Texte intégral
Q - Dans le contexte, on peut difficilement ne pas vous poser de question sur la Grèce. La bourse commence à baisser. Est-ce qu'il faut avoir peur d'une sortie de la Grèce ?
R - Le président de la République s'est exprimé ce matin sur ce sujet.
Q - Est-ce que vous souhaitez qu'il y ait une réunion de la dernière chance à Bruxelles ?
R - Le président a très bien dit que la France y est ouverte, d'ailleurs c'est le rôle que nous avons toujours joué pour essayer de trouver une solution. Maintenant, si le Premier ministre grec décide qu'il y a un référendum, une mise au vote, on verra, mais c'est vrai que pour nos amis grecs c'est un saut dans l'inconnu, et sans parachute.
Q - Est-ce que c'est un saut dans l'inconnu pour la France aussi ?
R - Non, la France, comme les autres pays d'Europe, nous sommes un pays solide avec toute une série de mécanismes que nous avons mis en place depuis maintenant deux ou trois ans pour déconnecter quelque chose comme cela qui pourrait arriver, de notre propre situation. Mais, vous l'avez bien compris, l'objectif serait d'éviter ce saut dans l'inconnu. Maintenant ça ne dépend pas de nous. Le président de la République l'a très bien dit, les Grecs sont libres d'organiser un référendum, mais les conséquences peuvent être extrêmement difficiles pour eux.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 juillet 2015