Texte intégral
Comme vous le soulignez, Madame la Députée, le salon du Bourget se déroule de manière excellente, tant par l'affluence - 320.000 visiteurs sont attendus - que par le nombre de délégations étrangères, plus d'une centaine. Cela est dû à l'excellence de nos entreprises, dans le domaine de l'aéronautique comme dans celui du spatial, dans le domaine civil comme dans le domaine militaire, qu'il s'agisse de nos grands groupes ou des PME spécialisées qui parsèment le territoire.
Comme tous les ans au mois de juin, j'ai rendu publics la semaine dernière les chiffres d'exportation de défense. Alors que le montant des exportations de défense de la France était de 4,7 milliards d'euros en 2012, il atteindra en 2014 le record historique de 8,2 milliards, et tout laisse à penser, après les commandes de Rafale - auxquelles il faut ajouter les commandes d'hélicoptères passées la semaine dernière par le Koweït -, que nous doublerons ce chiffre en 2015.
Il y a plusieurs raisons à ces performances : d'abord les menaces, bien réelles ; ensuite, bien entendu, la qualité et l'excellence de nos entreprises ; mais aussi le fait que nos forces utilisent ces capacités en opérations, confirmant ainsi leur grande qualité ; enfin une méthode différente, qui consiste d'abord et avant tout à respecter notre partenaire.
Il faut que ce mouvement se poursuive. Ce sera le cas, je crois, à deux conditions.
Premièrement, une condition de formation. «L'Avion des métiers», filière de formation développée par la profession - le GIFAS, ou Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales - et soutenue par François Rebsamen doit être au rendez-vous.
Deuxièmement, une condition d'innovation. Si nous voulons que nos industries de défense soient aux rendez-vous d'après-demain, il faut préserver les crédits affectés à l'innovation et à la recherche dès aujourd'hui. C'est ce que nous faisons, et c'est pourquoi je suis optimiste pour l'avenir.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 juin 2015
Comme tous les ans au mois de juin, j'ai rendu publics la semaine dernière les chiffres d'exportation de défense. Alors que le montant des exportations de défense de la France était de 4,7 milliards d'euros en 2012, il atteindra en 2014 le record historique de 8,2 milliards, et tout laisse à penser, après les commandes de Rafale - auxquelles il faut ajouter les commandes d'hélicoptères passées la semaine dernière par le Koweït -, que nous doublerons ce chiffre en 2015.
Il y a plusieurs raisons à ces performances : d'abord les menaces, bien réelles ; ensuite, bien entendu, la qualité et l'excellence de nos entreprises ; mais aussi le fait que nos forces utilisent ces capacités en opérations, confirmant ainsi leur grande qualité ; enfin une méthode différente, qui consiste d'abord et avant tout à respecter notre partenaire.
Il faut que ce mouvement se poursuive. Ce sera le cas, je crois, à deux conditions.
Premièrement, une condition de formation. «L'Avion des métiers», filière de formation développée par la profession - le GIFAS, ou Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales - et soutenue par François Rebsamen doit être au rendez-vous.
Deuxièmement, une condition d'innovation. Si nous voulons que nos industries de défense soient aux rendez-vous d'après-demain, il faut préserver les crédits affectés à l'innovation et à la recherche dès aujourd'hui. C'est ce que nous faisons, et c'est pourquoi je suis optimiste pour l'avenir.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 juin 2015