Déclaration de Mme Valérie Fourneyron, ministre des sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative, sur le bilan du Forum Français de la Jeunesse (FFJ)et l'emploi des jeunes, Paris le 19 septembre 2013.

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Circonstance : Forum français de la Jeunesse à Paris le 19 septembre 2013

Texte intégral


Après avoir entendu cet exposé sur la naissance et les premiers travaux du FFJ, il me vient une phrase de John Ruskin qui me paraît très justement résumer tout cela :
« La qualité n’est jamais un accident, c’est toujours le résultat d’un effort intelligent ». C’est particulièrement vrai quand on œuvre pour un projet dont la grandeur nous dépasse. Et c’est particulièrement vrai pour vous, pour nous, qui nous sommes engagés à promouvoir la jeunesse.
Je suis persuadée que vous réussirez, et que nous réussirons ensemble. Mais nous pouvons déjà apprécier le chemin parcouru !
Cela fait un an que le Forum Français de la Jeunesse a été officiellement lancé, un an d’efforts intelligents et soutenus, qui ont porté leurs fruits !
C’est donc avec un plaisir immense que je prends la parole ce soir. Je tiens à saluer le travail remarquable que vous avez accompli tout au long de cette année, même si je sais que les premiers travaux ont réellement démarré il y a deux ans. Cette soirée est un temps fort pour le FFJ, elle prouve à tous – si cela était encore nécessaire – qu’il est désormais un interlocuteur précieux dans le débat public.
Je vous félicite donc pour votre enthousiasme et votre investissement, vous les quelque 150 responsables de 18 organisations de jeunes, qui êtes présents ce soir. Je veux également féliciter les 4 membres du comité d’animation, Alexis, Bertrand, Pascal et Yvan, que j’ai rencontrés à plusieurs reprises. Je me permets de les mettre ainsi en avant, car ils ont essuyé avec courage les plâtres d’une organisation assez originale !
Par votre action et votre engagement, vous montrez à la jeunesse l’exemple à suivre. Et je tiens à vous assurer de mon soutien pour l’année à venir. Je ne doute pas qu’elle soit tout aussi riche.
Le FFJ a initié depuis un an une réflexion ambitieuse - et au combien indispensable ! – sur la jeunesse, sur son identité, ses besoins, et les enjeux qu’elle porte.
Tous vos efforts ont tendu vers un but : renouveler la vision de la jeunesse.
Votre objectif ? Ménager une transition politique, pousser l’Etat à mettre en œuvre une politique d’envergure, qui réintègre les jeunes dans la société.
C’est aussi mon projet !
Et je pose une question, volontiers provocatrice : la France aurait-elle une relation problématique avec sa jeunesse ?
Vous connaissez tous ces idées pessimistes qui circulent : les jeunes générations seraient démobilisées, dépolitisées, leur engagement serait bloqué. Il est plus que temps, en 2013, de se débarrasser de ces clichés qui nous freinent ! Cette ignorance de ce qu’est vraiment la jeunesse, cette incapacité à la saisir, et cette volonté stérile de l’enfermer dans une définition figée a créé l’incompréhension. Et, pire, de l’ignorance est surtout née la défiance.
Il faut rassurer ceux pour qui l’engagement des jeunes serait synonyme de rupture, un facteur de conflits entre les générations.
Nous pensons au contraire qu’en faisant participer les jeunes, nous changerons les mentalités.
Vous donner la parole, c’est entamer un dialogue constructif, fondé sur un échange de points de vue argumenté, qui aura un réel impact sur nos décisions.
Sinon, comment pourrions-nous vous redonner confiance dans les institutions politiques ? Car je sais ce que vous pouvez faire pour ce pays. Vous êtes la génération qui, par son engagement, marquera un tournant.
Je le dis en toute sincérité : nous vous faisons confiance.
