Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous rappelez qu'il y a de cela plusieurs semaines, j'avais moi-même alerté non seulement cette Assemblée, mais la communauté internationale sur la situation extrêmement grave des habitants d'Alep. En ce qui concerne la France, tous les efforts ont été déployés pour saisir les différentes parties et singulièrement le conseil de sécurité des Nations unies.
La réalité vient encore d'être confirmée par le rapport d'Amnesty International publié hier et que vous avez peut-être lu. La situation est abominable.
Je ne vais pas dire que la responsabilité est d'un seul côté mais dans le rapport d'Amnesty International, il est dit précisément que le régime, qui est le seul à détenir des avions, est coupable de crimes contre l'humanité - je dis bien de crimes contre l'humanité - pour lancer les barils contre les habitants.
En même temps, de l'autre côté, il y a les égorgeurs de Daech.
Pour nous, la solution n'est ni d'un côté, ni de l'autre, c'est l'avers et le revers d'une même médaille. On ne peut pas choisir entre l'horreur et l'horreur. Donc, la seule solution, c'est ce que nous appelons la solution politique que nous cherchons avec à la fois les pays arabes, les pays de l'entourage et avec les Russes également. Vous le savez, car nous avons beaucoup eu l'occasion d'en parler.
J'ai moi-même présidé une séance du conseil de sécurité consacrée aux chrétiens d'Orient et beaucoup de ceux et de celles qui sont ici, savent que la France est à l'avant-garde des efforts à déployer. Mais je m'associe volontiers à l'appel d'urgence que vous lancez parce que nous voyons tous les jours de nouveaux chrétiens, de nouvelles minorités tomber, ce qui, du point de vue humain - nous allons quitter un instant la politique - est absolument inacceptable. À chaque fois qu'il s'agira de défendre la cause des minorités et de la réalité humaine, nous serons au premier rang.
Monsieur le Député, ce combat-là est juste.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 mai 2015
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous rappelez qu'il y a de cela plusieurs semaines, j'avais moi-même alerté non seulement cette Assemblée, mais la communauté internationale sur la situation extrêmement grave des habitants d'Alep. En ce qui concerne la France, tous les efforts ont été déployés pour saisir les différentes parties et singulièrement le conseil de sécurité des Nations unies.
La réalité vient encore d'être confirmée par le rapport d'Amnesty International publié hier et que vous avez peut-être lu. La situation est abominable.
Je ne vais pas dire que la responsabilité est d'un seul côté mais dans le rapport d'Amnesty International, il est dit précisément que le régime, qui est le seul à détenir des avions, est coupable de crimes contre l'humanité - je dis bien de crimes contre l'humanité - pour lancer les barils contre les habitants.
En même temps, de l'autre côté, il y a les égorgeurs de Daech.
Pour nous, la solution n'est ni d'un côté, ni de l'autre, c'est l'avers et le revers d'une même médaille. On ne peut pas choisir entre l'horreur et l'horreur. Donc, la seule solution, c'est ce que nous appelons la solution politique que nous cherchons avec à la fois les pays arabes, les pays de l'entourage et avec les Russes également. Vous le savez, car nous avons beaucoup eu l'occasion d'en parler.
J'ai moi-même présidé une séance du conseil de sécurité consacrée aux chrétiens d'Orient et beaucoup de ceux et de celles qui sont ici, savent que la France est à l'avant-garde des efforts à déployer. Mais je m'associe volontiers à l'appel d'urgence que vous lancez parce que nous voyons tous les jours de nouveaux chrétiens, de nouvelles minorités tomber, ce qui, du point de vue humain - nous allons quitter un instant la politique - est absolument inacceptable. À chaque fois qu'il s'agira de défendre la cause des minorités et de la réalité humaine, nous serons au premier rang.
Monsieur le Député, ce combat-là est juste.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 mai 2015