Texte intégral
Bonsoir à tous,
J'étais aux petites heures du matin à Paris pour le conseil des ministres. Je reviens ce soir comme je l'avais prévu.
On est à quelques mètres ou à quelques dizaines de mètres de l'arrivée. Mais on sait bien que ce sont les derniers mètres qui sont toujours les plus difficiles. Je vais essayer de les franchir, en sachant que l'enjeu est très important parce que c'est la lutte contre la prolifération nucléaire ; et puis, d'une certaine manière, la réintégration de l'Iran dans la communauté internationale. Mais ce n'est pas encore fait. Il y a encore un travail à faire. Je suis donc revenu pour essayer de faire ce travail dans de bonnes conditions en sachant que le point de vue de la France est toujours le même : il nous faut un accord, mais un accord robuste et un accord qui soit vérifiable. Il y a encore quelques points sur lesquels il y a des progrès à faire, en particulier du côté iranien.
Q - Quand avez-vous l'espoir d'aboutir ?
R - Le plus tôt possible. Vous savez, cela fait très longtemps qu'on discute et dans cette dernière phase, j'ai commencé samedi, et on est bientôt jeudi.
Q - Sous quelle forme : une déclaration, un accord signé... ?
R - Si nous arrivons, ce sera un projet d?accord. Parce qu'il y aura de toutes les manières quelques travaux complémentaires à faire d'ici fin juin. Si nous arrivons à nous mettre d'accord, il y aura un projet concret mais on n'en est pas encore exactement là. Donc, je vais aller travailler avec mes collègues. Merci.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 avril 2015