Nos objectifs restent clairs : privilégier le droit commun pour tout ce qui concerne l’accès des jeunes aux droits sociaux, favoriser et accompagner l’autonomie des jeunes, lutter contre les inégalités et les discriminations, et encourager la participation des jeunes au débat public.
Mais nous avons fait le pari que vous participeriez activement à l’élaboration des solutions. Ce n’est pas toujours simple : les processus à l’intérieur de l’État sont complexes, et peu ouverts aux acteurs extérieurs. Il nous faut opérer une sorte de révolution Copernicienne au sein de l’Etat ! Croyez-moi, c’est une bataille permanente.
De notre côté, la mobilisation n’a pas failli depuis un an. Grâce à ce changement de méthode, nous construisons avec vous un projet volontariste.
En février dernier, le Comité Interministériel de la Jeunesse présidé par le Premier ministre, a permis de mobiliser l’Etat, principal absent des réflexions sur la jeunesse ces dernières années, afin de mettre au point une politique claire et cohérente. C’était une étape fondamentale et une première pour l’Etat. Imaginez, 24 ministères impliqués dans des groupes de travail pendant 5 mois !
Dès le départ, nous avons essayé de dialoguer régulièrement avec vous, grâce au Forum Français de la Jeunesse, mais aussi avec les associations et les collectivités. C’était une première étape, nous ferons encore mieux l’année prochaine, j’y reviendrai.
Cette volonté de collaboration s’étend par ailleurs à tout le territoire. J’ai demandé par exemple que le CIJ soit décliné dans toutes les régions. C’est ainsi que les préfets organisent des Comités d’Administration Régionale (CAR) sur les questions de jeunesse. Peut-être ce terme technique barbare ne vous est-il pas très familier !… Il désigne des réunions importantes qui, sous la présidence du Préfet de Région, rassemble les Préfets de départements et l’ensemble des services de l’État. C’est à cette occasion que se décide et qu’est suivie, pas à pas, la mise en œuvre des mesures gouvernementales. Pour la jeunesse, c’est une première ! Et je souhaite que la réflexion et les plans d’action soient partagés avec les acteurs locaux et les collectivités territoriales.
Vous le savez, la jeunesse est la priorité du Président de la République.
Depuis un an, nous avons déjà considérablement avancé ! Nous avons élaboré avec vous des solutions concrètes, sécurisé les points les plus fragiles du parcours des jeunes.
Le logement d’abord. C’est le sens du travail mené par Cécile Duflot. Nous avons décidé d’encadrer les loyers dans certaines zones urbaines, de construire 40 000 nouveaux logements étudiants, et d’améliorer l’accès des jeunes au parc social. Nous mettons aussi en place la garantie universelle des risques locatifs.
L’emploi aussi, bien sûr ! La courbe du chômage des jeunes est en train de s’inverser ! Ce progrès, nous le devons à la politique du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et du Ministre chargé de l’emploi, Michel Sapin.
Nous avons mis en place les Emplois d’Avenir, les contrats de génération, pour donner aux jeunes une formation, une qualification, une expérience professionnelle et des revenus.
Pour les étudiants, ma collègue Geneviève Fioraso, a lancé une vaste réforme du système des bourses, opérationnelle dès cette rentrée avec notamment la création d’échelons Obis et 7. Ce sont ainsi 100 000 étudiants, soit plus d’un boursier sur sept, qui bénéficient dès maintenant de cette réforme, améliorant leur pouvoir d’achat au service de leur réussite et de leur autonomie.
Une deuxième étape de cette réforme est prévue pour la rentrée 2014. En tout, ce sont 400 millions d’euros supplémentaires qui sont investis depuis la rentrée 2012.
Et nous lançons la « garantie jeune », qui s’adresse à ceux qui ne sont suivis par personne, et qui les amènera vers une formation ou un emploi. Ils se réinsèreront grâce à un accompagnement renforcé et une garantie de ressources.
Je pourrais vous citer d’autres exemples, mais vous avez à votre disposition un document très bien fait qui vient d’être édité.
Tout cela, nous l’avons construit depuis 18 mois !
