Texte intégral
La Grèce et ses partenaires européens sont engagés dans un processus de négociation afin de sortir durablement le pays de la spirale de la crise. Grâce notamment à l'engagement et à l'implication constante de la France, un accord a d'abord pu être trouvé au Sommet de la zone euro le 13 juillet dernier sur un prêt transitoire de 7,16 Mdseuro financé par le mécanisme européen de stabilité financière, permettant ainsi à la Grèce d'honorer ses paiements au FMI et à la BCE et ouvrant les négociations sur un troisième plan d'aide au pays. Ce plan a été approuvé par le parlement grec et l'Eurogroupe le 14 août et signé le 19 août.
En contrepartie d'engagements ambitieux pris par les autorités grecques en matière de réformes et de privatisations mais aussi d'objectifs d'ajustement budgétaire (qui ont été révisés afin de prendre en compte la dégradation de la situation économique en Grèce cette année), une assistance est débloquée au titre du mécanisme européen de stabilité (MES) pour un montant de 86 Mds d'euros. Ce programme devrait permettre à la Grèce de renouer avec la croissance, tout en respectant ses engagements, conformément aux principes de solidarité et de responsabilité que la France a toujours mis en avant depuis le début des négociations.
S'agissant de la question de la dette, la France s'est montrée ouverte à l'exploration de solutions réalistes. L'Eurogroupe a, par ailleurs, rappelé le 14 août que la mise en oeuvre des réformes envisagées constituait la meilleure garantie pour assurer la soutenabilité de la dette grecque.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er octobre 2015