance, ne sont pas opposées – au contraire ! L'économie verte, c'est un vivier d'emplois non délocalisables, c'est un levier pour la croissance !
La construction de nouvelles infrastructures n'est pas non plus incompatible avec nos préoccupations écologiques. Pour permettre à ces projets d'être conçus et mis en oeuvre de manière apaisée, nos procédures doivent être plus transparentes, elles doivent mieux associer les citoyens. C'est ainsi que nous avancerons, ainsi que nous ferons aboutir les projets.
Et il faut également simplifier notre droit. Trop souvent, l'énergie renouvelable dans toutes ses formes – éoliennes, hydro-électricité, biomasse, biocarburants – fait l'objet de recours, de campagnes en raison de conflits d'usage, de débats infinis sur l'esthétique. Je pense à l'éolien, décrié par des opposants qui s'érigent souvent, souvent sincères d'ailleurs, en défenseurs du paysage.
Et pourtant, ces énergies renouvelables sont absolument nécessaires. La France ne sera pas immobile : nous devons agir, nous devons réformer, nous devons trouver des solutions à ces divergences. La loi sur la transition énergétique sera pour cela un moment fondateur.
Mesdames, messieurs,
La lutte contre le réchauffement climatique réclame que nous agissions en même temps sur tous les leviers à notre disposition – et les énergies renouvelables sont un levier considérable !
L'action du gouvernement est déterminée et elle porte déjà ses fruits ; RTE, notre réseau de transport d'électricité, l'a rappelé. La puissance éolienne installée a progressé de plus de 50 % en 2014 par rapport à 2013 – cela représente 963 mégawatts. Sur la même période, la production d'énergie renouvelable électrique a atteint près de 20 % de la consommation. Hors hydraulique, l'éolien, le photovoltaïque et la bioénergie ont dépassé la production du parc thermique. Et grâce aux mesures de simplification juridique qui doivent bien s'appliquer, qui doivent être bien respectées, en 2014, la France a enrayé la chute des installations constatées depuis 2011 mais je mesure encore les progrès qu'il nous faut accomplir.
La France est donc sur la bonne voie – sur la voie de la transition énergétique. Il faut continuer sur cette lancée.
Les chantiers qui s'ouvrent à nous sont nombreux et passionnants. Nous devons identifier de nouvelles zones pour l'éolien offshore. Nous devons également faire un premier retour d'expérience sur la méthanisation et aller plus loin, étudier les bonnes pratiques à mettre en place, les manières dont le soutien peut être adapté – car je sais qu'il y a des difficultés. Nous devons adapter les soutiens financiers pour atteindre nos objectifs – notamment pour le photovoltaïque.
Parler des chantiers qui nous attendent, c'est identifier les premières avancées. C'est donc reconnaître le rôle précurseur des Outre-mers. Elles doivent constituer des vitrines technologiques grâce au stockage de l'énergie, grâce à l'énergie thermique des mers. C'est tout le travail mené par Ségolène ROYAL, qui sera en effet présente ici cet après-midi.
La lutte contre le réchauffement climatique exige également que nous agissions dès aujourd'hui.
C'est le rôle de tous les Français : nous devons faire évoluer nos habitudes et nos pratiques, progressivement mais durablement. C'est un débat dont chacun doit se saisir et je salue comme un fait très important qu'un grand intellectuel, qu'un grand écrivain passionné par ces questions de l'énergie, de l'eau par les questions de développement au Sud, qu'un grand intellectuel comme Erik Orsenna soit à la pointe de ce combat parce qu'il ne s'agit pas uniquement que des experts, des entreprises s'intéressent ou portent ce débat même si c'est essentiel.
C'est donc votre rôle, votre responsabilité de continuer à oeuvrer pour le développement résolu, et financièrement soutenable, des énergies renouvelables. Et je sais que vous le faites tous les jours, car je sais combien ce sujet vous tient à coeur, chacun dans votre domaine. Soyez donc assurés que le Gouvernement vous apportera tout son soutien dans cette entreprise, car nous savons combien elle est essentielle.
Je vous souhaite…, parce que moi je vous quitte immédiatement et c'est le lot du Premier ministre, je le disais, d'ouvrir, de conclure ce type de colloque. Je sais que ce qui est essentiel, ce sont les débats que vous aurez tout au long de cette journée. Et moi, Monsieur le Président, je l'ai bien compris, je ne sais pas où je serai mais je vous donne rendez-vous dans quinze ans. Merci beaucoup.
source http://www.colloque-ser.fr, le 20 mars 2015