Texte intégral
Que la misère n'est pas une fatalité; que tous les hommes -quelle que soit leur condition- sont égaux et ont droit à la même dignité ; qu'il revient à chacun d'entre nous de mener le combat contre l'indifférence : telle est notre conviction commune et tel est l'engagement partagé par tout ceux qui, depuis dix ans, se réunissent le 17 Octobre de chaque année sur le parvis des Libertés et des Droits de l'Homme.
Ne pouvant être présent aujourd'hui à vos cotés pour en témoigner, je veux vous dire toute la valeur que j'attache à cette conviction et à cet engagement. Hier fondements de mon engagement politique, le refus de la fatalité, la volonté de rendre la société plus juste, l'ambition de voir s'éteindre la misère, sont auourd'hui les principes qui guident l'action de mon gouvernement.
Notre société a quelque chose d'aussi absurde qu'injuste. Riche, elle voit des milliers de personnes souffrir de la faim, dormir dans la rue, renoncer à se soigner. Démocratique, elle ne tolère pas moins que de trop nombreux citoyens soient exclus -de par leur seule pauvreté- du débat public.
Cela, nous ne l'acceptons pas.
Le gouvernement est ainsi déterminé à assumer les responsabilités qui sont les siennes dans le combat contre la misère.En se donnant comme première priorité l'emploi ; en aidant les familles les plus modestes; en prévenant l'exclusion : une loi d'orientation sera présentée à cette fin au Parlement avant la fin du premier semestre de l'année 1998.
Indispensable, l'action des pouvoirs publics ne saurait remplacer l'oeuvre de fraternité construite patiemment, avec une ténacité qui force le respect, par tous les militants du mouvement A.D.T. Quart Monde. Fidèles au message du Père WRESINSKI, ils continuent à nous ouvrir le chemin et à nous montrer l'exemple.
C'est pourquoi je veux les saluer et leur rendre l'hommage qu'ils méritent
Ne pouvant être présent aujourd'hui à vos cotés pour en témoigner, je veux vous dire toute la valeur que j'attache à cette conviction et à cet engagement. Hier fondements de mon engagement politique, le refus de la fatalité, la volonté de rendre la société plus juste, l'ambition de voir s'éteindre la misère, sont auourd'hui les principes qui guident l'action de mon gouvernement.
Notre société a quelque chose d'aussi absurde qu'injuste. Riche, elle voit des milliers de personnes souffrir de la faim, dormir dans la rue, renoncer à se soigner. Démocratique, elle ne tolère pas moins que de trop nombreux citoyens soient exclus -de par leur seule pauvreté- du débat public.
Cela, nous ne l'acceptons pas.
Le gouvernement est ainsi déterminé à assumer les responsabilités qui sont les siennes dans le combat contre la misère.En se donnant comme première priorité l'emploi ; en aidant les familles les plus modestes; en prévenant l'exclusion : une loi d'orientation sera présentée à cette fin au Parlement avant la fin du premier semestre de l'année 1998.
Indispensable, l'action des pouvoirs publics ne saurait remplacer l'oeuvre de fraternité construite patiemment, avec une ténacité qui force le respect, par tous les militants du mouvement A.D.T. Quart Monde. Fidèles au message du Père WRESINSKI, ils continuent à nous ouvrir le chemin et à nous montrer l'exemple.
C'est pourquoi je veux les saluer et leur rendre l'hommage qu'ils méritent