Texte intégral
Cette signature de l'étude de définition de l'Eurodrone - je n'invente pas le mot «Eurodrone», je l'ai emprunté à Ursula, qui l'a créé, donc le droit d'auteur lui revient mais je partage ce concept -, pour la mise en oeuvre de l'Eurodrone, est une étape très importante pour la coopération européenne. D'abord, parce que c'est une capacité critique dont nous devons disposer - nous l'avons constaté sur plusieurs théâtres d'opération - et c'est une capacité qui nécessite l'autonomie, la maîtrise. Donc, le fait que nous nous engagions ensemble dans cette direction est tout à fait considérable.
C'est une démarche ouverte. Nous sommes trois mais demain, peut-être, d'autres nous rejoindront. Je sais que nos amis espagnols et polonais nous manifestent de l'intérêt. En tout cas, ce trio de départ est appelé, après l'étude de définition, à se maintenir. C'est un programme qui bénéficiera de l'appui des structures de l'Union européenne, en particulier de l'AED qui apportera son expertise.
Enfin, ce programme s'insère bien dans les orientations qui avaient été prises par le Conseil européen de décembre 2013 sur les objectifs capacitaires, qui sont au nombre de quatre, dont celui-ci. La mise en oeuvre de l'Eurodrone européen est un acte important et je me réjouis de ce partenariat, à la fois politique et industriel, que nous engageons ensemble aujourd'hui».Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 mai 2015