Texte intégral
YVES CALVI
7 h 49 ! Olivier MAZEROLLE vous recevez donc le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Marie LE GUEN.
OLIVIER MAZEROLLE
Bonjour .Jean-Marie LE GUEN
JEAN-MARIE LE GUEN
Bonjour Olivier MAZEROLLE.
OLIVIER MAZEROLLE
Quatre-vingt millions pour l'achat d'un joueur de foot qui a encore tout à prouver, près de 14 millions pour un patron qui a redonné de la valeur financière à son entreprise, c'est comme ça dit un responsable du MEDEF il y a, comme pour les joueurs de foot, un grand marché mondial pour les patrons. C'est un argument qui vous convainc ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Non ! Pas du tout, et d'ailleurs je distingue les deux non pas que j'approuve d'ailleurs l'hyper-financiarisation du sport mais il y a une vraie logique économique sur laquelle il faudra d'ailleurs qu'on une logique économique que l'on combat, mais qui existe, qui est « the winner takes it all » comme disent les anglo-saxons, c'est-à-dire que, comme il y a une mondialisation complète de l'image du football, ou d'autres, en matière de musique par exemple, il y a une polarisation de la richesse comme il y a une polarisation sur Google, sur
OLIVIER MAZEROLLE
C'est un peu la même chose pour les grands patrons ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Non ! Les grands patrons ils s'auto-affirment et là très clairement ce qui se passe il va falloir que le MEDEF et plus généralement le patronat nous disent, ils nous demandent de ne pas intervenir au plan législatif et ils sont incapables de respecter leur propre code éthique car il n'y a aucune, aucune, raison d'avoir des sommes à ce niveau et, de toute façon, il n'y a aucune raison qu'il y ait une auto-valorisation, sinon c'est l'apprentissage finalement de l'absence de règles de société.
OLIVIER MAZEROLLE
Tout de même la loi Macron par exemple permet à monsieur COMBES peut-être de payer moins d'impôts, parce que les actions qui sont données gratuitement par les entreprises bénéficient d'un régime fiscal sympathique ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Oui ! C'est fait pour les salariés.
OLIVIER MAZEROLLE
Eh bien oui !
JEAN-MARIE LE GUEN
S'il y a un détournement Mais, écoutez, encore une fois on n'a pas voulu complètement - parce qu'il y a eu quand même des avancées législatives mais on n'a pas voulu aller jusqu'au bout, si vraiment le patronat est incapable de faire de l'autorégulation, j'allais dire un petit peu d'ailleurs à la différence d'un patronat plus traditionnel, qui avait une sorte de respect des convenances, pourquoi aujourd'hui être dans cette auto-affirmation, auto-valorisation par ailleurs totalement déraisonnable ?
OLIVIER MAZEROLLE
En tout cas la gauche, comme la gauche, elle est incapable de réagir par rapport à ça ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Eh bien si, vous voyez je réagis
OLIVIER MAZEROLLE
Oui ! Mais enfin ça ne change rien, c'est d'accord vous condamnez, mais
JEAN-MARIE LE GUEN
Ecoutez, je pense d'abord moi je pense que nous vivons dans une société où l'éthique et la morale a un poids sur les individus et, si des gens veulent s'en abstraire, quelque part évidemment ça aura des conséquences ; et puis, encore une fois, je ne suis pas là je ne vais pas inventer et je ne vais pas réagir à chaque fois qu'il se passe un évènement par ailleurs choquant avec une mesure législative, mais je dis que : « tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse » et donc, si le patronat n'est pas capable de faire sa propre discipline, alors il y aura forcément des interventions plus fortes, parce que les Français - et d'ailleurs on le voit bien dans les prises de parole - à part les Républicains, toutes les forces politiques sont choquées de ces exagérations et de ces auto-valorisations.