Mais nous ne pouvons mener à bien ce projet pour notre pays sans vous. Vous avez un rôle important à jouer à nos côtés !
En effet, faire « place » aux jeunes, ce ne sont pas de vains mots !
C’est le sens de notre action.
Le CIJ en est un exemple. La rencontre avec le Premier ministre, en prélude du Comité interministériel lui-même, a été un moment fort et symbolique.
Vous voir dans ce salon à Matignon a fait souffler un vent de fraîcheur sur nos institutions. Bien entendu, nous renouvellerons l’exercice, ce qui permettra des échanges plus nombreux.
La réflexion conjointe des organisations de jeunes et du Ministère du logement sur la Garantie Universelle des Loyers est un autre exemple. Vous participez encore à ce jour à la mise en place de la Garantie Jeunes et vous êtes également associés aux travaux sur les questions de santé, puisque, même dans ce domaine, les jeunes sont encore aujourd’hui le point aveugle des politiques publiques. Je salue votre implication dans la préparation du débat public "les jeunes et la solidarité dans le domaine de la santé", mis en place par le Ministère de la Santé en partenariat avec le CESE.
Avec ces exemples, on peut le dire qu’une nouvelle méthode se met en place ! Et, tout comme mes collègues, je m’en réjouis !
Je suis avec attention toutes ces évolutions, et je crois avoir convaincu tous mes collègues de l’importance d’associer les jeunes aux décisions prises. C’est un véritable engagement collectif que nous avons pris lors du Comité interministériel, en février dernier. Je veux être présente à vos côtés, car avancer dans ce domaine est difficile, il faut bien être lucide… Mais je suis convaincue qu’en multipliant les rencontres avec les décideurs, le FFJ obtiendra une place à la hauteur de ses ambitions dans le paysage politique !
Nous avons aussi besoin de vous dans le débat public. Nous devons améliorer la représentation des jeunes et vous donner des responsabilités dès aujourd’hui.
Il y a des mesures concrètes : le gouvernement a décidé de vous donner une plus grande place dans les institutions, dans les Conseils Economiques, Sociaux et Environnementaux Régionaux par exemple.
Je sais que, sur le terrain, cela occasionne des difficultés. Mais je suis très engagée dans ce projet, tout comme le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Nous travaillons à mobiliser les préfets ; vous pouvez compter sur mon aide pour surmonter les réticences !
Nous savons tous que cette mesure est importante : elle permettra enfin à des jeunes d’être présents en permanence dans ces lieux de concertation et de réflexion, en lien direct avec les décideurs régionaux. C’est un réel progrès ! J’envisage d’ailleurs de réunir avant la fin de l’année ces 150 jeunes, qui seront prochainement nommés et dont une grande partie devrait être issue de vos rangs.
Je n’oublie pas non plus le Service Civique, auquel le Président de la République et moi-même sommes extrêmement attachés. C’est un formidable levier pour l’engagement des jeunes.
Dernier exemple : pour appuyer les mesures prises en termes de mobilité européenne et internationale, les jeunes sont désormais présents au comité des opérateurs de la mobilité que nous venons de créer, ainsi qu’au CA de l’OFQJ.
Mais cela ne suffit pas. Nous devons aller plus loin !
Pour cela, je vous propose d’agir dans 3 directions :
1-Une conférence jeunesse
Pour vous montrer l’importance accordée à cette nouvelle méthode, je travaille à l’organisation d’une grande « Conférence jeunesse » en amont du prochain CIJ, sur le modèle de la Conférence Sociale et de la Conférence environnementale, qui se déroule demain et samedi.
Cela signifie que nous aurions, pour la première fois autour de la table, l’Etat, les partenaires sociaux, les collectivités, les associations et bien entendu, en première ligne, les jeunes et leurs organisations !
Je souhaite d’ailleurs préparer ce rendez-vous avec vous, dès aujourd’hui.
