Déclaration de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, sur les relations franco-algériennes, à Alger le 12 mai 2015.

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Circonstance : Entretien avec le président algérien, à Alger le 12 mai 2015

Texte intégral

Je viens d'être reçu par le président Bouteflika comme je le fais - et je le remercie - à chaque fois que je viens en Algérie. Nous avons fait un grand tour d'horizon, long, détaillé, à la fois sur nos relations entre l'Algérie et la France qui sont excellentes, sur le plan économique, sur tous les plans. C'est une satisfaction puisque c'est l'initiative du président Hollande et du président Bouteflika, il y a maintenant trois ans, qui avait dit «partenariat d'exception entre l'Algérie et la France». Et c'est ce que l'on voit.
Donc, nous avons fait le tour de nos relations, notamment économiques, et ensuite nous avons parlé plus de géopolitique, de stratégie internationale, aussi bien sur la région, sur l'ensemble de l'Afrique que sur l'Amérique du sud. Je dois dire que suis toujours frappé par la profondeur de l'analyse du président Bouteflika, qui sera très heureux de recevoir le président Hollande le mois prochain. Nous avons donc parlé aussi de la préparation de cette visite.
Comme à chaque fois, je suis frappé par l'alacrité de son raisonnement et c'est toujours extrêmement intéressant de confronter son propre point de vue - le mien en l'occurrence - avec le sien, compte tenu de l'expérience qu'il a des relations internationales. On a parlé aussi de Cuba. Il se trouve que le président français était à Cuba encore ces dernières heures, que moi-même je m'y suis rendu il y a quelques mois, et Cuba joue un rôle particulier pas seulement en Amérique du sud mais dans une certaine conscience des relations internationales. Donc voilà, c'était une excellente conversation.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 mai 2015