Texte intégral
Le ministre des finances et des comptes publics et le ministre de léconomie, de lindustrie et du numérique ont présenté une communication relative à la situation de léconomie.
Au premier trimestre, la croissance a nettement accéléré, à + 0,6 % après une stagnation au quatrième trimestre de 2014. Ce chiffre conforte lhypothèse du Gouvernement dune croissance annuelle dau moins + 1 %, compte tenu du rythme acquis à fin mars.
La production industrielle sest en particulier fortement redressée début 2015 et les derniers signaux (enquête de conjoncture de la Banque de France rendue publique hier) témoignent dune production qui devrait rester robuste au deuxième trimestre.
Lactivité a été soutenue par une consommation des ménages en forte progression (+ 0,8 % au premier trimestre, soit la plus forte hausse depuis fin 2009), en lien avec la progression du pouvoir dachat des ménages (+ 1,1 % en 2014). La confiance des ménages sest dailleurs redressée depuis lautomne pour retrouver en avril son niveau de janvier 2010.
Les exportations ont par ailleurs continué à progresser, même si cest à un rythme plus lent quau trimestre précédent en raison du profil des exportations dans laéronautique. Elles vont bénéficier dans les mois qui viennent dun euro désormais plus propice au soutien de lactivité.
Avec le redressement des marges des entreprises lié à la mise en uvre du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi et du Pacte de responsabilité et de solidarité et avec le plan de soutien à linvestissement annoncé mi-avril, la reprise de linvestissement devrait senclencher. Les industriels anticipent désormais une progression de linvestissement de + 7 % cette année, soit 4 points de plus que lorsquils furent interrogés en janvier. En soutien à ce redémarrage, la politique monétaire conduite par la Banque centrale européenne induit des conditions de financements très favorables pour les entreprises avec un taux moyen de nouveaux crédits à un niveau historiquement bas (1,8 %) et qui se traduit par une accélération des demandes de crédit depuis plusieurs mois (+ 2,9 % dencours de crédit en février sur un an), en particulier de crédits de trésorerie (+ 5,9 %).
Ces différents signaux montrent que la politique économique conduite depuis 2012 commence à porter ses fruits. Elle passe par une maîtrise accrue des dépenses publiques pour permettre une baisse progressive des prélèvements, qui redonne des marges aux entreprises pour investir et embaucher, et commence à restituer du pouvoir dachat aux ménages. En 2015, plus aucune catégorie de ménages ne verra son impôt augmenter à situation inchangée et 9 millions dentre eux bénéficieront dune réduction. Elle repose également sur un programme continu de réformes pour renforcer de manière durable la croissance de léconomie française.
Lemploi demeure la priorité du Gouvernement. La dynamique de création demplois devrait se manifester une fois la reprise davantage installée. Les baisses de cotisations y contribueront.Enfin, la volatilité des marchés actions et obligataires depuis plusieurs jours, en lien avec les incertitudes autour de la situation grecque, témoigne de la nécessité de trouver une issue qui prenne en compte le changement démocratique en Grèce, mais également les nécessaires engagements de la Grèce pour que le pays soit en mesure de retrouver croissance et emploi de manière durable, et ne plus être à terme dépendant des financements internationaux. Cest la ligne portée par la France à lEurogroupe qui y travaille, avec les institutions européennes et multilatérales.
Au premier trimestre, la croissance a nettement accéléré, à + 0,6 % après une stagnation au quatrième trimestre de 2014. Ce chiffre conforte lhypothèse du Gouvernement dune croissance annuelle dau moins + 1 %, compte tenu du rythme acquis à fin mars.
La production industrielle sest en particulier fortement redressée début 2015 et les derniers signaux (enquête de conjoncture de la Banque de France rendue publique hier) témoignent dune production qui devrait rester robuste au deuxième trimestre.
Lactivité a été soutenue par une consommation des ménages en forte progression (+ 0,8 % au premier trimestre, soit la plus forte hausse depuis fin 2009), en lien avec la progression du pouvoir dachat des ménages (+ 1,1 % en 2014). La confiance des ménages sest dailleurs redressée depuis lautomne pour retrouver en avril son niveau de janvier 2010.
Les exportations ont par ailleurs continué à progresser, même si cest à un rythme plus lent quau trimestre précédent en raison du profil des exportations dans laéronautique. Elles vont bénéficier dans les mois qui viennent dun euro désormais plus propice au soutien de lactivité.
Avec le redressement des marges des entreprises lié à la mise en uvre du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi et du Pacte de responsabilité et de solidarité et avec le plan de soutien à linvestissement annoncé mi-avril, la reprise de linvestissement devrait senclencher. Les industriels anticipent désormais une progression de linvestissement de + 7 % cette année, soit 4 points de plus que lorsquils furent interrogés en janvier. En soutien à ce redémarrage, la politique monétaire conduite par la Banque centrale européenne induit des conditions de financements très favorables pour les entreprises avec un taux moyen de nouveaux crédits à un niveau historiquement bas (1,8 %) et qui se traduit par une accélération des demandes de crédit depuis plusieurs mois (+ 2,9 % dencours de crédit en février sur un an), en particulier de crédits de trésorerie (+ 5,9 %).
Ces différents signaux montrent que la politique économique conduite depuis 2012 commence à porter ses fruits. Elle passe par une maîtrise accrue des dépenses publiques pour permettre une baisse progressive des prélèvements, qui redonne des marges aux entreprises pour investir et embaucher, et commence à restituer du pouvoir dachat aux ménages. En 2015, plus aucune catégorie de ménages ne verra son impôt augmenter à situation inchangée et 9 millions dentre eux bénéficieront dune réduction. Elle repose également sur un programme continu de réformes pour renforcer de manière durable la croissance de léconomie française.
Lemploi demeure la priorité du Gouvernement. La dynamique de création demplois devrait se manifester une fois la reprise davantage installée. Les baisses de cotisations y contribueront.Enfin, la volatilité des marchés actions et obligataires depuis plusieurs jours, en lien avec les incertitudes autour de la situation grecque, témoigne de la nécessité de trouver une issue qui prenne en compte le changement démocratique en Grèce, mais également les nécessaires engagements de la Grèce pour que le pays soit en mesure de retrouver croissance et emploi de manière durable, et ne plus être à terme dépendant des financements internationaux. Cest la ligne portée par la France à lEurogroupe qui y travaille, avec les institutions européennes et multilatérales.