OLIVIER MAZEROLLE
Est-ce qu'on n'est pas là au coeur de la raison qui provoque la rupture à gauche, parce qu'il y a deux qui vous trouvent trop indulgents et qui n'acceptent pas cette impérialisme de la finance que François HOLLANDE avait promis de combattre et dont ils jugent qu'il ne la combat pas suffisamment ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Non ! Nous la combattons. Nous ne sommes pas simplement là pour traiter des problèmes qui sont en dehors du fait que c'est extrêmement choquant, ça reste un problème partiel, ce n'est pas le problème de la société, c'est moralement inacceptable, c'est moralement inacceptable mais ce n'est pas le problème de la société. Le problème de la société c'est aujourd'hui d'abord retrouver effectivement de la croissance et de l'emploi et nous pensons que les choses sont en train de s'ouvrir, que la situation gagne en opportunité nous avons déjà des frémissements, nous allons les consolider ; Et puis c'est aussi toutes les grandes questions de civilisation qui sont posées, on parlait hier à juste titre beaucoup du problème d'immigration, il y a la question du terrorisme que nous ne pouvons oublier à aucun moment d'aucune journée de notre vie, il y a la réchauffement climatique, tout ça nous sommes à une période où il y a des mutations tout à fait considérables de nos sociétés sur laquelle la gauche doit être capable de porter le ra... de parler d'abord à tous les Français et de porter un projet qui rassemblent une très grande majorité d'entre eux.
OLIVIER MAZEROLLE
Au PS vous agitez beaucoup le chiffon rouge du FN, je voudrais vous faire écouter Manuel VALLS une seconde.
DISCOURS DE MANUEL VALLS, PREMIER MINISTRE
Derrière cette vulgaire saga familiale se profile le risque d'un désastre national.
OLIVIER MAZEROLLE
Désastre national, Jean-Christophe CAMBADELIS la semaine dernière à votre place ici disait qu'il y avait un risque de guerre civile si le FN arrivait au pouvoir, c'est le seul argument qui vous reste pour rameuter la gauche ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Non ! Mais c'est un argument de responsabilité. Quand je vois
OLIVIER MAZEROLLE
Mais ça ne marche pas !
JEAN-MARIE LE GUEN
Ah ! Ça ne marche pas, je ne suis pas certain
OLIVIER MAZEROLLE
Ah ! Mais ça ne marche pas.
JEAN-MARIE LE GUEN
Je ne suis pas certain, je pense qu'il y a une prise de conscience aussi des citoyens, des électeurs de gauche républicains, quand on voit qu'un certain nombre de régions décisives pour notre pays - le Nord Pas-de-Calais Picardie d'un côté, PACA de l'autre - pourraient demain être dominées par des gens est-ce que vous avez entendu les déclarations de madame Marion MARECHAL LE PEN, qui s'en prend non seulement aux islamistes vous le savez mais elle s'en prend aux protestants, elle dit même qu'elle défend une Provence qui est une Provence catholique, qui a fait la guerre aux musulmans, qui a fait la guerre aux protestants, qui a fait la guerre à la Révolution française, est-ce que vous vous rendez compte ce qu'on entend de quelqu'un qui potentiellement peut-être demain la présidente de la Région PACA ?
OLIVIER MAZEROLLE
D'accord !
JEAN-MARIE LE GUEN
Et vous croyez que nous ne pourrions pas, nous, sonner le tocsin et dire à la gauche de se rassembler ?
OLIVIER MAZEROLLE
Non ! Mais sonner le tocsin
JEAN-MARIE LE GUEN
Et aux républicains, au-delà de la gauche, aux républicains : « mais ouvrez les yeux, regardez ce qui est en train de se passer dans ce pays ».
