Texte intégral
Merci Monsieur le Président,
Mesdames Messieurs les chefs d'États et de gouvernement
Mesdames Messieurs les Ministres,
Nous sommes à quelques heures de l'adoption des Objectifs de développement durable qui consacrent notre volonté d'aller vers un monde sans carbone et sans pauvreté. La France salue l'engagement de tous les pays qui ont participé à l'élaboration de cet agenda, mais aussi l'impressionnant travail de la société civile, dans sa diversité.
Notre feuille de route est claire : éradiquer la pauvreté tout en préservant la planète, pour éviter que le dérèglement climatique ne remette à zéro les progrès qu'ensemble, nous avons accomplis au cours des 40 dernières années.
Lutter contre le dérèglement climatique, c'est donner une chance à tous de se saisir des opportunités offertes par le développement durable. C'est agir pour la santé en luttant contre la pollution, pour l'emploi dans les technologies vertes, pour la résilience de nos infrastructures, pour la sécurité alimentaire, à l'eau, pour des migrations dignes et choisies.
Si agir contre le changement climatique est indispensable pour un monde sans pauvreté, ce n'est bien entendu pas suffisant. Les dernières années nous ont cruellement rappelé que sans investissements massifs dans les systèmes de santé, nous ne sommes pas prêts à faire face à des épidémies comme Ebola, tout en poursuivant notre effort pour construire un monde sans SIDA, sans paludisme et sans tuberculose. C'est pour cela que la France se réjouit de la présence de la couverture sanitaire universelle dans les Objectifs de développement durable. C'est un des grands chantiers de ce siècle, et c'est un espoir immense pour tous ceux qui aujourd'hui encore, sont exclus du système de santé.
La pauvreté provoque, soit directement, soit indirectement, des mouvements aux conséquences tragiques. Tragiques pour ceux qui risquent leur vie sur les chemins des migrations, aux mains des passeurs et des trafiquants. Tragique aussi pour les premiers pays d'accueil, qui sont toujours des pays en développement. Plus que jamais notre solidarité, et notre mobilisation au service de la jeunesse du Sud, en ville comme dans les zones rurales est indispensable.
Face à ces défis, et grâce à la mobilisation de tous lors de la Conférence sur le financement du développement à Addis Abeba, nous avons choisi d'écrire une nouvelle page de la solidarité. Une page où chacun, les États, du Nord comme du Sud, mais aussi entreprises, ONG, ou collectivités territoriales s'engagent. Car sur cette route vers l'éradication de la pauvreté, chacun a désormais des droits, chacun a des devoirs. Nul ne peut plus désormais éluder ses responsabilités.
C'est dans cet esprit que la France est fière de s'engager résolument, à vos côtés, dans la lutte contre l'extrême pauvreté, et pour la lutte contre les inégalités. Car si nous ne corrigeons pas ensemble les excès de la mondialisation, celle-ci pourrait bien finir par se retourner contre nous.
Je vous remercie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 octobre 2015
Mesdames Messieurs les chefs d'États et de gouvernement
Mesdames Messieurs les Ministres,
Nous sommes à quelques heures de l'adoption des Objectifs de développement durable qui consacrent notre volonté d'aller vers un monde sans carbone et sans pauvreté. La France salue l'engagement de tous les pays qui ont participé à l'élaboration de cet agenda, mais aussi l'impressionnant travail de la société civile, dans sa diversité.
Notre feuille de route est claire : éradiquer la pauvreté tout en préservant la planète, pour éviter que le dérèglement climatique ne remette à zéro les progrès qu'ensemble, nous avons accomplis au cours des 40 dernières années.
Lutter contre le dérèglement climatique, c'est donner une chance à tous de se saisir des opportunités offertes par le développement durable. C'est agir pour la santé en luttant contre la pollution, pour l'emploi dans les technologies vertes, pour la résilience de nos infrastructures, pour la sécurité alimentaire, à l'eau, pour des migrations dignes et choisies.
Si agir contre le changement climatique est indispensable pour un monde sans pauvreté, ce n'est bien entendu pas suffisant. Les dernières années nous ont cruellement rappelé que sans investissements massifs dans les systèmes de santé, nous ne sommes pas prêts à faire face à des épidémies comme Ebola, tout en poursuivant notre effort pour construire un monde sans SIDA, sans paludisme et sans tuberculose. C'est pour cela que la France se réjouit de la présence de la couverture sanitaire universelle dans les Objectifs de développement durable. C'est un des grands chantiers de ce siècle, et c'est un espoir immense pour tous ceux qui aujourd'hui encore, sont exclus du système de santé.
La pauvreté provoque, soit directement, soit indirectement, des mouvements aux conséquences tragiques. Tragiques pour ceux qui risquent leur vie sur les chemins des migrations, aux mains des passeurs et des trafiquants. Tragique aussi pour les premiers pays d'accueil, qui sont toujours des pays en développement. Plus que jamais notre solidarité, et notre mobilisation au service de la jeunesse du Sud, en ville comme dans les zones rurales est indispensable.
Face à ces défis, et grâce à la mobilisation de tous lors de la Conférence sur le financement du développement à Addis Abeba, nous avons choisi d'écrire une nouvelle page de la solidarité. Une page où chacun, les États, du Nord comme du Sud, mais aussi entreprises, ONG, ou collectivités territoriales s'engagent. Car sur cette route vers l'éradication de la pauvreté, chacun a désormais des droits, chacun a des devoirs. Nul ne peut plus désormais éluder ses responsabilités.
C'est dans cet esprit que la France est fière de s'engager résolument, à vos côtés, dans la lutte contre l'extrême pauvreté, et pour la lutte contre les inégalités. Car si nous ne corrigeons pas ensemble les excès de la mondialisation, celle-ci pourrait bien finir par se retourner contre nous.
Je vous remercie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 octobre 2015