L’objectif est clair : que cette rencontre ne s’organise pas seulement dans les bureaux du Ministère - vous l’avez bien compris, c’est déjà une petite révolution - mais avec tous les acteurs concernés. Nous mettrons tout cela en place ensemble, en collaboration avec le délégué interministériel à la jeunesse, qui sera nommé dans quelques jours.
Je pense réellement qu’une telle coopération est possible. De vous à moi, un directeur d’administration centrale me disait l’autre jour être parfois dérouté par un tel changement ! Dialoguer avec des jeunes au sommet de l’Etat ! Eh bien, il m’a aussi confié que leur contribution, leur vision différente avait finalement été un appui précieux.
2-La clause d’impact jeunesse
Je disais tout à l’heure qu’il fallait privilégier le droit commun. Je vous en donne un exemple ! Puisque la jeunesse est une priorité, nous devons obliger l’État et les parlementaires à évaluer les conséquences sur la jeunesse de chaque projet soumis au Parlement. Cela pourrait prendre la forme d’une Clause d’impact jeunesse. C’est un travail supplémentaire pour les décideurs et leurs administrations, j’en suis consciente. Mais cette clause serait un outil important d’aide à la décision publique, et elle vous garantit un accès au débat. Par le passé, un dispositif de ce type aurait probablement fait faire bien des économies ! Et mis au rebut bien des mesures aux conséquences néfastes pour les nouvelles générations !
3-Les futures élections
2014 est une année importante pour d’autres raisons. C’est une année d’élection, c’est une opportunité à saisir, si nous voulons que les jeunes aient leur mot à dire !
Nous avons besoin d’un renouvellement de la classe politique, et nous l’obtiendrons grâce à la loi de non-cumul des mandats. Mais dès à présent, un maximum de jeunes doit participer à ces élections, en votant bien sûr, et en étant candidats. Nous voulons vous voir accéder en grand nombre aux Conseils Municipaux comme au Parlement Européen !
Nous voulons voir des jeunes aux poste à responsabilité, des jeunes adjoints, vice-présidents de communautés de communes et d’agglomération et bien entendu députés européens !
Nous souhaitons d’ailleurs lancer une campagne incitant les jeunes à voter. Et je veux que vous soyez acteurs de ce projet ! Nous comptons sur votre participation pour convaincre davantage de jeunes de s’exprimer.
Et je lance ce soir un message clair aux partis politiques et aux têtes de listes pour toutes ces élections : prenez des engagements, faites, vous aussi, confiance aux jeunes, et partagez l’exercice du pouvoir avec toutes les générations !
Une fois la place des jeunes confortée, il faut aussi leur permettre de s’organiser, et de peser à long terme dans le débat public.
C’est dans ce but que nous soutenons le FFJ, et, plus largement, l’ensemble des organisations de jeunes. Car le FFJ ne vit que par la volonté et la force des organisations de jeunes ! Une cellule d’accompagnement de toutes les organisations de jeunes vient d’être mise en place au sein du ministère, pour appuyer la création et le développement d’organisations de jeunes, dirigées par des jeunes, et pour consolider les structures existantes.
Je n’oublie pas que vos organisations, bien que dynamiques, peuvent être fragiles ! Elles se retrouvent parfois dans des situations inconfortables.
Cette cellule n’est pas une solution miracle, mais elle est là pour vous accompagner, pour imaginer avec vous les évolutions législatives et réglementaires qui pourraient vous faciliter la vie.
Pour aller plus loin dans l’intégration des organisations de jeunes dans le débat public, nous avons également besoin d’initiatives innovantes ! Nous lancerons donc pour cela en décembre un appel à projets à destination de vos organisations. Nous avons 2 mois pour le finaliser ensemble. Vous savez que, en ces temps difficiles, le budget est contraint. Mais j’ai réservé sur mon budget 2 millions d’euros pour cet appel à projets, car il marque bien notre souhait collectif de voir s’accroître l’engagement des jeunes et la consolidation des organisations de jeunes dans leur rôle de porte-voix.
