Texte intégral
Cette élection a été absolument exemplaire. Cela s'est bien passé. Il n'y a pas eu de troubles, le président sortant a accepté sa défaite. C'est vraiment exemplaire pour toute l'Afrique. Tant en termes de stabilité économique qu'en termes d'effets sur la démocratie, il est très important que le Nigeria arrive à lutter contre Boko Haram, le problème numéro un. D'ailleurs, une grande partie du discours du président était consacré à Boko Haram, avec des gestes forts. Il y a par exemple une décision très forte qui consiste à mener, désormais, le combat contre Boko Haram depuis Maiduguri, c'est-à-dire au nord et non pas depuis le sud ou le centre du pays. Cela veut dire que vraiment il veut parvenir à neutraliser Boko Haram et à remettre sur pied économiquement le pays. On les aide à lutter contre Boko Haram.
La lutte contre la corruption est aussi une nécessité absolue. À tous égards, c'est une bonne chose. J'ai également observé que le président Buhari, parmi les défis à relever, a cité les dérèglements climatiques ; il est vrai que le Nigeria est de ce point de vue-là un acteur très important.
En plus, comme vous le savez, la France et le Nigeria sont très proches sur le plan économique, sur le plan politique. Nous avons bien l'intention de continuer une relation extrêmement étroite avec le Nigeria. Pour la France, le Nigeria est un pays très important. Nous y avons des entreprises. Nous avons un courant d'échanges qui est de l'ordre de 6 milliards d'euros mais je voudrais aller beaucoup plus haut, plus loin. À la fin du siècle, selon les prévisions des Nations unies, le Nigeria comptera plus de 900 millions d'habitants. Donc, pour des raisons démocratiques, pour des raisons stratégiques et économiques, il faut absolument que la France et le Nigeria travaillent ensemble.
J'ai eu l'occasion de dire au président Buhari qu'on l'attendait en France, le plus rapidement possible. Je lui ai confirmé, au nom de François Hollande, qu'il était officiellement invité à venir en France.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 juin 2015
La lutte contre la corruption est aussi une nécessité absolue. À tous égards, c'est une bonne chose. J'ai également observé que le président Buhari, parmi les défis à relever, a cité les dérèglements climatiques ; il est vrai que le Nigeria est de ce point de vue-là un acteur très important.
En plus, comme vous le savez, la France et le Nigeria sont très proches sur le plan économique, sur le plan politique. Nous avons bien l'intention de continuer une relation extrêmement étroite avec le Nigeria. Pour la France, le Nigeria est un pays très important. Nous y avons des entreprises. Nous avons un courant d'échanges qui est de l'ordre de 6 milliards d'euros mais je voudrais aller beaucoup plus haut, plus loin. À la fin du siècle, selon les prévisions des Nations unies, le Nigeria comptera plus de 900 millions d'habitants. Donc, pour des raisons démocratiques, pour des raisons stratégiques et économiques, il faut absolument que la France et le Nigeria travaillent ensemble.
J'ai eu l'occasion de dire au président Buhari qu'on l'attendait en France, le plus rapidement possible. Je lui ai confirmé, au nom de François Hollande, qu'il était officiellement invité à venir en France.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 juin 2015