OLIVIER MAZEROLLE
Alors expliquez-moi pourquoi, Manuel VALLS qui allait un peu dans votre sens, parlait de déroute morale en France, on ne fait plus attention, mais pourquoi cette déroute après trois ans de pouvoir de la gauche ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Ce n'est malheureusement pas après trois ans de pouvoir, ce nest pas d'ailleurs qu'en France, nous avons un phénomène de montée du national populisme, de la xénophobie, partout, notamment en Europe - à mon avis au-delà - mais en tout cas en Europe et donc, parce que nous sommes dans un moment de profondes mutations ; et puisque vous me demandez de parler des éléments positifs et pas simplement de dénoncer le risque du Front national - et d'ailleurs plus largement du bloc réactionnaire parce que finalement la droite de l'UMP et le Front national portent la même logique d'affrontement, de division et de régression et de renfermement mais nous sommes nous engagés, puisque vous souhaitez que je dise tout ce que nous faisons, eh bien non seulement nous soutenons une reprise économique, non seulement nous faisons aujourd'hui une rentrée scolaire avec des moyens et sur une orientation
OLIVIER MAZEROLLE
Mais ça résonne dans le vide, Jean-Marie LE GUEN.
JEAN-MARIE LE GUEN
Mais parce que les Français sont inquiets, profondément inquiets des mutations du monde d'aujourd'hui et ils nous voient et nous agissons au quotidien, ça manque peut-être effectivement d'une vision romanesque ou romantique et peut-être que nous avons là-dessus des choses à faire pour mieux expliquer la perspective qui est la nôtre, mais lorsqu'on parle du réchauffement climatique - alors certes ce matin on a d'autres choses à considérer - mais nous savons que l'avenir de l'humanité est en grande partie face à ces questions et ça fait des mois maintenant que la France est leader sur cette question et elle se bat, et son activité, de ses gouvernants, son activité est très engagée sur ce type de sujet. Ne négligeons pas les avancées qui sont celles de la République française sur le réchauffement climatique, sur la question économique et sociale, la manière dont on se bat avec madame MERKEL avec madame MERKEL c'est vous dire que nous ne sommes pas sectaires sur la question des mutations.
OLIVIER MAZEROLLE
Avec madame MERKEL, c'est bien le problème pour certains, merci Jean-Marie LE GUEN.
YVES CALVI
L'entretien est à réécouter et à retrouver sur le site rtl.fr, merci à tous les deux.Source : Service d'information du Gouvernement, le 16 septembre 2015
7 h 49 ! Olivier MAZEROLLE vous recevez donc le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Marie LE GUEN.
OLIVIER MAZEROLLE
Bonjour .Jean-Marie LE GUEN
JEAN-MARIE LE GUEN
Bonjour Olivier MAZEROLLE.
OLIVIER MAZEROLLE
Quatre-vingt millions pour l'achat d'un joueur de foot qui a encore tout à prouver, près de 14 millions pour un patron qui a redonné de la valeur financière à son entreprise, c'est comme ça dit un responsable du MEDEF il y a, comme pour les joueurs de foot, un grand marché mondial pour les patrons. C'est un argument qui vous convainc ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Non ! Pas du tout, et d'ailleurs je distingue les deux non pas que j'approuve d'ailleurs l'hyper-financiarisation du sport mais il y a une vraie logique économique sur laquelle il faudra d'ailleurs qu'on une logique économique que l'on combat, mais qui existe, qui est « the winner takes it all » comme disent les anglo-saxons, c'est-à-dire que, comme il y a une mondialisation complète de l'image du football, ou d'autres, en matière de musique par exemple, il y a une polarisation de la richesse comme il y a une polarisation sur Google, sur
OLIVIER MAZEROLLE
C'est un peu la même chose pour les grands patrons ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Non ! Les grands patrons ils s'auto-affirment et là très clairement ce qui se passe il va falloir que le MEDEF et plus généralement le patronat nous disent, ils nous demandent de ne pas intervenir au plan législatif et ils sont incapables de respecter leur propre code éthique car il n'y a aucune, aucune, raison d'avoir des sommes à ce niveau et, de toute façon, il n'y a aucune raison qu'il y ait une auto-valorisation, sinon c'est l'apprentissage finalement de l'absence de règles de société.
OLIVIER MAZEROLLE
Tout de même la loi Macron par exemple permet à monsieur COMBES peut-être de payer moins d'impôts, parce que les actions qui sont données gratuitement par les entreprises bénéficient d'un régime fiscal sympathique ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Oui ! C'est fait pour les salariés.