L’avenir de votre Forum, c’est vous qui le construirez, avec des organisations renforcées, mais aussi, et là je ne fais que rappeler mes propos de juin 2012, en élargissant le cercle et en accueillant, d’une manière ou d’une autre, les organisations présentes dans les Forums ou Conseils équivalents à travers l’Europe. Je pense notamment aux branches jeunes des organisations syndicales ou au scoutisme, mais pas seulement.
Au-delà de ce simple exemple, je crois beaucoup au dialogue avec vos collègues européens. La table ronde que vous organisez ce soir est d’ailleurs un très bon point d’appui. J’en profite pour saluer Victor, que j’ai rencontré cet été à Barcelone. Je vous encourage vivement à faire des voyages d’études dans d’autres pays européens, à recevoir vos homologues et à participer à des évènements internationaux.
C’est un bon moyen d’apprendre des autres et de situer les conditions du dialogue avec les pouvoirs publics !
Nous avons travaillé dans ce sens depuis un an : nous avons décidé d’accompagner davantage de jeunes, dans leur projet de mobilité en Europe et dans le monde, et surtout de diversifier leurs profils. Vous pouvez compter sur les programmes européens, et notamment sur le futur programme « Erasmus plus ». En janvier prochain, il prendra la suite du Programme « Jeunesse en action », qui finance par exemple cette soirée, et pour lequel nous nous sommes battus. Il bénéficie de 30% de budget supplémentaires et l’AFPEJA en sera toujours l’opérateur pour l’éducation non formelle. J’encourage donc le FFJ et toutes ses organisations membres à recourir à ce programme pour soutenir leurs opérations.
Toutes ces mesures sont des réponses concrètes à vos sollicitations : elles concernent votre présent, mais aussi la construction de votre avenir. Cette collaboration que nous avons initiée avec vous, nous voulons la faire perdurer !
Nous voulons préparer la France de 2025. Car 2025, c’est demain. Un demain qui sera le vôtre, un demain qui se construit aujourd’hui.
Dans un peu plus de 10 ans, vous aurez alors 25, 30, 35, voire 40 ans pour les plus âgés d’entre vous. Vous serez plus que jamais des acteurs importants de la vie publique et vous préparerez, à votre tour, l’arrivée d’une nouvelle génération. Vos organisations auront, elles aussi, progressé et le FFJ aura conquis, espérons le, une place de choix dans le dialogue et dans les politiques publiques.
Ce débat proposé par le Président de la République et le Premier ministre est important et vous devez y participer. C’est ce que je vous propose de faire dans les mois qui viennent.
Je veillerai à ce que vous soyez associés à la grande consultation sur 2025. Car s’adresser aux jeunes n’est pour nous ni vain, ni démagogique, comme certains veulent le croire : c’est indispensable.
Mais au-delà du dialogue, préparer l’avenir c’est aussi se donner les moyens de construire et d’investir. Le Programme des Investissements d’avenir va connaître une deuxième phase. L’un des nombreux axes prévus concernera la jeunesse.
Je n’irai pas plus loin ce soir, mais croyez bien que le Président de la République, le Premier ministre et l’ensemble du gouvernement ont à cœur de faire vivre la priorité jeunesse tout au long de ce quinquennat. Au-delà des actions menées pour permettre aux jeunes de se former, d’obtenir des emplois, d’avoir des ressources, de se loger, de se soigner et d’accéder aux loisirs, nous voulons tout simplement vous donner une place légitime dans notre société.
Pour finir, je voudrais simplement vous encourager. Votre avenir sera façonné par votre capacité à vous mobiliser et à mobiliser les jeunes de votre génération.
Nous vous ouvrons la voie, nous avons accepté de nous laisser surprendre, saisissez-vous de votre avenir !
Ainsi que le disait, non sans humour, Marcel Proust : « L’audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions ».
Je vous remercie.
Source http://www.sports.gouv.fr, le 20 septembre 2013