Texte intégral
Le ministre des finances et des comptes publics et le ministre de léconomie, de lindustrie et du numérique ont présenté une communication relative à la situation de léconomie.
Après laccélération de la croissance au premier trimestre (+ 0,6 %), la France est clairement entrée dans une phase de reprise de lactivité. Le consensus des économistes et les institutions nationales et internationales prévoient désormais une croissance dau moins 1 % en 2015 et 1,5 % en 2016.
Les bases de la reprise sont en train de se solidifier et de sélargir. Il ny a pas lieu de penser que les difficultés que connaît la Grèce la compromettront, car le poids de léconomie grecque dans les échanges est limité et la zone euro sest dotée depuis 2012 de mécanismes pour prévenir les risques de contagion.
Après avoir recommencé à progresser en 2014 (+ 1,1 %), le pouvoir dachat des ménages va continuer à accélérer (lInsee anticipe + 1,9 % en 2015), grâce au ralentissement de linflation et à la stabilité des impôts, ce qui soutiendra la consommation.
Les exportations devraient aussi repartir à la hausse. Selon les industriels interrogés par lInsee, les perspectives générales dexportation atteignent un niveau inégalé depuis 15 ans. En outre, sur les cinq premiers mois de lannée 2015, les exportations progressent déjà de 3,8 % par rapport à la même période lan dernier.
Les conditions sont aujourdhui réunies pour que les entreprises sengagent sur des projets dinvestissement et dembauche. Soutenu par le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi et le pacte de responsabilité et de solidarité, le taux de marge des entreprises a regagné déjà près de 2 points, sur les 3 points perdus depuis la crise. A 31,1 % au 1er trimestre 2015, il retrouve son plus haut niveau depuis début 2011. Soutenu par la demande, par des conditions de financement favorables, par la restauration des marges et par les mesures du plan de soutien à linvestissement, notamment le suramortissement, linvestissement devrait redémarrer. Ainsi, lInsee estime que ces mesures soutiendraient fortement (+ 0,6 point) linvestissement des entreprises en produits manufacturés au second semestre 2015.
Cette reprise de lactivité à luvre, portée par le dynamisme de la consommation puis par la reprise de linvestissement, permettra une reprise progressive de lemploi. Pour accompagner ce mouvement, le Gouvernement amplifie son action tant sur le volet des politiques de lemploi, avec lextension de lenveloppe de contrats aidés pour lutter contre le chômage de longue durée, que de la politique économique, avec le plan « Tout pour lemploi » au profit des très petites entreprises et des petites et moyennes entreprises. Les entrepreneurs individuels bénéficient en particulier dune prime de 4 000 pour les embauches dun premier salarié dans lannée qui vient.La politique du Gouvernement commence à produire ses effets. Sa mise en uvre doit se poursuivre avec détermination.
Après laccélération de la croissance au premier trimestre (+ 0,6 %), la France est clairement entrée dans une phase de reprise de lactivité. Le consensus des économistes et les institutions nationales et internationales prévoient désormais une croissance dau moins 1 % en 2015 et 1,5 % en 2016.
Les bases de la reprise sont en train de se solidifier et de sélargir. Il ny a pas lieu de penser que les difficultés que connaît la Grèce la compromettront, car le poids de léconomie grecque dans les échanges est limité et la zone euro sest dotée depuis 2012 de mécanismes pour prévenir les risques de contagion.
Après avoir recommencé à progresser en 2014 (+ 1,1 %), le pouvoir dachat des ménages va continuer à accélérer (lInsee anticipe + 1,9 % en 2015), grâce au ralentissement de linflation et à la stabilité des impôts, ce qui soutiendra la consommation.
Les exportations devraient aussi repartir à la hausse. Selon les industriels interrogés par lInsee, les perspectives générales dexportation atteignent un niveau inégalé depuis 15 ans. En outre, sur les cinq premiers mois de lannée 2015, les exportations progressent déjà de 3,8 % par rapport à la même période lan dernier.
Les conditions sont aujourdhui réunies pour que les entreprises sengagent sur des projets dinvestissement et dembauche. Soutenu par le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi et le pacte de responsabilité et de solidarité, le taux de marge des entreprises a regagné déjà près de 2 points, sur les 3 points perdus depuis la crise. A 31,1 % au 1er trimestre 2015, il retrouve son plus haut niveau depuis début 2011. Soutenu par la demande, par des conditions de financement favorables, par la restauration des marges et par les mesures du plan de soutien à linvestissement, notamment le suramortissement, linvestissement devrait redémarrer. Ainsi, lInsee estime que ces mesures soutiendraient fortement (+ 0,6 point) linvestissement des entreprises en produits manufacturés au second semestre 2015.
Cette reprise de lactivité à luvre, portée par le dynamisme de la consommation puis par la reprise de linvestissement, permettra une reprise progressive de lemploi. Pour accompagner ce mouvement, le Gouvernement amplifie son action tant sur le volet des politiques de lemploi, avec lextension de lenveloppe de contrats aidés pour lutter contre le chômage de longue durée, que de la politique économique, avec le plan « Tout pour lemploi » au profit des très petites entreprises et des petites et moyennes entreprises. Les entrepreneurs individuels bénéficient en particulier dune prime de 4 000 pour les embauches dun premier salarié dans lannée qui vient.La politique du Gouvernement commence à produire ses effets. Sa mise en uvre doit se poursuivre avec détermination.