OLIVIER MAZEROLLE
Eh bien oui !
JEAN-MARIE LE GUEN
S'il y a un détournement Mais, écoutez, encore une fois on n'a pas voulu complètement - parce qu'il y a eu quand même des avancées législatives mais on n'a pas voulu aller jusqu'au bout, si vraiment le patronat est incapable de faire de l'autorégulation, j'allais dire un petit peu d'ailleurs à la différence d'un patronat plus traditionnel, qui avait une sorte de respect des convenances, pourquoi aujourd'hui être dans cette auto-affirmation, auto-valorisation par ailleurs totalement déraisonnable ?
OLIVIER MAZEROLLE
En tout cas la gauche, comme la gauche, elle est incapable de réagir par rapport à ça ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Eh bien si, vous voyez je réagis
OLIVIER MAZEROLLE
Oui ! Mais enfin ça ne change rien, c'est d'accord vous condamnez, mais
JEAN-MARIE LE GUEN
Ecoutez, je pense d'abord moi je pense que nous vivons dans une société où l'éthique et la morale a un poids sur les individus et, si des gens veulent s'en abstraire, quelque part évidemment ça aura des conséquences ; et puis, encore une fois, je ne suis pas là je ne vais pas inventer et je ne vais pas réagir à chaque fois qu'il se passe un évènement par ailleurs choquant avec une mesure législative, mais je dis que : « tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse » et donc, si le patronat n'est pas capable de faire sa propre discipline, alors il y aura forcément des interventions plus fortes, parce que les Français - et d'ailleurs on le voit bien dans les prises de parole - à part les Républicains, toutes les forces politiques sont choquées de ces exagérations et de ces auto-valorisations.
OLIVIER MAZEROLLE
Est-ce qu'on n'est pas là au coeur de la raison qui provoque la rupture à gauche, parce qu'il y a deux qui vous trouvent trop indulgents et qui n'acceptent pas cette impérialisme de la finance que François HOLLANDE avait promis de combattre et dont ils jugent qu'il ne la combat pas suffisamment ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Non ! Nous la combattons. Nous ne sommes pas simplement là pour traiter des problèmes qui sont en dehors du fait que c'est extrêmement choquant, ça reste un problème partiel, ce n'est pas le problème de la société, c'est moralement inacceptable, c'est moralement inacceptable mais ce n'est pas le problème de la société. Le problème de la société c'est aujourd'hui d'abord retrouver effectivement de la croissance et de l'emploi et nous pensons que les choses sont en train de s'ouvrir, que la situation gagne en opportunité nous avons déjà des frémissements, nous allons les consolider ; Et puis c'est aussi toutes les grandes questions de civilisation qui sont posées, on parlait hier à juste titre beaucoup du problème d'immigration, il y a la question du terrorisme que nous ne pouvons oublier à aucun moment d'aucune journée de notre vie, il y a la réchauffement climatique, tout ça nous sommes à une période où il y a des mutations tout à fait considérables de nos sociétés sur laquelle la gauche doit être capable de porter le ra... de parler d'abord à tous les Français et de porter un projet qui rassemblent une très grande majorité d'entre eux.
OLIVIER MAZEROLLE
Au PS vous agitez beaucoup le chiffon rouge du FN, je voudrais vous faire écouter Manuel VALLS une seconde.
DISCOURS DE MANUEL VALLS, PREMIER MINISTRE
Derrière cette vulgaire saga familiale se profile le risque d'un désastre national.
OLIVIER MAZEROLLE
Désastre national, Jean-Christophe CAMBADELIS la semaine dernière à votre place ici disait qu'il y avait un risque de guerre civile si le FN arrivait au pouvoir, c'est le seul argument qui vous reste pour rameuter la gauche ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Non ! Mais c'est un argument de responsabilité. Quand je vois
OLIVIER MAZEROLLE
Mais ça ne marche pas !
JEAN-MARIE LE GUEN
Ah ! Ça ne marche pas, je ne suis pas certain
OLIVIER MAZEROLLE
Ah ! Mais ça ne marche pas.
JEAN-MARIE LE GUEN
Je ne suis pas certain, je pense qu'il y a une prise de conscience aussi des citoyens, des électeurs de gauche républicains, quand on voit qu'un certain nombre de régions décisives pour notre pays - le Nord Pas-de-Calais Picardie d'un côté, PACA de l'autre - pourraient demain être dominées par des gens est-ce que vous avez entendu les déclarations de madame Marion MARECHAL LE PEN, qui s'en prend non seulement aux islamistes vous le savez mais elle s'en prend aux protestants, elle dit même qu'elle défend une Provence qui est une Provence catholique, qui a fait la guerre aux musulmans, qui a fait la guerre aux protestants, qui a fait la guerre à la Révolution française, est-ce que vous vous rendez compte ce qu'on entend de quelqu'un qui potentiellement peut-être demain la présidente de la Région PACA ?
OLIVIER MAZEROLLE
D'accord !
JEAN-MARIE LE GUEN
Et vous croyez que nous ne pourrions pas, nous, sonner le tocsin et dire à la gauche de se rassembler ?
OLIVIER MAZEROLLE
Non ! Mais sonner le tocsin
JEAN-MARIE LE GUEN
Et aux républicains, au-delà de la gauche, aux républicains : « mais ouvrez les yeux, regardez ce qui est en train de se passer dans ce pays ».
OLIVIER MAZEROLLE
Alors expliquez-moi pourquoi, Manuel VALLS qui allait un peu dans votre sens, parlait de déroute morale en France, on ne fait plus attention, mais pourquoi cette déroute après trois ans de pouvoir de la gauche ?
JEAN-MARIE LE GUEN
Ce n'est malheureusement pas après trois ans de pouvoir, ce nest pas d'ailleurs qu'en France, nous avons un phénomène de montée du national populisme, de la xénophobie, partout, notamment en Europe - à mon avis au-delà - mais en tout cas en Europe et donc, parce que nous sommes dans un moment de profondes mutations ; et puisque vous me demandez de parler des éléments positifs et pas simplement de dénoncer le risque du Front national - et d'ailleurs plus largement du bloc réactionnaire parce que finalement la droite de l'UMP et le Front national portent la même logique d'affrontement, de division et de régression et de renfermement mais nous sommes nous engagés, puisque vous souhaitez que je dise tout ce que nous faisons, eh bien non seulement nous soutenons une reprise économique, non seulement nous faisons aujourd'hui une rentrée scolaire avec des moyens et sur une orientation
OLIVIER MAZEROLLE
Mais ça résonne dans le vide, Jean-Marie LE GUEN.
JEAN-MARIE LE GUEN
Mais parce que les Français sont inquiets, profondément inquiets des mutations du monde d'aujourd'hui et ils nous voient et nous agissons au quotidien, ça manque peut-être effectivement d'une vision romanesque ou romantique et peut-être que nous avons là-dessus des choses à faire pour mieux expliquer la perspective qui est la nôtre, mais lorsqu'on parle du réchauffement climatique - alors certes ce matin on a d'autres choses à considérer - mais nous savons que l'avenir de l'humanité est en grande partie face à ces questions et ça fait des mois maintenant que la France est leader sur cette question et elle se bat, et son activité, de ses gouvernants, son activité est très engagée sur ce type de sujet. Ne négligeons pas les avancées qui sont celles de la République française sur le réchauffement climatique, sur la question économique et sociale, la manière dont on se bat avec madame MERKEL avec madame MERKEL c'est vous dire que nous ne sommes pas sectaires sur la question des mutations.
OLIVIER MAZEROLLE
Avec madame MERKEL, c'est bien le problème pour certains, merci Jean-Marie LE GUEN.
YVES CALVI
L'entretien est à réécouter et à retrouver sur le site rtl.fr, merci à tous les deux.Source : Service d'information du Gouvernement, le 16 septembre 2015